Il est un fait économique
incontesté que ce qu'on dénomme "monnaie" - "argent"
quand on se moque de la signification des mots, comme en France (cf. ce
texte de
novembre 2014) - a été inventé
par les gens.
Pour faire quoi ?
Le consensus se disperse dans l'instant pour répondre à la question.
Laissons-le de côté un instant.
L’€uro est, pour une majorité de gens, une "monnaie réglementée
régionale" récente à l’échelle de l’histoire.
L’€uro pour faire quoi ?
Le consensus est que sa gestion étatique doit promouvoir la croissance
économique des pays membres de la "zone €uro".
La réalité passée de ce fait a été pour le moins discutée, mais peu
importe (cf. ce texte
de janvier 2013 ou celui-ci de
mars 2016).
Peu importe, par exemple, l’évolution passée du prix de l’€uro en dollar
des Etats-Unis d’Amérique de 1999 à 2016 (cf. graphique ci-dessous).
Source
: https://fred.stlouisfed.org/series/DEXUSEU
Et la perspective que l’€uro perdure est bien évidemment discutable.
Reste que le consensus s’articule sur une erreur qu’il faut
dénoncer : l’existence de l’€uro n’a rien à voir avec sa gestion
étatique et les prétendus effets de celle-ci sur le développement économique.
Le consensus doit s’articuler sur les coûts qu’ils cachent, qui rejoignent
la question originelle de l’existence de la monnaie, et dont peu de gens
parlent.
Qu’on le veuille ou non, à son aube, l’€uro a amoindri descoûts de la
situation économique de chacun, de l’acte d’échange et de l’intermédiaire des
échanges qu’il est.
Si la structure de ces coûts vient à disparaître dans les espérances des
gens, il disparaîtra au profit d’un ou plusieurs autres intermédiaires des
échanges, inconnus aujourd'hui...
1. Ludwig von Mises.
Ludwig von Mises a eu l'occasion de faire le point sur ce qu'on avait dit
sur le sujet de la monnaie jusqu'au début du XXème siècle, dans un
article de journal scientifique de 1917-18 (cf. ce texte de juin
2014).
Soit
dit en passant, on ne peut que regretter que les historiens de la pensée
économique fassent peu de cas de cet article (cf. Fand D.I. (1970), "A
Monetarist Model of the Monetary Process", Journal of Finance, pp. 275-289).
A cette occasion, il a pu remettre en cause l'idée absurde, infligée à
longueur de temps que "la monnaie était politique" et qu'elle devait
être monopole privilégié des hommes de l'état - ce propos est au cœur de
l'€uro...-.
Pour autant, il n'a pas mis le doigt sur la cause de la monnaie exprimée
en termes économiques, à savoir "amoindrir le coût de la situation
où chacun se trouve et le coût de son action d'échange avec quoi il essaye
d'amoindrir ces deux coûts".
Mises a fait référence à la notion de "pouvoir d'achat", ce qui
est, selon moi, une expression de rhétorique au mauvais sens du terme
(cf. ce texte
d'octobre 2014 ou celui-ci de mai
2015).
2. Le coût de sa situation économique.
En effet, pour changer la situation économique dont ils ne sont pas
satisfaits, pour amoindrir le coût qui lui est donné par chacun, les gens
agissent, mènent des actions étant donné à la fois l'abondance des actions
qui s'offrent à eux ou qu'ils imaginent, les méthodes et la succession
nécessaire d'une action l'une après l'autre.
Bref, les actions suivies visent à améliorer la situation a priori
insatisfaisante et à amoindrir son coût.
3. Le coût de l'échange.
Au nombre des actions, il y a l'échange de droits de propriété sur les
choses, le commerce avec autrui ou encore la catallaxie.
Comme toute action, l'échange est coûteux.
Mais cela a été en général mis à l'écart par les économistes ou bien
une hypothèse a fait en sorte que le coût de l'échange fût nul.
Il n'en reste pas moins qu'en pratique, dans le passé, les gens ont essayé
d'amoindrir le coût de l'échange (cf. ce texte de
février 2015), un coût nécessairement inférieur au coût de la
situation, en inventant diverses méthodes.
