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Très chère banque…

Actualité de la Crise Publié le 06 juillet 2009
885 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Paul Jorion

Ce texte est un « article presslib’ » (*) Un pan entier du PPIP (Public-Private Investment Program), le plan Geithner de rachat des actifs toxiques aux banques, a été remis à plus tard indéfiniment, selon cette magnifique formule évitant de reconnaître qu’il a été jeté à la poubelle. Ce qui reste de ce plan a été retaillé, peut-être provisoirement dans l’attente de voir ses résultats, ne mobilisant plus que 20 milliards de dollars au lieu des 50 initialement annoncé en mars dernier. Dès la semaine prochaine, dix gestionnaires vont recevoir chacun 1,1 milliards de dollars afin de financer l’achat de valeurs adossées à des prêts immobiliers. 10 milliards de dollars vont être consacrés par ailleurs à des « government-backed loans », garantissant les prêteurs contre les défauts de remboursement, afin de favoriser les refinancements des prêts. Cette décision qui tardait a été justifiée au nom du « retour de la confiance », qui s’est exprimé par la réaction positive des investisseurs aux récents appels de fonds, aboutissant à lever une centaine de milliards de dollars en faveur de 19 banques. Une opération magistralement orchestrée dont les résultats des stress tests ont été le démarrage. « Cela ne me choquerait pas, a déclaré à l’agence Bloomberg Douglas Elliott de Brookings Institution, un « think tank » de Washington, si ce programme en restait là...
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