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Vendre la poule aux œufs d’or

Sprott Money Publié le 04 mai 2017
1377 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Le Venezuela est une nation naturellement riche. Il est classé septième à l’échelle globale en matière de biodiversité, et dispose des plus grosses réserves de pétrole au monde. C’est un pays qui mérite, plus que n’importe quel autre, de prospérer. Mais comme tous les autres pays, le Venezuela traverse des cycles économiques, et lorsqu’il se trouve sur une pente descendante, ceux qui aspirent à le diriger s’empressent de déclarer que les riches avares ont fait déraper l’économie (il arrive parfois que ce soit le cas) et que la solution est d’adopter une approche collectiviste de gouvernance. En 1989, le Venezuela a traversé un retournement économique. Des émeutes ont éclaté, suivies par deux tentatives de coup en 1992. L’année suivante, le président Pérez a été destitué pour avoir détourné des fonds publics, et le tapis rouge de toutes les opportunités a été déroulé devant les pieds de l’ancien participant au coup d’Etat, Hugo Chávez. Ce dernier est devenu président. Une nouvelle constitution a été rédigée en 1999 et, comme dans bien d’autres pays par le passé, le peuple a acclamé l’arrivée du nouveau régime collectiviste. « Quand les gens peuvent voter quant à des questions relatives au transfert de capital vers eux-mêmes depuis d’autres, les bulletins de vote deviennent des armes au travers desquelles la majorité pille la minorité. C’est là un point de non-retour, le moment même où est enclenché un mécanisme apocalyptique qui accélère ensuite jusqu’à ce que le système s’autodétruise. Ceux qui se trouvent pillés, fatigués d’être des victimes, se joignent aux pilleurs. Ainsi, la base productive de l’économie diminue sans cesse jusqu’à ce qu’il ne reste rien d’autre que l’Etat. » - G. Edward Griffin Comme pour toutes les autres expériences collectivistes, les nouvelles habilitations accordées à la population ont dû être financées d’une manière ou d’une autre et, comme c’est toujours le cas, les créateurs de capital du pays ont dû payer pour qu’il soit redistribué aux moins productifs. Au tout début, cette forme de pillage semblait bien fonctionner et, chose peu surprenante, bo...
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