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Fannie, Freddie et les paparazzi

Paul Jorion Publié le 12 juillet 2008
968 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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La signature de Fannie et Freddie, les deux « agences » créées par le gouvernement américain pour refinancer le marché des prêts hypothécaires, est jugée incontestable, car engageant celle de leur « sponsor », l’état. Et pourtant elles plongent... Par Paul Jorion, 11 juillet 2008 Ce texte est un « article presslib’ » (*) J’hésite depuis plusieurs jours à parler des GSE, de Fannie Mae et de Freddie Mac, les Government-Sponsored Entities, encore appelées « Agencies » - les deux piliers de la titrisation des crédits immobiliers américains, les autres éléments du système étant tous récemment décédés - et ceci pour plusieurs raisons. La première est que j’ai déjà parlé d’elles ad nauseam dans ce blog et dans mes livres [1], la seconde est qu’il n’y a rien de très précis à en dire, si ce n’est qu’elles sont entrées dans une période que j’ai appelée ici de « drôle de crise » sur le modèle de la « drôle de guerre » : les huit mois d’expectative qui séparèrent l’invasion de la Pologne et l’invasion par l’Allemagne de la France et du Benelux (voir La « drôle de crise »). Si je n’avais pas peur du ridicule, j’irais même plus loin, je parlerais de « Bear Stearnisation », pour souligner le parallèle entre le processus dans lequel elles sont aujourd’hui embourbées et la période de dégradation de sa condition qu’endura la banque d’affaires Bear Stearns avant que sa chute brutale en quelques jours ne co...
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