Deux seuls pays semblent compter dans l’Europe d’aujourd’hui : la Grèce et l’Allemagne. Le premier parce qu’il est celui par qui le malheur pourrait arriver, et le second pour la même raison.
Les dirigeants européens sont engagés dans une course d’obstacles – qui se multiplient – afin de sauver la Grèce en finissant de l’étrangler. C’est à ce prix, quitte à l’exclure de la partie commence-t-on à admettre, que le reste de l’édifice pourrait continuer à tenir debout. Une chanson que les marchés n’apprécient plus. Eux ont enregistré que les liaisons incestueuses entre la dette publique et privée alimentent une machine infernale dont on entend distinctement le tic-tac.
La confusion règne à ce point à ce propos qu’en même temps Moody’s annonce étudier la dégradation des banques françaises et que Christine Lagarde procède à une diplomatique retraite sur le montant de la recapitalisation du système bancaire européen.
Tous les regards se braquent sur l’Allemagne, en position d’arbitrage, afin d’essayer d’anticiper l’évolution de sa politique européenne. Toutes les suspicions affleurent à nouveau, sans que pour autant le paysage ne s’éclaire. Les uns parient que son intérêt bien comp...
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