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Tout se tient !

Actualité de la crise Publié le 22 septembre 2011
1434 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Paul Jorion

C’est la routine, les valeurs financières chutent à nouveau en bourse, entraînant les indices ! Ne tenant aucun compte que le gouvernement grec a plié devant les injonctions transmises par la Troïka. Car les marchés sont effrayés par la situation économique mondiale, évoquée avant-hier par le FMI puis hier par la Fed, et les menaces qui planent sur le système bancaire. L’heure est sombre. A Athènes, il fallait faire un exemple. Ce ne sont ni les armateurs, ni l’Eglise orthodoxe, ni les militaires qui vont en faire les frais, mais en priorité les retraités et les nouveaux contribuables, en raison de l’abaissement du seuil minimum d’imposition (à 5.000 euros annuels). Parmi les masques que les comédiens de la Grèce antique portaient lors des représentations théâtrales, celui de la tragédie s’impose. Dans le même temps, jouant le rôle qu’on lui attribuait alors en expliquant l’action, un chœur se renforce qui entonne l’air de la recapitalisation des banques. Après le FMI, l’OCDE et la Commission, le Comité européen des risques systémiques (CERS) – cet organisme présidé par Jean-Claude Trichet et qui regroupe les représentants des 27 banques centrales – ne pouvait pas être en reste. Pas plus que Michel Barnier, le commissaire chargé des services financiers. Ou Frédéric Oudéa, s’exprimant en tant que président de la Fédération bancaire française (FBF), qui installe une nouvelle ligne de défense en réfutant l’idée que toutes les banques devraient renforcer leurs fonds propres. Il affirme que « ce n’est pas le cas de la majorité des banques européennes, ni des banques françaises en particulier », ouvrant néanmoins une porte que Valérie Pécresse, ministre française du budget, tient obstinément close. La discussion a évolué et porte désormais sur deux sujets : quelles banques vont devoir y passer et quelle seront les modalités de leur recapitalisation ? « L’époque s’achève où l’on devait renflouer les banques grâce aux contribuables » a prédit Michel Barnier, voulant dire que l’on n’y coupera pas encore une fois, puisqu’elle n’est qu’en train de se terminer…. José Almunia, qui propose de proroger les règles communautaires permettant aux Etats d’aider les banques, assor...
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