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Cours Or & Argent

Comment Goldman Sachs a b… le Ghana et provoqué la faillite d’Ashanti

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Extrait des Archives : publié le 22 avril 2010
673 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Histoire de l'or

Ghanaweb présente dans son édition du mois d’avril 2010 l’histoire suivante, « How Goldman Sachs Screwed Ghana », qui relate comment Goldman Sachs aurait provoqué, et aurait  profité de la faillite d’une des plus grosses sociétés minières au monde.


Goldman Sach, l’institution financière mondiale sur laquelle pèsent des allégations d’escroquerie, possède une longue tradition de préparation de ses clients à la chute…mais aussi de récupération de profits considérables.


Voici l’histoire qui relate la manière dont cette banque mondiale d’investissement et société de placements a ruiné le Ghana.


En 1998, Ashanti Gold était la 3ème plus importante compagnie minière du monde. La première société « noire » sur le London Stock Exchange, Ashanti venait juste d’acquérir la mine de Geita en Tanzanie mettant Ashanti en excellente position pour devenir encore plus grande. Mais en mai 1999, le département du Trésor de Grande-Bretagne décidait de vendre 415 tonnes d’or provenant de ses réserves. Avec tout cet or inondant le marché, le cours de l’or commença à décliner. En août 1999, le cours de l’or était tombé à 252 $ l’once soit le cours le plus bas des vingt dernières années.


Ashanti s’est tourné vers ses conseillers financiers –Goldman Sachs- pour prendre conseil. Goldman Sachs a recommandé à Ashanti de vendre une grande partie de sa production à terme pour se protéger contre les variations de cours en « pariant » ainsi sur la continuation de la baisse du cours de l’or.


Mais Goldman était bien plus que simplement le conseil d’Ashanti. C’était aussi la société vendeuse de ces contrats de vente à terme et elle encaissait une commission sur chaque vente. Sans compter qu’elle-même était un des principaux vendeurs d’ors mondial.


En septembre 1999 (un mois plus tard), 15 banques centrales européennes (avec lesquelles Goldman avait des relations professionnelles) ont  provoqué la surprise générale en annonçant que toutes les 15 cesseraient de vendre de l’or sur les marchés mondiaux pendant 5 ans. Cette nouvelle a immédiatement provoquer une hausse de l’or.  Le 6 octobre le cours était remonté à 362 dollars l’once.


Ashanti était en difficulté. Sur le conseil de Goldman, la société avait parié sur des cours de l’or à la baisse et avait conclu des contrats de ventes d’or  à terme à un cours inférieur. Ces contrats étaient détenus par un groupe de 17 autres banques. Ashanti était forcée d’acheter de l’or à un cours supérieur à celui des contrats qu’elle avait signés et de vendre à un cours inférieur.


Le résultat ? En quelques semaines, Ashanti avait engrangé 570 millions de pertes et devait supplier ces 17 banques de ne pas exiger l’exécution de ces contrats.


Qui servait de négociateur entre les 17 banques et Ashanti ? Goldman Sachs. La même société qui avait structuré les contrats vendus à Ashanti et qui avait réalisé un profit pour leur vente.


La faillite d’Ashanti avait conduit à un effondrement du cours de ses actions, de 25$ par action à moins de 5 dollars, 4,62$ par action. Des milliers d’investisseurs – et le rédacteur de ce rapport y compris- ont perdu leur investissement presque du jour au lendemain puisqu’Ashanti fut déclarée non-solvable.


A la fin (en 2003), Ashanti dut se revendre à son plus gros rival africain AngloGold, une société britannique dont le siège est en Afrique du Sud, et qui l’a rachetée pour une poignée de figues.


La destruction d’Ashanti Gold par Goldman Sachs était cousue d’escroqueries et de conflits d’intérêts : Goldman Sachs a servi de conseil financier pour Ashanti. Goldman Sachs a profité des contrats de vente à terme qu’elle avait mis en place et vendus pour Ashanti, elle a été impliquée dans la manipulation des cours de l’or desquels ces contrats dépendaient et elle représenta les créditeurs d’Ashanti quand les contrats vinrent à faire défaut.  Goldman Sachas a profité en tant que conseil financier de la société dont elle finalement a revendu la dépouille pour quelques cents par dollar.



