Après le temps des cerises (sur le gâteau d’une croissance inexistante que tout le monde cherche pourtant à se partager), et le temps des cathédrales (qu’on nous a chanté à tue-tête pour mieux nous faire passer des constructions économiques monumentales aux justifications quasi-religieuses), voici désormais venu le temps des illusions vendues à crédit.
Réjouissons-nous, auto-congratulons-nous même, tout va mieux ! La bourse remonte en flèche, le chômage diminue, le crédit n’a jamais été si bon marché et même les ventes automobiles connaissent une progression fulgurante telle qu’on n’en avait plus vue depuis des années. Alleluiah, nous sommes enfin dans la lumière ! Des indicateurs trompeurs
Pourtant, si j’étais un peu taquin, je m’arrêterais cinq minutes pour regarder ces différents indicateurs de plus près. Prenons le CAC40 par exemple, lequel est censé traduire l’état de santé de nos marchés économiques et financiers, même si dans la réalité, il ne traduit pas grand chose si ce n’est la défiance cyclique envers l’une ou l’autre des 40 plus grosses valeurs cotées à la Bourse de Paris. Qu’à cela ne tienne, prenons cet indice pour un reflet fidèle de la santé économique des marchés, voire du pays. Ces derniers temps, il a été pour le moins chahuté, au point de dégringoler au mois de février en-dessous des 3900 points, ce qui ne lui était plus arrivé depuis fin 2013. Mais depuis 3 semaines, notre CAC national connaît une remontée fulgurante qui l’amène à l’heure où j’écris ces lignes au-delà des 4400 points, effaçant du même coup toutes les pert...
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