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Une spécialité bien française : l’antilibéralisme

Patrick Coquart Publié le 15 mai 2014
782 mots - Temps de lecture : 1 - 3 minutes
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Dans son dernier livre[1], Nicolas Lecaussin s’attaque à « l’obsession antilibérale française » et dénonce plusieurs coupables. Tout d’abord, les politiques. Dans l’Assemblée nationale élue en 2012, 44 % des députés sont fonctionnaires. Ce chiffre monte à 66 % pour les députés socialistes. Inversement, les chefs d’entreprise sont moins de 5 %. Au Sénat, les proportions sont similaires. Nicolas Lecaussin ose quelques comparaisons avec le Royaume-Uni (9 % de fonctionnaires, 25 % de chefs d’entreprise), ou avec la Suède (33 % de fonctionnaires, mais pour la plupart contractuels, et 12 % de chefs d’entreprise). Avec les politiques, nous trouvons la haute fonction publique dont ils sont issus, et dont ils peuplent les cabinets ministériels. Des hauts fonctionnaires passés le plus souvent par les moules de Sciences Po et de l’Ena où ils n’ont entendu, la plupart du temps, qu’un seul son de cloche. De toute façon, imbus d’eux-mêmes et certains d’être omniscients, ces hauts fonctionnaires n’acceptent pas d’entendre des points de vue qui pourraient remettre en cause leurs privilèges. Mais, il n’y a pas que Sciences Po et l’Ena qui diffusent des idées à la gloire de l’État. C’est l’école en généra...
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