Exemplaire comme méthode a été la valeur qu'était l'"intermédiaire
des échanges" et les formes qui lui ont été données (de ce qu'on dénomme
"monnaie" au "commissaire priseur").
4. Le coût de la monnaie.
De forme exemplaire de l'intermédiaire des échanges est ce qu'on a dénommé
"monnaie".
Le sont aussi les formes de la monnaie qui, elles-mêmes, lui ont été
données par la suite par les gens.
Pour ne pas remonter trop loin dans le passé, disons les "pièces de
monnaie", les "coupures de billets en monnaie bancaires" et
les "comptes de dépôt bancaires".
En tant que "valeurs", marchandises, les formes de monnaie
avaient, chacune, un coût qui lui était donné par les gens et, à son
tour, ce coût de la monnaie ne pouvait qu'être inférieur au coût de
l'échange.
La liste des formes de monnaie qui ont perduré, s'est étalée dans le
temps.
Je dirai qu'elle a concrétisé un amoindrissement progressif tant du coût
de la monnaie que du coût de l'échange pour ne pas dire du coût de la
situation, autant d'expressions économiques peu utilisées par les théories en
vogue.
5. Remarques.
a) Traditionnellement, les économistes laissent de côté le coût de la
situation économique de chacun au bénéfice de la notion d'équilibre
économique général ou de celle d'équilibre macroéconomique.
b) Longtemps, ils ont fait connaître à la notion de coût de l'échange le
sort du coût de la situation.
Ces dernières décennies, sous l'anglicisme "coût de
transaction", les économistes français ont sorti sa définition du
mutisme ambiant.
c) Le coût de la monnaie a toujours animé les esprits mais sans que
ceux-ci utilisent la notion de coût, ni ne soient capables de le relier au
coût de l'échange, voire au coût de la situation.
Le "dada" des politiques et de leurs conseillers, à partir
de la décennie 1930, était de vouloir diminuer la cherté de la monnaie (cf.
Hicks par exemple) à leur façon.
6. Le mensonge.
Il n'en reste pas moins qu'il apparaît que, sitôt inventé, il y a donc
bien longtemps, les hommes de l'état ont fait valoir que ce qu'on dénommait
alors (pièces de) "monnaie" pouvait être l'objet de contrefaçon
(cf. Say).
Dans le but de protéger les gens contre la contrefaçon de la
monnaie (ce qui n'est jamais qu'un aspect du coût de la monnaie), ils ont
fait valoir que, selon eux, ils devaient en avoir la maîtrise.
Et il s'ensuivit que la "monnaie" fût un monopole privilégié et
son emploi ne pût être refusé par les gens.
Quelques siècles plus tard, les banquiers ont juxtaposé aux "pièces
de monnaie" monopolisées les coupures de billets en papier qu'ils
venaient d'inventer.
Même démarche des hommes de l'état qu'antérieurement: il fallait protéger
les gens contre la contrefaçon des coupures de billets.
Même méthode: ils ont donné à un banquier privilégié créé pour l'occasion
et dénommé "banque centrale" le monopole de l'émission des coupures
de billet, les autres banques existantes devenant "banques de second
rang" et étant mises sous tutelle de la banque centrale. .
C'est ainsi que, dans un premier temps, les "pièces de monnaie"
furent battues par le "monopole de frappe privilégié" et que, dans
un second, les coupures de billet qui leur ont été juxtaposées, ont vu leur
émission "planchée" par la "banque centrale",
monopole.
On sait la suite : des contrefaçons publiques monumentales à l'initiative
des hommes de l'état (incluant des périodes d'inflation) dont les
gens ont été les dindons, jusqu'au XXème siècle où les dernières
réglementations en date ont privé ceux-ci de toute liberté monétaire (cf. ce texte de mai
2011).
Et les hommes de l'état n'ont plus fait référence à la protection contre
la contrefaçon, mais aux effets économiques bienfaisants qu'ils imaginaient
qu'une "bonne politique monétaire" pourrait développer, idée au
moins aussi absurde que la précédente (cf. ce texte de mai
2015).
7. Le cas de l'€uro.
Ce qu'on dénomme "€uro" depuis 1999-2002 et que des gens
utilisent, peut-il être considéré comme ayant amoindri une fois encore les
coûts ?
