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Une après-midi au cinéma

James Howard Kunstler Publié le 24 janvier 2013
880 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Il est vrai que je ne vais plus très souvent au cinéma, tout simplement parce que celui qui se trouve être le plus proche de chez moi – et qui appartient à une société du nom de Regal qui gère l’endroit comme s’il s’agissait d’un entrepôt libre-service – ressemble à une décharge aux sièges éventrés et aux employés boutonneux qui oublient d’éteindre la lumière quand le film commence. Mais le weekend dernier, la météo était particulièrement misérable et puisque cette saison est celle des Oscars, je me suis décidé à traîner ma carcasse pour aller voir Django Unchained et Zero Dark Thirty, dans cet ordre. Il y a quelques années de cela, j’admirais Tarantino pour Pulp Fiction, ses tons rococo et son utilisation de bandes dessinées. L’incroyable quantité de scènes gores m’a laissé bouche bée, mais je me suis laissé charmer par l’audace – notamment lorsque Quentin lui-même joue le rôle d’un personnage et répète aux deux tueurs à gage qui se baladent avec un cadavre qu’il ‘n’y a pas écrit décharge à nègre crevé’ – qui n’a sans aucun doute été ajoutée au dialogue que pour caresser les esprits les plus moralisateurs dans le sens contraire du poil. Django Unchained est très différent : peut-être est-il le plus incohérent des films à jamais avoir été produits. Mais dans un sens, il représente avec excellence la culture dont il s’insp...
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