Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Est-il nécessaire d’attendre de connaître dans le détail les modalités du nouveau plan Européen pour estimer qu’il ne tient pas la route ? Non, car ce qui en est déjà connu suffit pour le démontrer.
En premier lieu parce que l’enveloppe financière de 500 milliards d’euros prévue (hors FMI, qui pourrait apporter jusqu’à 220 milliards supplémentaires) fait impression mais équivaut approximativement à ce qui serait nécessaire de mettre sur la table, si l’Espagne-Portugal et l’Irlande entraient à leur tour dans la tourmente. C’est donc un fusil à deux coups qui a été chargé, là où il une arme automatique serait nécessaire.
En second, parce qu’une mesure importante qui auraient donné un squelette à ce plan qui en manque singulièrement, qui était évoquée depuis hier, a finalement été écartée lors de la réunion des ministres des finances des 27 : l’émission d’obligations par la Commission, garantis par les Etats.
En troisième et surtout, parce que le plan ne va permettre que de gagner du temps, qui risque d’être payé très cher. Car le schéma d’aide à la Grèce est reproduit quasi à l’identique, sur ses deux jambes et en plus grand: mêmes modalités de financement du nouveau plan et m...
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