Rien de nouveau ici, seulement un rappel que les risques
systémiques sont inhérents à la structure bancaire Anglo-Américaine au sein de
laquelle l’argent des déposants est entremêlé aux intérêts spéculatifs des
banques.
La révocation de
Glass-Seagall a dénudé l’individu moyen de
protections essentielles et efficaces contre les pertes. Les choses ne seront
désormais plus les mêmes.
Tout dépôt
bancaire excédant les limites garanties encourent de graves risques en cas de
nouvelle crise financière.
Cette exposition
peut inclure du capital que vous pensez posséder, mais dont vous ne savez
rien de l’endroit où il se trouve réellement et de la manière dont il est
géré. Elle peut inclure les fonds de pension et d’assurance maladie, les
assurances vie, les rentes viagères et ainsi de suite.
Le cas « MF
Global » s’est montré très instructif quant à la manière dont les dépôts
en liquide et les actifs physiques soutenus par des titres de propriété
peuvent venir en aide au système bancaire en cas de crise.
Il n’existe pas
de risque zéro, mais il existe toutefois plusieurs niveaux de sûreté.
Il pourrait vous
être utile de considérer que lorsqu’éclatera le prochain mouvement Occupy Wall Street et qu’il demandera des réformes, vous
pourriez ne pas rester en retrait mais vous joindre aux railleries
orchestrées des porteurs d’eau des 1%.
Simplifiez,
rationalisez, organisez.
Demandez des
réformes sensées, utiles et sincères. Demandez la transparence des systèmes
politique et bancaire.
‘L’objectif est de déterminer des stratégies de résolution
qui pourraient être mises en place dans le cas de la faillite d’une ou
plusieurs institutions financières qui occupent un rôle important dans notre
juridiction respective. Ces stratégies de résolution devront pouvoir
maintenir les opérations importantes et contenir les menaces à la stabilité
financière.
Elles devraient également faire porter les pertes aux
actionnaires et aux créditeurs non-assurés du groupe, ce qui permettrait
d’éviter un plan de sauvetage financé par les contribuables. Ces stratégies
devront être assez robustes pour supporter une mise en œuvre
transfrontalière.
Tant que les bail-in peuvent assurer la continuité des
opérations et la préservation de valeurs, les pertes des dépôts garantis
seront moins importantes qu’en cas de liquidation. Les déposants assurés
demeureront non-affectés.
Les dépôts non-assurés seront traités à la manière
d’obligations jugées similaires par le processus de résolution, qui devra
être mis sur papier’.