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Un étudiant infiltré dans une usine d’iPhones explique pourquoi l’emploi ne sera pas rapatrié

Charles Sannat Publié le 06 mai 2017
949 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Insolentiae

Il faudra bien plus que du béton et des machines pour fabriquer des iPhones aux États-Unis. CNBC s’est récemment entretenu avec Dejian Zeng, un jeune diplômé de la NYU’s Wagner School of Public Service, qui a passé l’été dernier à fabriquer des iPhones chez Pegatron, l’un des fournisseurs d’Apple. D’ailleurs, de vous à moi, quand on relocalise une usine aux États-Unis ou en Europe, ce sont les machines et l’automatisation à outrance qui prennent le relais afin d’assurer la compétitivité ! Cela signifie que les relocalisations se font essentiellement sans création d’emploi. Le phénomène est donc bon pour les balances commerciales et les déséquilibres financiers mais peu ou pas favorable pour l’emploi. Je vous propose donc cette traduction pour vous, et vous allez découvrir les conditions des travailleurs chinois, les différences, et ce que l’on attend de vous : vous taire et baisser vos salaires et autres avantages sociaux. De retour de son voyage, qui fut organisé par son école et l’association China’s Labor Watch, Zeng affirme qu’il est convaincu que les travailleurs américains ne peupleront pas les usines qui fabriquent les iPhones de sitôt. Comment un étudiant d’une université américaine prestigieuse s’est-il retrouvé en Chine, assis sur son tabouret, à insérer les composants d’iPhones un à un ? Zeng a expliqué à CNBC sa décision de passer 6 semaines dans une usine à travailler 12 heures par jour du lundi au samedi, ess...
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