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Terra Nova s’occupe d’immobilier. Fuyez.

H. Seize Publié le 23 avril 2014
1495 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Hashtable

Si la machine à idées est totalement morte à droite (elle a probablement explosé dans les années 80), celle de gauche, en revanche, est en sur-régime. Et comme pour tout processus complexe, si vous mettez des cochonneries en entrée, vous obtenez des cochonneries en sortie : on l’observe avec une constance presque rassurante du côté de Terra Nova, l’un des think-tanks chargés, justement, de fournir les brillantes idées qui animent actuellement le Parti Officiellement Socialiste. Terra Nova, c’est ce groupuscule progressiste de formation d’idées en circuit fermé qui aura fourni un havre de paix aux croustillantes notes pondues par des sommités comme, en mars 2009, celle sur la gouvernance de campagne de Barack Obama écrite par nul autre que … Arnaud Montebourg, et dont l’un des buts serait de fournir une base idéologique au Parti Socialiste, voire un programme politique quand le temps est clément. Mais au Parti, la situation actuelle est résumée par une déroute mémorable aux municipales et un échec annoncé aux européennes, accouplés avec une cote de popularité présidentielle qui avoisine dangereusement le QI mono-symbolique d’Aymeric Caron, auxquels s’ajoutent des dissensions notables dans la majorité tiraillée entre une base turbulente et un exécutif boudeur de plus en plus timoré. Ceci appelle indubitablement un sursaut des naufragés idéologiques qui hantent les couloirs du think-tank socialoïde : vite, il faut trouver un sujet qui occupera un peu les masses le temps que le plan Valls, déjà fort modeste, soit soigneusement raboté pour revenir à une dimension microscopique que le pays pourra encaisser sans broncher. Et quel autre sujet que celui de l’immobilier pour toucher un maximum de monde, y compris des électeurs habituels ou potentiels ? C’est dit ! Terra Nova pond donc une note, qu’il fait ensuite fuiter auprès de RTL qui nous en fera un résumé lapidaire mais édifiant : les prix immobiliers élevés tirent la France vers le bas. Il aura donc fallu plusieurs heures de travail à nos étatolâtres en barquette, menés par Denis Burckel, professeur associé à l’université Paris-Dauphine et adhérent humide au think-tank, pour arriver à la conclusion que les prix élevés dans l’immobilier n’étaient pas bons pour les Français. Et il en faut, de la réflexion, pour aboutir à la conclusion qu’u...
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