Créer un « gouvernement de la zone euro » qui va se réunir deux fois par an et le confier à un homme qui a fait la preuve de ce qu’il ne pouvait pas faire à la tête de l’Union européenne est une aimable plaisanterie. Annoncer l’adoption d’ici à l’été 2012 d’une règle européenne d’équilibre des finances publiques laisse du champ pour d’ardues négociations à venir sur ses modalités. Proposer en commun dès septembre l’instauration d’une taxe sur les transactions financières n’est pas une nouveauté et demande des précisions pour vérifier qu’elle ne sera pas symbolique. Enfin, harmoniser entre les deux pays la fiscalité des entreprises ne va pas changer la face du monde, tant qu’il sera aussi facile de s’en affranchir.
Ce que ce mini-sommet n’a pas décidé est tout aussi significatif de sa réelle portée. Ont été exclus, l’émission d’euro-obligations – présentées à tort comme une panacée par tous ceux qui de plus en plus nombreux la proposent en...
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