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Un bien terrible vent d’automne

James Howard Kunstler Publié le 10 septembre 2013
973 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Le monde glisse lentement vers une époque dangereuse où les nations ne seront plus capables de commercer les unes avec les autres puisqu’elles n’auront plus confiance en les institutions qui contrôlent le capital, c’est-à-dire en les banques centrales, banques commerciales et gouvernements. Nous en arriverons là lorsque les fournisseurs de ressources internationales, notamment les producteurs de pétrole, refuseront d’accepter les lettres de crédit émises par des intermédiaires peu fiables. Et une fois plongées dans les ténèbres, les nations libèreront leur vent de colère. Et les Etats-Unis seront le bébé le plus bruyant de l’aire de jeu. Les Etats-Unis se transforment en un espace psychologique qui ne ressemble pas que peu à l’esprit sauvage dans lequel s’est trouvée emportée l’Allemagne au XXe siècle : les forêts profondes de la paranoïa, où nos propres échecs seront projetés sur ces autres qui ne peuvent nous vouloir que du mal. Bien évidemment, même les paranoïaques ont des ennemis. Il est certain qu’il y en a qui se feraient un plaisir de faire du mal aux Etats-Unis, les paralyser, les pousser contre l’influence de leur propre culture et leur propre économie. Mais la tendance n’en sera pas moins à grossir les supposées insultes tout en fermant les yeux sur notre propre comportement suicidaire. Les historiens remarqueront certainement que les évènements se sont précipités en un mois d'août ensoleillé propice aux nuits à la belle étoile, alors ...
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