Tout blogueur, je suppose, doit connaitre ses moments de doute, de fatigue, d'interrogations existentielles, et en ce moment, c'est à mon tour d'y passer.
L'audience d'Ob'Lib' est honorable, quelques indicateurs me permettent d'imaginer que mon travail a une petite utilité pour tenter d'instiller quelques graines de bon sens libéral dans le champ de labour très social-étatiste qu'est devenu le débat intellectuel français.
Mais cela reste peu productif pour l'instant, le débat politique reste de façon consternante marqué par un socialisme pervasif. En outre, l'audience reste stable mais ne décolle pas. Je n'ai pas su capitaliser sur les pointes que le climategate avait générées. J'ai l'impression qu'Oblib a un fan club, peut être important pour un blog, mais que cela reste marginal en terme d'influence générale.
Ajoutons que le produit "objectif liberté" sous sa forme actuelle me satisfait de moins en moins. Non que je n'aime plus ce que j'ai pu y écrire, car globalement, je n'ai pas à rougir de ma production, en toute immodestie, même si il y a eu un peu de déchet sur le long terme. Que celui qui ne s'est jamais trompé me jette la première pierre.
Mais plusieurs choses m'ennuient.
D'une part que tous les vieux contenus sont enterrés. J'ai beau faire un effort pour systématiquement lier mes nouveaux articles avec mon ancienne production, cet exercice est en lui même chronophage, et avec bientôt 1000 notes produites, me souvenir de tout ce que j'ai écrit, retrouver le vieil article avec cette p... d'interface Typepad, le lier... Je dois envisager une autre solution pour permettre à mes vieux écrits de vivre sans avoir à me contenter de me recycler.
D'autre part, le blog me parait être, d'une façon générale, un...
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