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Vivement la faillite ?

Charles Sannat Publié le 30 juillet 2013
1497 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Au Coffre

Mes chères contrariées, mes chers contrariens ! L’austérité, la baisse des dépenses de l’État, ne plus augmenter les zimpôts ou en tout cas juste ce qui sera nécessaire selon les derniers dires de notre grand mamamouchi présidentiel, voilà ce qui nous avait été annoncé pas plus tard que lors de l’intervention télévisée du 14 juillet dernier. C’était il y a moins de quinze jours. Finalement, nous apprenons aujourd’hui que notre cher État va continuer à faire la seule chose qu’il sache faire, à savoir dépenser un peu plus et taxer beaucoup plus pour financer tout cela. Tout va donc très bien, après tout, comme on n’ose plus vous le répéter désormais, l’important c’est la trajectoire, une trajectoire qui file en droite ligne vers la faillite de notre État. Une faillite de l’État que de plus en plus d’observateurs jugent désormais comme nécessaire et presque « salvatrice » tant notre fonctionnement collectif est devenu complètement sclérosé. Donc nous nous acheminons vers une augmentation des salaires des fonctionnaires et vers une augmentation de la CSG pour continuer à financer nos retraites… Augmenter les fonctionnaires, c’est diminuer les zautres ! Loin de moi l’idée qui consiste à expliquer qu’un fonctionnaire ne mérite pas d’être augmenté. Ils méritent certainement tous (ou presque) d’être augmentés (et quelques tire-au-flanc d’être virés). Le seul petit problème c’est que lorsque l’on augmente les fonctionnaires c’est en diminuant le salaire des « zautres » en leur augmentant leurs zimpôts et autres prélèvements, et de cela il faut être conscient à chaque décision de ce type, surtout actuellement. Alors notre cher François Normal 1er peut toujours essayer de « remonter le moral » des troupes. Il se condamne lui-même à l’échec en adoptant une politique démagogique et, disons-le clairement, clientéliste. On arrose les gens plutôt de gôche (il y a quand même des fonctionnaires de drôate) et l’on taxe les vilaines classes moyennes du privé plutôt de drôate (ce qui n’empêche pas qu’il y ait de gentils bobos bien-pensant de gôche heureux de se faire « tarter » toutes les semaines un peu plus). Cela pourrait sembler un point de vue un peu rude, pourtant il ne faut jamais, jamais oublier avant de signer un chèque à une catégorie de savoir quelle catégorie fin...
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