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Ukraine, les mobiles du crime apparaissent au grand jour !

Charles Sannat Publié le 24 mars 2014
2304 mots - Temps de lecture : 5 - 9 minutes
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Au Coffre

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! En Crimée, les bases militaires ukrainiennes prises d’assaut Bon, le titre de cet article du Monde est un « peu fort » puisque les bases militaires ukrainiennes n’ont pas tant été prises d’assaut avec des centaines de morts que leur déménagement « négocié ». Une négociation, qu’elle soit commerciale ou encore géopolitique ou militaire, est toujours une question de rapports de force. Or l’armée russe est déployée partout en Crimée et encerclait les bases militaires de l’armée ukrainienne… Ne soyons pas naïfs et, là aussi, ne tombons pas dans le piège de la manipulation sémantique des journalistes du Monde. Les troupes ukrainiennes en Crimée n’ont strictement aucune chance sur le plan militaire. La Russie le sait. L’Ukraine le sait. L’OTAN le sait. C’est une évidence. Dans un tel cas, vous avez deux options. Soit vous optez pour un bain de sang militairement totalement inutile, soit vous « négociez » votre retrait à peu près en bon ordre et vous sauvez la peau de vos soldats qui pourront éventuellement vous servir plus tard, ce qui n’est pas le cas d’un soldat mort avant même d’avoir pu tirer un coup de fusil. Résultat : évidemment, les forces armées russes n’ont pas eu besoin de prendre d’assaut les bases militaires ukrainiennes puisqu’elles allaient se vider d’elles-mêmes en poussant un peu dehors ses occupants actuels, ce qui fut fait somme toute avec une grande retenue (un ou deux blessés seulement soit nettement moins que lors des événements de la place Maidan). Il était également évident que la Russie, qui vient d’annexer la Crimée ou de reconnaître sa volonté de rattachement et son droit à l’autodétermination (tout dépend du point de vue que l’on souhaite défendre), n’allait pas pouvoir tolérer la présence de l’armée ukrainienne… Vous pourrez donc toujours lire cet article du Monde qui est beaucoup plus écrit dans un esprit d’agitation et de propagande à l’égard du public français qu’à des fins d’informations réelles. Nous avions, en ce qui concerne les Occidentaux, que deux choix. Soit accepter le rattachement de la Crimée à la Russie, soit déclencher la Troisième Guerre mondiale pour la Crimée… À titre personnel, je n’ai aucunement envie d’aller me battre pour « libérer » une population qui veut dans son écrasante majorité devenir russe ! Le coup d’apporter la démocratie en Irak, en Libye ou encore en Syrie… je pense que l’on nous l’a déjà fait. C’est certes parfaitement vendeur pour les populations occidentales… mais c’est également parfaitement faux tant tout cela en réalité peut s’expliquer uniquement par LA « guerre énergétique » que l’Amérique et l’Occident au sens large livrent au reste du monde pour s’accaparer des ressources comme le gaz et le pétrole indispensable au bon fonctionnement de nos économies. En clair, l’énergie abondante et pas cher est le sang qui irrigue notre croissance économique. Sans énergie, point d’économie moderne basée sur la consommation de masse et la production de masse ! Les conflits géopolitiques peuvent être assez simplement expliqués par ce besoin d’accès à de l’énergie, ce qui nous amène logiquement à cette dépêche de l’Agence Reuters. « Gazprom : les alternatives au gaz russe, rares et coûteuses pour l’Europe » « La crise suscitée par l’annexion de la Crimée et la menace, brandie à Moscou, d’un arrêt des livraisons de gaz transitant par l’Ukraine ont relancé la réflexion sur les moyens de réduire la dépendance énergétique européenne à l’égard de la Russie, mais les alterna...
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