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Un gouvernement endetté et une planche à billet

Georges Kaplan Publié le 27 juillet 2011
769 mots - Temps de lecture : 1 - 3 minutes
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C’est une histoire vieille comme le monde. De la Rome impériale au Venezuela d’Hugo Chavez en passant par l’épisode épique de la République de Weimar, c’est l’histoire d’un gouvernement endetté qui n’ose pas lever de nouveaux impôts mais qui dispose d’un monopole monétaire. Quand l’Etat croule sous les dettes – à cause d’une guerre ou de politiques économiques ineptes – la solution naturelle consiste à augmenter l’impôt. Mais cette option présente un grand inconvénient : elle est extrêmement impopulaire et ce, en particulier quand le peuple étouffe déjà sous le poids des prélèvements obligatoires. Même le maître de Rome, pourtant peu sensible à la pression des prochaines échéances électorales, hésitait à y recourir. Pour éviter d’avoir à affronter l’ire populaire, de nombreux princes [1] eurent recours à l’expropriation – l’émission des assignats était garantie par les biens confisqués à l’Eglise – ou tout simplement à l’élimination physique des créanciers – option choisie par Philippe le Bel pour éviter de rembourser ses banquiers Templiers. Une autre possibilité, qui relève tout autant du vol mais présente l’avantage de revêtir l’apparence d’une certaine forme de légalité, c...
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