On peut se poser la question (cf. ce texte de mai
2015) quoiqu'aucun politique, ni économiste officiel, ne l'évoquent.
a. La fusion.
Au départ, l'€uro a été le nom donné à une fusion de "monnaies
réglementaires", nationales, d'une partie des pays de l'Europe
géographique, en une nouvelle "monnaie réglementaire" régionale
(cf. ce texte
d'août 2016).
Mais les "monnaies réglementaires" nationales dont il est
question et qui nous situaient à la fin du XXème siècle, ont peu de choses à voir
avec les monnaies antérieures du début du siècle à cause des nouvelles
réglementations internationales et nationales que les hommes de l'état se
sont donnés au cours du siècle, sans doctrine.
Les arguments développés à propos de l'€uro sont donc en général sans
relation avec tous ces éléments, c'est-à-dire avec non seulement :
. son existence,
. les conditions qui ont présidé à son existence et
. les grandes réglementations monétaires antérieures
qu'on vient de préciser, mais encore avec
. les effets à moyen et long termes de ces dernières
qu'on peut laisser de côté, sauf à voir dans l'€uro l'un de ces effets.
On ne saurait laisser de côté, en effet, que l'€uro est encore le nom
donné à une - prétendue - "monnaie" régionale réglementée, obtenue
par fusion réglementaire de - prétendues - « monnaies »
nationales réglementées, i.e. de systèmes monétaires nationaux, aux termes du
traité de Maastricht (1992) et de ses codicilles:
- « prétendue » car si on respectait un minimum le sens des
mots, leur sens premier, par simple honnêteté intellectuelle, on devrait
parler de « substituts de rien bancaires » pour désigner une partie
de ce qu'il recouvre et non pas de monnaie,
- « régionale » car son monopole d'émission (banque centrale
tutelle des banques de second rang) est donné à un organisme à cheval sur
plusieurs nations, disposant, chacune, d'un Etat à budget voté annuellement
par ses parlementaires élus par ses citoyens, et, par statuts, indépendant de
ceux-ci.
On devrait parler de « monnaies » - monnaies entre guillemets
"." - pour désigner ces prétendues monnaies.
La fusion a été effectuée sur la base des taux de conversion décidés
eux-mêmes sur la base de l'observation des prix du marché des changes du
moment, d'abord en mai 1998, puis au 31 décembre 1998.
Il a été convenu que s’échangeraient contre 1 €uro :
Allemagne 1.95583 Deutsche Mark
Autriche 13.7603
Schilling
Belgique 40.3399
Franc belge
Espagne
166.386 Peseta espagnole
Finlande 5.94573 Mark finlandais
France 6.55957
Franc français
Grèce
340.750 Drachme
Irlande
0.787564 Livre irlandaise
Italie
1936.27 Lire italienne
Luxembourg 40.3399 Franc
Luxembourgeois
Pays-Bas 2.20371 Florin
néerlandais
Portugal
200.482 Escudo portugais
Source : O.C.D.E.
Selon certains, l'€uro apparaît ainsi comme un "commun
multiple" des prix de ces monnaies nationales les unes dans les autres,
de leurs taux de change, qui présente la caractéristique d'avoir été fixé à
l'unité et non pas d'avoir été le "plus petit" selon l'expression
arithmétique consacrée.
Soit dit en passant, à défaut,
et pour rester dans l'arithmétique, ce "commun multiple" va
devenir, lui, le "plus grand commun diviseur" - autre considération
arithmétique chère à certains ...- des pays de la zone €uro.
Les architectes de cette fixation auraient dû savoir qu'elle ne saurait
anéantir les actions humaines qui s'harmonisaient et avaient conduit à ces
prix observables des "monnaies" nationales réglementées les unes
dans les autres, variables d'un jour à l'autre.
A fortiori, ils auraient dû s'attendre à ce que ces mêmes actions
la missent à bas.
Bref, ils auraient dû renoncer à faire l'expérience.
Mais au lieu de cela, aujourd'hui, ils inventent un discours.
