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Taux d’intérêt des dettes souveraines : une baisse illusoire

Yann Henry Publié le 04 juillet 2012
738 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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La récente détente des taux d’emprunt des États comme la France ou l’Allemagne est interprétée par certains analystes comme une marque de confiance des investisseurs et un témoignage de regain de solidité de de l’économie de ces pays. Cette opinion est pourtant erronée. Les taux d’intérêt sont des prix, fruit d’une offre et d’une demande. Ils sont largement influencés par la politique de la banque centrale qui gère la zone monétaire concernée, les prix étant d’autant plus faussés que l’interventionnisme est important. Or la période récente a été marquée par une création monétaire massive de la part des banques centrales (le bilan de la Banque centrale européenne (BCE) représente désormais environ un tiers du PIB de la zone euro), ce qui pousse artificiellement les taux d’intérêt à la baisse. L’interprétation de l’évolution du niveau des taux d’intérêts en devient donc assez hasardeuse. Une fois évacuée la problématique de la création monétaire, qui d’ailleurs n’est pas l’apanage de la banque centrale et provient aussi des banques commerciales, quels autres paramètres influencent les taux d’intérêt ? On peut considérer que ce taux d’...
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