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Vers une dissolution "éclair" de l’Euro ?

Actualité de la crise Publié le 20 décembre 2011
1576 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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abc bourse

J’ai toujours écrit l'impossibilité, pour la BCE, de s'engager dans la voie de la monétisation des dettes souveraines, parce que personne n'aura confiance dans l'aptitude de chaque pays qui compose l'UE de ne pas se comporter en passager clandestin de l'Euro, alors qu'un instrument de "Aléa Moral" (en anglais, Moral hazard) leur sera fourni sur un plateau, et que par conséquent, toute monétisation directe de dettes souveraines provoquera rapidement une très forte poussée inflationniste. La zone euro : dans une impasse ? J'ai donc successivement tordu le cou à l'EFSF (et au MES, qui en est une déclinaison), et à la monétisation. Maintenant que l'on sait ce qui ne peut pas être fait, la question qui se pose est : "que faire" ? Non, je ne vais pas vous ressortir pour la cinquantième fois mon obsession de la faillite bancaire ordonnée. Quoique je persiste à penser que ce soit une étape indispensable au retour de nos économies dans le vert, vous devez en avoir marre de me voir radoter à ce sujet. La question du jour, plus précisément, est "que faire avec l'Euro ?", puisqu'il semble impossible de mettre en place une gestion optimale de cet instrument monétaire. Le scénario que je vais esquisser ci-dessous n'est pas le plus probable, mais je le trouve de moins en moins farfelu. Il ne se matérialisera que si Mme Merkel et M. Sarkozy ont pris conscience qu'ils ne trouveront jamais un accord politique stable pour gérer une monnaie commune sans engendrer les comportements de flibustiers décrits précédemment. Et dans ce cas, la seule conclusion qui s'impose est qu'il faut en finir de façon ordonnée avec l'Euro, sans attendre qu'un pays (l'Allemagne) fasse cavalier seul et sorte par surprise, plongeant les autres dans le désarroi. Voyons tout d'abord quelles options s'offrent à nous. La sortie "par le bas" d'un pays comme la Grèce provoquerait une fuite de capitaux de ce pays vers des monnaies fortes dans les heures qui précéderaient un tel mouvement : pas forcément mauvais à longue échéance, mais ingérable à court terme pour le pays en question. Si c'est la Grèce, cela reste peut-être gérable. Par contre, si l'Italie est dans la même situation, les remous européens seront dantesques. A contrario, la sortie par le haut de l'Allemagne sans préparation provoquerait une chute de la monnaie "unique" qui serait difficilement contrôlable. En effet, la perte de confiance dans "l'euro sans Allemagne" forcerait u...
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