Nicolas Flamel

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Goldman Sachs finance la prostitution des mineures…

Cela fera certainement plaisir aux travailleurs d’Arcelor et de Florange de savoir que Lakshmi Mittal fait partie du Conseil d’Administration (Board of Directors) de la banque Goldman Sachs !!!

Goldman Sachs, la plus pourrie des banques. Au menu du jour, le trafic des prostituées mineures. L’info ne vient pas d’un site alter, allumé à l’anti-US primaire, mais du New York Times de ce samedi, et sous la signature d’un journaliste de renom, Nicholas D. Kristof.

Kristof écrit : « La plus grande plateforme du trafic sexuel de jeunes filles mineures aux Etats-Unis semble être un site Internet appelé Backpage.com ». Ce site gère les annonces pour les escort girl. Mais écrit Kristof, Backpage joue un rôle majeur dans la prostitution des mineurs. Le journaliste fait état de nombreuses démarches de la justice et de parlementaires, et il évoque notamment une affaire judiciaire en cours à New York concernant une jeune fille de 15 ans « droguée, ligotée, violée et vendue à travers Backpage »


Ce véritable magasin de femmes et de fille est la propriété de la société Village Voice Media, et comme pour nombre de sociétés US, il est difficile d’en connaitre les propriétaires. C’est sur cette question que Kristof a enquêté… et a trouvé : « Nous avons résolu le mystère. Il apparaît que les vrais propriétaires incluent des sociétés financières, parmi lesquelles figure Goldman Sachs dans une proportion de 16% ».

Kristof raconte que, lorsque la banque a appris qu’il enquêtait sur le sujet, elle s’est activée pour vendre ses actions, et elle l’a appelé vendredi après midi pour lui dire qu’elle venait de signer la fin de sa participation à la direction du site.

Andrea Raphael, porte-parole de Goldman Sachs, plaide comme un voyou de seconde zone : « Nous n’avons eu aucune influence sur la conduite de cette compagnie ». Donc, en gros, « on est planté jusque là, mais nous ne sommes que de misérables financiers, sans pouvoir de décision ».

Mais Kristof précise que Scott L. Lebovitz, l’un des managing directors de Goldman, a siégé pendant quatre ans au conseil d’administration de Village Voice Media, jusqu’en 2010.

Un repentir ? Tu parles ! A cette époque, la situation leur est apparue intenable… car après des enquêtes judiciaires, le Congrès avait lancé les premières enquêtes sur cette société. Scott L. Lebovitz s’est cassé, mais le fric est resté !



Village Voice Médias annonce être vigilant pour écarter les annonces des trafiquants, mais c’est une juste une plaisanterie. L’État de Washington vient d’adopter une loi prévoyant des sanctions pénales qui seraient applicables si Backpage publie des annonces sans vérifier l’âge des femmes, loi qui s’annonce d’application délicate du fait de la protection de la vie privée.

Kristof conclut : « Ainsi, depuis plus de six ans Goldman détient une participation importante dans une société connue pour ses liens avec le trafic sexuel, et a siégé parmi les dirigeants de l’entreprise pendant quatre ans. Il n’y a aucun indice pour dire que Goldman a utilisé sa participation au capital pour pousser Village Voice à abandonner annonces d’escort girl ou à vérifier l’âge des jeunes femmes ».

Comme je suis moins modéré que Nicholas D. Kristof, je conclurai en disant que les dirigeants de cette banque sont des fumiers.



Un article de Gilles, publié par le-vrai-gouvernement-mondial.blogspot.be relayé par Jacques pour SOS-planete

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Bankters à l'image de leur impérialisme.
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PLOECKS HORS DE MA VUE - 23/06/2013 à 10:01 GMT
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