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Vers un totalitarisme sanitaire ? Vincent Held

Liliane Held-Khawam Publié le 28 octobre 2019
1357 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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On rappelle rarement le fait que l’Apple Watch est un authentique produit médical, homologué comme tel aux États-Unis… avec des fonctionnalités permettant d’évaluer, notamment, des risques cardiovasculaires, et autres paramètres liés à la « santé mentale » ! Or, il ne s’agit-là que de l’une des nombreuses manières dont nos données sont collectées par les géants du numérique, qui ne semblent pas se gêner pour les transmettre à d’autres entreprises – notamment des assurances maladie et des assurances-vie… « On se bat pour nos données personnelles, parce qu’on ne veut pas vendre nos données à Google […] et on va acheter à Noël des enceintes connectées qui vont enregistrer tout ce qu’on fait, qui vont collecter toutes nos données personnelles […] Les problèmes de vie privée sont importants – et le législateur ne s’en occupe pas. Il y a une dimension totalitaire qui est grave. » (« L’intelligence artificielle, un espion dans notre salon ? », Le Figaro Live, 06/12/2018) A la fin juillet 2019, le grand quotidien britannique The Guardian avait révélé que des sous-traitants d’Apple entendaient régulièrement les conversations privées – et même confidentielles – d’utilisateurs insouciants. Ceci notamment lors d’achat de drogue, de consultations médicales et autres ébats intimes : « Il y a d’innombrables exemples d’enregistrements de discussions privées entre des docteurs et leurs patients, ainsi que des discussions d’affaires […] Ces enregistrements sont accompagnés de données utilisateurs indiquant le lieu [de l’enregistrement et] les données de contact. »[1] L’année précédente, la presse suisse s’était brièvement émue du fait que les assureurs suisses « espionnaient » (littéralement !) les profils Facebook et Google de leurs assurés : « Si quelqu’un possède un compte auprès de l’un de ces prestataires, ces données sont liées [à ses données patient]. »[2] Était-ce à dire que les informations des comptes Gmail des assurés – et même, pourquoi pas, les données stockées sur leurs smartphones via le système Android – étaient également accessibles aux assureurs suisses ? Toujours est-il qu’en octobre 2018, Google allait prendre part à une «...
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Par Liliane Held-Khawam via lilianeheldkhawam.com
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