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Wall Street, cette fois, devrait être inquiet

Charles Sannat Publié le 04 octobre 2013
1823 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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AuCoffre

Mes chères contrariées, mes chers contrariens ! J’ai emprunté le titre de cet édito à Barack Obama « himself » ("lui-même" en français, c’est juste pour montrer que je sais parler anglais et mon anglais est comme la confiture : moins on en a, plus on l’étale). Donc the president of the United States a dit lui-même que Wall Street, cette fois, devrait commencer à avoir peur… Pour une fois qu’un président est aussi pessimiste que moi, je ne vais tout de même pas bouder mon plaisir. Et là, je dois vous avouer que cette nouvelle journée de blocage a donné lieu à de multiples déclarations toutes aussi passionnantes les unes que les autres. Je garde évidemment la meilleure pour la fin, et vous comprendrez pourquoi surtout si vous avez lu l’édito d’hier intitulé « Le défaut global a-t-il commencé ? ». Budget américain : pas de progrès, Obama se dit "exaspéré" John Boehner est le président républicain de la Chambre des représentants (il tient le rôle du méchant-méchant dans l’épisode 2 de la saison 3 de la série « The White House Shutdown »). Il s'exprimait aujourd’hui après sa rencontre avec le président Obama. Selon l’AFP qui nous rapporte ce qui s’est passé, John Boehner (le méchant-méchant) a dit que "le président a répété une nouvelle fois qu'il ne voulait pas négocier" en parlant d’Obama (qui incarne le gentil-gentil). Les troupes républicaines (les méchants-méchants qui veulent attaquer la croissance française, ce qui inquiète énormément notre Moscovenivedivici national) s’opposent ouvertement à la réforme de l'assurance-maladie promulguée par M. Obama et refusent de voter un budget qui n'en supprimerait pas le financement. Nouveauté du jour : figurez-vous, et vous allez être surpris car évidemment on ne pouvait s’y attendre (sauf pour ceux qui lisent Le Contrarien Matin), que ces vilains républicains « ont aussi menacé de lier cette question à celle du relèvement du plafond de la dette, nécessaire selon le Trésor d'ici au 17 octobre ». Eh oui mes chers amis, nous y allons tout droit. Comme je l’écrivais hier, il y a cette fois-ci très peu de chance que les républicains refusent de voter un budget pour laisser augmenter le plafond de la dette. Du point de vue des républicains, accepter l’Obamacare c’est remettre en cause le fonctionnement des USA… Depuis Roosevelt, les démocrates essaient de mettre en place un système général de santé… et depuis les années 30, ils échouent lamentablement. Une partie non négligeable des USA… ne veut pas devenir un pays « socialiste ». Comprenez par là que le respect du principe « marche ou crève » doit être respecté de façon intangible… Et c’est bien ces fondements-là que l’Obamacare remet en cause (vu d’ici, que l’on soit pour ou contre n’a aucune importance. Obama n’est pas le président du...
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