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Tant va la cruche à l’eau

Paul Jorion Publié le 04 septembre 2012
712 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Il existe une telle attente à propos de l’intervention de la BCE que le risque d’une grande déception se renforce de jour en jour en attendant la réunion du 6 septembre. Mario Draghi, son président, se retrouve devant le Parlement européen sur la défensive en tentant de faire valoir sans convaincre que l’action de la banque centrale n’est pas assimilable à une création monétaire, ce qui n’augure pas d’une annonce répondant à l’attente des marchés qui ne voient d’issue, par défaut, que dans une intervention massive et rapide. En toute indépendance, la BCE s’enfonce dans une crise qu’elle n’a pas les moyens politiques de régler. Les représentants des organisations internationales se désolent et le font savoir. Angel Gurría, le secrétaire général de l’OCDE, vient de déclarer que « la BCE est le bazooka, la puissance de feu, le muscle, la seule qui ait la capacité de faire comprendre aux marchés : oui nous le ferons » en parlant des achats d’obligations espagnoles et italiennes, dont il considère que, pour leur concrétisation, « le plus tôt sera le mieux ». Olivier Blanc...
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