Dans le meilleur des cas, ne sont plus en question les taux de change des
"monnaies" nationales réglementées d'hier puisqu'ils ont été sinon
anéantis, du moins jetés au cachot par leurs soins.
A la place des actions de vous et moi qui y conduisent aujourd'hui de
façon sourde et ignorée, sont en jeu, au premier plan,
- les soldes comptables des budgets des Etats des pays de la zone euro ou
bien
- les "compétitivités"
des économies de ces pays réduites
* aux "coûts salariaux" nationaux ou, si on préfère
l'expression,
* aux "salaires
complets" nationaux, i.e. aux différents prix des marchés du travail
nationaux, lesquels ne forment pas un "marché unique" malgré les engagements
politiques pris dans le passé (cf. O.C.D.E.,
décembre 2012).
A cet égard, il y a une grande différence à signaler entre
- la réglementation instaurée en 1944 par les accords de Bretton Woods et
- la réglementation à quoi a donné lieu le traité de Maastricht (1992):
* avec l'une, les taux de change fixés restaient visibles,
* avec l'autre, ils ont été cachés comme jetés au cachot.
Avec l'une, on a admis a priori qu'ils pourrait varier si
nécessaire (à l'aide du Fonds monétaire international créé pour l'occasion),
avec l'autre, on l'a refusé ... a priori et on n'a pas crû bon de
créer d'organisme particulier en relation...
Mais c'étaient des voeux pieux.
On sait la suite : les accords de Bretton Woods ont été dénoncés en
1971-73 à cause des réglementations antérieures (à commencer par le F.M.I.),
mais le F.M.I. a perduré (cf. ce billet
de mars 2009).
Quant aux accords de Maastricht, près de dix ans après la création de
l'€uro (1998-2002), ont été mis en oeuvre
- la "facilité
européenne de stabilité financière", puis
- le "mécanisme
européen de stabilité", traité particulier...
et ce n'est vraisemblablement pas fini..., qui n'ont rien à envier au
F.M.I.
Les arguments tenus actuellement sur l'€uro ont comme grande originalité,
d'abord, d'être sans relation avec le fait qu'il n'existait pas il y a un
siècle, ni il y a un demi siècle, ni même il y a vingt ans...
Est-ce à dire que ce fait nouveau qu'est l'existence de l'€uro est sans
importance économique ?
On aurait tendance à le penser à entendre certains commentaires et à lire
certains rapports qui n'hésitent pas à mettre de côté cette réalité, à ne pas
s'intéresser aux effets économiques de l'existence de l'€uro et à suivre leur
idée.
b. La quantité d'€uro.
Certes, l'€uro existe sous des formes traditionnelles ("pièce... de
monnaie", coupure de billet en monnaie et dépôt bancaires) et les formes
en quantité - en "masse" comme certains le disent en France ...-
et en rendent compte les comptabilités bancaires (cf. par exemple les
agrégats monétaires M1 et M2, source : B.C.E.).
En proportion du produit intérieur brut (P.I.B.,facteur d'échelle emprunté
à la comptabilité nationale) des pays de la zone euro, on peut parler de
"demande unitaire d'euro", demande d'euro par unité de P.I.B. (cf. sources :
Eurostat,
Capital).
Mais ces existences de formes en quantités variables dont on parle - ainsi
que de leurs effets économiques mesurés (par exemple, l'inflation
dans la zone €uro et l'emploi
tant dans la zone €uro que dans l'Union européenne) - ne sauraient
l'emporter en importance économique sur la première, l'existence de l'€uro.
c. Un paquet de réglementations.
L'€uro est le fruit de règles de droit, de réglementations convenues entre
les gouvernements des Etats dans la décennie 1990 qui ont limité encore les
règles de droit en matière monétaire, et respectées ou non par la suite.
Au nombre de ces éléments, il y a l'obligation faite à vous et moi
de paiements en €uro des échanges et des impôts sur le territoire des pays
des Etats de l'euro et le privilège de monopole accordée à un organisme créé
pour l'occasion, à savoir la Banque centrale européenne (cf. sa déclaration
au 14 décembre 2012).
d. Pas d'innovation.
Bref, l'€uro existe pour cause de réglementations nouvelles en matière
monétaire, ce qui ne veut pas dire innovation...
