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Un monde merveilleux

Paul Jorion Publié le 13 janvier 2012
1006 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
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Le bouclage du nouveau plan de sauvetage de la Grèce se révèle plus problématique que prévu, alors qu’il se confirme de toute part que la participation des créanciers privés ne va pas diminuer de 100 milliards d’euros la dette grecque comme escompté. La faute en est a une finance toujours dérégulée et des hedge funds qui n’en font qu’a leur tête. Qui peut s’en plaindre ? C’est en tout cas l’une des raisons pour lesquelles Christine Lagarde rue dans les brancards en poursuivant au nom du FMI une tournée destinée à convaincre les dirigeants européens de mettre davantage au pot pour combler la différence. Philippos Sahinidis, le ministre adjoint des finances grec a sans attendre annoncé la couleur, arguant également de la détérioration de la situation économique d’un pays qui pourrait finir par connaître une explosion sociale, à force de sacrifices toujours renouvelés et toujours insuffisants. Fin connaisseur du langage d’église, Mario Monti a choisi un autre angle et un autre ton pour exprimer la même préoccupation. Il a mis en garde contre la montée dans son pays d’un sentiment anti-européen et anti-allemand, si ses partenaires ne lui accordaient pas « la reconnaissance et l’estime ». Des termes que l’on a l’habitude d’entendre du côté de Palerme, alors que l’on observe les Mafias du pays prospérant sur la crise grâce à leurs systèmes de prêt parallèles. « L’Union européenne ne montre aucune bienveillance, par exemple sous forme d’une baisse du taux d’intérêt », en vient-il à regretter, faisant implicitement appel à l’interventi...
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