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Un effet secondaire du délire climatique : le retour en grâce de l'eugénisme !

Vincent Bénard Publié le 24 août 2009
2077 mots - Temps de lecture : 5 - 8 minutes
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Objectif Liberté

Depuis qu'un peintre austro-allemand raté (les mauvaise langues disent qu'il était un bon à rien...) a tenté de leur donner une dimension concrète et planétaire, les thèses eugénistes, pourtant très en vogue dans les milieux intellectuels occidentaux au début du XXème siècle, avaient quelque peu disparu de l'avant scène médiatique, tant elles exhalaient de relents historiquement nauséabonds. Retour en grâce de l'eugénisme ? Mais "grâce" à la lutte contre l'effroyable (selon Saint-Michel Rocard, le nouvel archange de l'apocalypse) réchauffement climatique qui nous menace, ces idées encore il y a peu totalement discréditées redeviennent délicieusement tendance. Certes, il ne s'agit plus, officiellement, de "sélectionner les meilleurs patrimoines génétiques" pour améliorer la race humaine, mais simplement de "limiter la population mondiale" pour empêcher une catastrophe environnementale majeure, parce que chaque enfant né, surtout s'il est occidental, va générer un "besoin d'émissions carbonées" très important durant sa vie, ce qui "transformera la planète en poële à frire" (selon le mahatma Michel Rocard, je me prosterne devant tant de prescience). Mais cela n'interdirait pas de sélectionner les vainqueurs, pas vrai ? Vous me direz que j'exagère, que l'existence d'illuminés qui réussissent à intéresser autant de monde que les libéraux dans un diner débat en France, ne prouve pas que ces thèses rencontrent une audience digne d'être prise en considération. Certes, un Michel Tarrier, l'auteur du très sérieux "Faire des enfants tue", ou encore le docteur texan Eric "doom" Pianka, qui suggère doctement à ses étudiants que répandre le virus ébola sur la planète pour éliminer 90% des humains serait une bonne action, ne paraissent guère en mesure de susciter autre chose que des haussements d'épaules. De l'empreinte carbonique des enfants Seulement voilà que le New Tork Times, quotidien très lu à défaut d'être irréprochable, se fend le 7 Août dernier d'un articulet sobrement intitulé : "Having Children Brings High Carbon Impact", où il est écrit, vous ne rêvez pas, que: Having children is the surest way to send your carbon footprint soaring, according to a new study from statisticians at Oregon State University. The study found that having a child has an impact that far outweighs that of other energy-saving behaviors. Take, for example, a hypothetical American woman who switches to a more fuel-efficient car, drives less, recycles, installs more efficient light bulbs, and replaces her refrigerator and windows with energy-saving models. If she had two children, the researchers found, her carbon legacy would eventually rise to nearly 40 times what she had saved by those actions. “Clearly, the potential savings from reduced reproduction are huge compared to the savings that can be achieved by changes in lifestyle,” the report states. The impact of children varies dramatically depending on geography: An American woman who has a baby will generate nearly seven times the carbon footprint of that of a Chinese woman who has a child, the study found. (...) Bien entendu, le NY Times n'en déduit pas explicitement qu'il faudrait que la femme américaine, cette salope dont les enfants dégageront 7 fois plus de carbone que l'enfant chinois, aux taux actuel, cesse de se reproduire im...
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