Et les réglementations antérieures qui limitaient déjà les règles de droit
en matière de monnaie ne sauraient être passées sous silence comme si elles
n'avaient pas eu d'effet sur ce qu'il est (cf. par exemple ce billet de
septembre 2012).
Rien ne justifie de mettre tout cela de côté.
Et il conviendrait toujours de distinguer l'une de l'autre, à savoir:
. la question de l'existence de l'€uro,
. la question de l'existence sous telle ou telle forme,
. la question de l'existence en telle ou telle quantité,
. la question de l'existence du concept "€uro",
. etc.
et d'être sensible au fait que la "théorie de la monnaie"
dominante n'explique pas l'existence de la monnaie d'une façon satisfaisante.
e. Le concept "€uro".
S'agissant de l'existence conceptuelle de l'€uro, on peut se
demander, en passant, si l'€uro est ... aux choses rondes dans la nature (par
exemple, ballon) ce que l'amoindrissement du coût de l'échange est ... au
cercle.
Dès lors qu'on abandonne la rhétorique au mauvais sens du mot qui fait
parler de l'"argent" comme de ce qui "facilite les
échanges" (cas de la "théorie de la monnaie" dominante), il
faut reconnaître que le coût des actes d'échange présent que nous choisissons
de mener pour améliorer notre situation, est la raison d'être de ce qu'on
dénomme "monnaie" aujourd'hui.
Si le coût est estimé "trop élevé", on n'échange pas, il n'y a
pas échange, on n'a pas la capacité d'échanger, certains diront qu'"il y
a des obstacles ou des barrières".
Parce que l'existence de la "monnaie" contribue à diminuer les
coûts, on échange, l'échange devient possible, on acquiert la capacité
d'échanger, certains diront, en "mauvaise rhétorique", "on
abaisse les barrières, on surmonte les obstacles".
Encore faut-il avoir "en stock", i.e. "en esprit", en
particulier, le concept d'"acte d'échange" de vous et moi et ceux
de "coût de l'acte d'échange" et de "coût de la
situation" pour le comprendre.
Sinon, on est coincé.
f. Remarque.
En écrivant la proposition comparative sur l'€uro et les choses rondes
ci-dessus, j’ai fait une allusion implicite à la critique d'un propos de
Stuart Mill sur l'existence des objets soutenue par Henri Poincaré au début
du XXè siècle (cf. ce billet
de mai 2012).
Contrairement à ce qu'a écrit Mill, à savoir qu'en définissant le cercle,
on affirmait qu'il y avait des choses rondes dans la nature, Poincaré a expliqué
que l'existence du cercle était une considération mathématique et signifiait
l'absence de contradiction dans le raisonnement logique, rien d'autre.
Les objets empiriques (au nombre de quoi l'"amoindrissement des
coûts") n'étaient pas des objets mathématiques .
Pour cette raison, il faut être réservé sur l'application d'une
mathématique à un domaine de la pensée scientifique autre où, en
particulier, interviennent des objets empiriques, et a fortiori
sur ses interprétations.
8. Un dernier mot, provisoirement...
Jusqu’à présent, l’€uro a perduré non pour les fausses raisons assénées
par politiques et économistes officiels, mais parce que l’intermédiaire des
échanges qu’il cache a fonctionné, il y a eu amoindrissement des coûts de la
situation économique, de l’échange et de l’intermédiaire des échanges
lui-même.
L’inflation a été sinon basse, au moins inférieur à ce que pouvaient
craindre les gens.
Que sera l’avenir de l’€uro compte tenu de ces derniers faits ?
Tout dépendra des espérances de coûts et de l’inflation des gens, de ce genre http://ec.europa.eu/eurostat/tgm/table.do?tab...00&plugin=1
, assises sur les propos des prétendus « politiquement
indépendants », à savoir les membres du conseil d’administration de la
Banque centrale européenne et de leurs actions en matière de crédits dites
« politiques conventionnelles » et « politiques non
conventionnelles », nouvelle alternative monétaire irraisonnée (cf. target="_blank" http://www.ecb.europa.eu/mopo/implement/om...l/index.en.html).