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Une fin de règne !…

Charles Sannat Publié le 15 novembre 2013
1743 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Au Coffre

Mes chères contrariées, mes chers contrariens ! Ce matin, je contemplais l’actualité et deux idées de titres me venaient à l’esprit. « Une fin de règne » et « l’odeur du sang ». Finalement, j’ai opté pour un ordre « chronologique » pour nos titres. En effet, nous semblons commencer par une fin de règne. L’odeur du sang et le ballet des charognards viendront sans aucun doute, mais dans un second temps. Avant, nous devrons affronter cette déliquescence que nous voyons tous se développer un peu plus chaque jour. Personne ne doit se réjouir de ce qui se passe. Je ne suis pas surpris. Nous autres contrariens, nous l’avons vu venir, nous l’avons anticipé, nous nous y préparons. Nous pouvons avoir la fierté d’avoir eu raison intellectuellement contre la majorité et le consensus… mais nous ne pouvons pas nous en réjouir. Nous aurions préféré avoir tort. J’aimerais me tromper, encore plus sur la suite, sur ce qui nous attend, car, c’est effrayant. La taxation sur les poneys et les activités des centres équestres augmente puisque la TVA sera désormais de 20 %. Pendant ce temps, les profs sont en grève manifestant contre les nouveaux rythmes scolaires, ce qui donne des mouvements qui se rejoignent de la façon suivante relatée par l’AFP : « Des baptêmes de poney seront organisés pour les enfants dont les instituteurs sont en grève contre la réforme des rythmes scolaires »… Eh oui, les camions des centres équestres font des opérations escargot en Île-de-France puis après s’occupent des gamins dont les profs ne font pas cours. Ainsi va la France de cette fin 2013. Tout se délite de plus en plus vite et l’économie, notre économie, part à vau-l’eau. Soyons justes, tout n’est pas la faute d’Hollande ! Dans ces colonnes, nous parlons économie, même si cela ne m’empêche pas quelques petits écarts à tendance politique. Je laisserai donc les analyses politico-sociales à d’autres. Néanmoins, tout n’est pas la faute d’Hollande. Le proverbe anglais dit « the right men at the rigth place »… « La bonne personne au bon endroit et au bon moment » pour expliquer aussi la part de hasard qui préside aux grands succès. Hollande, c’est exactement l’inverse. Le mauvais homme, à la mauvaise place au mauvais moment. Il n’y est pas pour grand-chose puisque nous arrivons à la fin d’un cycle de 40 ans d’impuissance publique et politique et d’une mondialisation mal faite, d’une Europe tellement mal construite qu’elle va s’effondrer et d’une crise économique qui va finir de balayer tout cet édifice qui ne demande plus qu’à tomber. Notre Président est un épiphénomène dans tous les sens du terme de l’Histoire, la grande qui est en marche. Et l’Histoire n’est pas tendre avec les mous. ...
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