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Trois raisons de rester en dehors de Syrie

Alex Korbel Publié le 05 juin 2012
903 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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En matière de politique étrangère, François Hollande est susceptible de différer de Nicolas Sarkozy en style et en ton, mais pas en substance. L'utilisation de la force contre le régime violent syrien a été évoquée, mais aucune opération militaire n’est susceptible d'être lancée sans prendre en considération les intérêts de la Chine et de la Russie dans la région. L'approche multilatérale sera probablement l’angle d’attaque à laquelle Paris se tiendra au cours du mandat du Président nouvellement élu. Mais une erreur multilatérale reste une erreur. On peut compter au moins trois raisons importantes pour que la France reste en dehors de Syrie. Un manque de vision, de leadership et d’argent La France n'a pas eu de débat public substantiel en matière de politique étrangère depuis la fin de la guerre froide. Il n'existe pas de matrice décisionnelle qui pourrait aider à estimer à quel moment l'État devrait s'abstenir de, ou au contraire, devrait envisager d’entrer en guerre. Le point de basculement est indéfini, les principes retenus ne sont pas établis, les objectifs sont inconnus. Pire, ils ne sont pas débattus publiquement lors des élections présidentielles. Il y a une bonne raison à cela : les électeurs français ne se soucient pas de politique étrangère. Un sondage réalisé par Ipsos pour Fondapol souligne que seulement 36% de l'électorat pense que Hollande peut gérer une crise internation...
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