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Un Big Bang sinon rien

Actualité de la crise Publié le 18 juin 2012
1464 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Paul Jorion

Avec la tenue du G20 au Mexique en début de semaine, notre perspective va se trouver modifiée, habitués que nous sommes à ne voir la crise de la dette que faussement sous son seul angle européen. Les 18 et 19 juin, les grands de ce monde vont se réunir à Los Cabos, une station touristique de la Basse-Californie du Sud, sous le double auspice de la dette et de la relance mondiales. Afin de ne pas rester les bras croisés devant le désastre qu’il a suscité, le gouvernement britannique vient d’annoncer un plan de relance économique via le crédit bancaire, alimenté par un programme de liquidités de la Banque d’Angleterre. Des injections de l’ordre de 5 milliards de livres mensuelles (6,1 milliards d’euros) sont prévues dans le cadre d’un programme de 80 milliards. Mais la question est de savoir s’il aura les mêmes effets aussi peu probants que les injections massives de la BCE, ou bien la poursuite des prêts à taux nul (de 0 à 0,1%) que la Banque du Japon continue inlassablement de prodiguer sans plus de résultat, dont le programme de 700 milliards d’euros d’acquisition de titres privés et d’entreprises est toujours en vigueur. Le gouvernement britannique veut assortir les prêts bancaires à des engagements précis de celles-ci, mais la cause n’est-elle pas entendue ? les instruments de politique monétaire des banques centrales permettent de gagner du temps, mais pas de régler les questions en suspens. Le désendettement sans croissance est un exercice qui était périlleux et se révèle impossible. Recette miracle au dire de ceux pour qui la parole vaut action, la conjugaison harmonieuse des deux est préconisée du FMI jusqu’au gouvernement Allemand, avec des nuances. L’exercice est sans espoir. La menace de la récession mondiale vient d’être agitée par l’Institute of International Finance dans une lettre ouverte au président du G20, Felipe Calderon, assortie de la demande pressante de réagir. En défendant à Rome la mise au point d’un plan de croissance européen, Mario Monti et François Hollande ont lancé le concert qui vient de débuter. Au chapitre de la dette, cela va et cela vient ! Les Européens espèrent s’accorder afin de rallonger le calendrier précipité sur lequel il s’étaient prononcés sans réfléchir. Mai...
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