6287 search

Tout fout le camp

Paul Jorion Publié le 15 avril 2011
956 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
Lire plus tard

Sans même attendre que l’Espagne soit à son tour dans l’obligation de demander l’aide financière de l’Europe, ni même que le Portugal ait pu parvenir à négocier son propre plan de sauvetage, dans des conditions politiques très scabreuses, l’édifice déjà bien fragile de la stabilisation financière menace désormais de s’écrouler tout seul. Le taux obligataire grec à 10 ans a atteint ce jeudi 13,13% – du jamais vu – dans l’attente d’une restructuration de dette négociée considérée comme inévitable, étant donné la mission impossible exigée des Grecs. Le taux à deux ans était ce jour de 17,44%. Le gouvernement grec ne parvient pas à être dans les clous de son plan de sauvetage, la diminution de ses dépenses n’étant pas suffisante, contrecarrée par une baisse des recettes budgétaires là où une hausse serait nécessaire, en raison notamment d’une très forte récession (baisse de 4,5% du PIB en 2010). En conséquence, un plan triennal va être présenté, qui va devoir procéder à de nouvelles coupes budgétaires. 23 milliards d’économies budgétaires vont être recherchées d’ici 2015. Le gouvernement étudie également la création d’une société de financement de la construction et de la rénovation du réseau autoroutier d’ici 2014, qui pourrait bénéficier de la titrisation des recettes des péages durant la durée des concessions, prévue pour plusieurs décennies. Selon ce plan, ce montage miracle devrait également dégager de quoi contribuer à la diminution du déficit public, en...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6287
search