Après le supermarché Amazon Go sans caissiers ouvert à Seattle, Cafe X et son barman-robot, une navette à Las Vegas qui opère sans chauffeur, c’est au tour de Bank of America de prendre le train de l’automatisation et des services sans personnel (ou à effectifs très réduits).
Bien sûr, il faudra toujours des banquiers pour faire tourner ce magnifique secteur. Mais, malheureusement ou heureusement c’est selon, ce métier va devenir de plus en plus rare, à l’instar d’autres professions menacées par la révolution technologique que nous vivons.
En France, rien que les agences bancaires du coin de la rue emploient environ 500 000 personnes, agences qui, disons-le, sont en cours de disparition. À la prochaines crise financière ou boursière, les grands réseaux fermeront massivement des agences.
Elles ne fermeront pas toutes d’un coup évidemment. D’abord les moins rentables et les moins utiles. On en gardera une par arrondissement ou pour quelques villes et villages, toutes les agences « secondaires » et autres « petits bureaux » vont vite devoir retrouver une autre vie.
Banquiers d’en bas, encore une fois, préparez-vous !
« Bank of America vient d’ouvrir 3 agences complètement automatisées le mois dernier. Dans celles-ci, les clients peuvent utiliser les DAB de la banque, ainsi que tenir des vidéoconférences avec des employés situés dans d’autres agences, d’après les déclarations de la porte-parole de la banque Anne Pace.
À l’instar de bien d’autres banques américaines, Bank of America a réduit durant ces dernières années le nombre total de ses agences afin de baisser les coûts, même s’il y a encore des ouvertures d’agences pour toucher des marchés soigneusement ciblés. Ces nouvelles agences sont habituellement plus petites et se reposent davantage sur la technologie. Elles ont pour objectif principal de vendre des crédits hypothécaires, des cartes de crédit et des crédits auto plutôt que de traiter de simples transactions comme l’encaissement d’un chèque.
Pace a déclaré qu’il existe une agence complètement automatisée à Minneapolis et à Denver, des marchés relativement neufs pour la division particuliers de la banque. Ces agences sont quatre fois plus petites qu’une agence normale. (…) »