De gauche à droite : le président de l’Association des banques, Salim Sfeir, le gouverneur de la BDL, Riad Salamé, le ministre sortant des Finances, Ali Hassan Khalil, et le président de la commission parlementaire des Finances, Ibrahim Kanaan, au Parlement le 26 décembre 2019. Photo ANI
La famine menace toujours plus le peuple libanais. En cause une dette publique galopante en mains de prédateurs financiers. Mais pas seulement. Un système monétaro-financier mafieux a pris tout un pays en otage sur fond de conquête par le billet vert, véritable arme de destruction massive. https://lilianeheldkhawam.com/2019/11/26/liban-2251-cest-la-performance-de-la-croissance-de-la-dette-publique-grace-a-la-politique-monetaire-des-taux-eleves/
Le Liban vit depuis quelques mois les prémices d’une banqueroute exceptionnelle. Les employés perdent au mieux une partie de leur salaire et au pire leur travail. Ce petit pays n’a bientôt plus d’outils de production de richesses économiques. Le banquier central y veille en interdisant tout transfert financier vers l’étranger. Or ce pays a un besoin vital d’importer. Exemple: en 2017, le Liban a importé pour 18,05 milliards de $ et exporté à hauteur de 4,051 milliards de $. Du coup, les entreprises ne pouvant plus s’approvisionner à l’étranger sont condamnées à fermer boutique.
Mais ce qui est terrible, c’est que la politique monétaire, sève de la vie économique d’un pays, est à géométrie variable. Elle différencie clairement les gros des petits poissons. Mais à la fin c’est le petit peuple qui doit régler la facture.
Voici quelques données dont nous disposons qui concernent les individus: Transfert Liban- étranger. Interdiction de transférer de...
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