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Cours Or & Argent
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Des bienfaits de l’ouverture économique

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Publié le 13 novembre 2012
978 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Rubrique : Or et Argent

 

 

 

 

On entend souvent dire que la « mondialisation » est toute relative car l’essentiel des échanges internationaux est concentré entre pays industrialisés, le reste du monde étant de facto exclu de cette intégration croissante des économies.


Plus qu’un simple rappel des faits, une telle affirmation constitue généralement un jugement de valeur : on entend pointer du doigt que les « pays riches » se comportent comme une sorte de club fermé, voire de groupe privilégié laissant le reste de la planète sur le bord de la route du développement.


Il y a là, si l’on y réfléchit une seconde, une contradiction manifeste. Les contempteurs de la mondialisation, qui supposent ici que celle-ci est source de richesse, prétendent en effet par ailleurs qu’elle est source d’appauvrissement (délocalisations vers les pays à bas salaires pour les pays anciennement industrialisés, exploitation pour les populations des pays émergents…)


Mais tel n’est pas le seul problème de cette critique. Certes, les échanges internationaux se font au sein de cercles restreints et fermés. Le dernier rapport de l’Organisation mondiale du commerce souligne ainsi que les États-Unis, la Chine, et l’Allemagne représentent à eux seuls 1/3 du commerce international de marchandises, alors que l’Afrique entière en représente moins de 1%.


Il n’y a là rien de bien étonnant.. Les pays les plus riches sont en effet ceux dont la production et les revenus sont les plus importants. Il est donc logique que ceux-ci soient la source de l’essentiel des exportations et des importations.


Certes, la concentration est extrême, comme le révèle la carte ci-dessous, réalisée par une équipe de mathématiciens allemands, représentant les parcours annuels des différentes routes maritimes de la planète pris par des cargos. Ceci est particulièrement significatif puisque 90% du commerce international fait appel à ce mode de transport. . Or, elle indique clairement que l’Amérique du Nord, l’Europe de l’Ouest, et l’Asie-Pacifique sont l’alpha et l’oméga de la mondialisation.







Mais, quelle est la raison de cette énième application du principe de Pareto, selon lequel 80% des effets (ici, les échanges internationaux) tendent à venir de 20% des causes (ici, les pays développés) ?

L’explication est-elle, comme on le suppose d’habitude, que la mondialisation est injuste, une sorte de macrocosme des rapports entre « classes » existant au sein de chaque nation ? Ou plutôt que la mondialisation est juste, car elle récompense ceux qui la développent?


Face à ce constat, deux interprétations sont en effet possibles. La première consiste à déplorer que les « pays riches » accaparent le commerce international (comme si ceux-ci se réservaient une sorte de ressource globale). L’autre consiste à montrer que les pays les plus riches sont ceux qui échangent le plus entre eux, depuis le plus longtemps, bref, ceux qui n’ont pas hésité à miser sur la mondialisation (les échanges internationaux) pour se développer.


Pour illustrer que tel pourrait être le cas, comparons les performances économiques du Kenya et de la Corée du Sud depuis 1960.







À l’époque où l’un gagnait son indépendance et l’autre sortait de la guerre, les deux pays étaient dans des situations comparables. En 1960, le PIB/habitant était de 95$ au Kenya, et de 92$ en Corée du Sud. Cinquante ans plus tard, pourtant, le PIB/habitant était de 795$, au Kenya… et de $20,757 en Corée du Sud.

De ce fait, la Corée du Sud est aujourd’hui considérée comme un pays développé, et participe largement au commerce international, alors que le Kenya est un pays relativement pauvre et « exclu » des échanges internationaux. Mais la raison en est que la Corée du Sud a choisi, après la guerre, de s’insérer dans le commerce international, alors que, après son indépendance, le Kenya a rapidement opté, comme de nombreux pays d’inspiration socialiste, pour une politique dirigiste et protectionniste de « substitution aux importations. »


Aujourd’hui encore, le taux d’ouverture du Kenya (mesuré par le ratio exportations/PIB) est en dessous de 16%, alors que ceui de la Corée du Sud frôle les 45%. À elle seule, la Corée concentre 4% des exportations mondiales, contre 0,00025% pour le Kenya, dont la population est pourtant comparable (0,005% de la population mondiale.)


Les coréens sont ainsi 18 fois plus riches que les kenyans, avec 90% de taux d’emploi en plus, et 26% d’inégalités sociales en moins. Leur espérance de vie est de 20 ans supérieure, et leur risque de mourir en bas âge 92% inférieure.


Cela n’est ni l’effet du hasard, ni celui d’injustices globales mais in fine la conséquence de choix politiques favorables, ou défavorables, à la liberté économique et au développement.


Certes, il ne s’agit ici que de deux pays. Mais la comparaison serait la même dans n’importe quel autre cas. On a ainsi tendance à oublier la situation des pays aujourd’hui les plus développés à la fin de la seconde guerre mondiale, quelques années avant la signature des accord du GATT et le coup d’envoi de la mondialisation contemporaine.


Du point de vue de leurs populations, comme de leurs infrastructures, des pays comme l’Allemagne, le Japon, ou la France étaient dévastés. Aujourd’hui, ce sont certains des pays les plus riches du monde.

Pour prendre le cas de la France, son PIB/habitant était, en 1946, largement inférieur à ceux de l’Argentine, du Chili, de l’Uruguay,  ou encore du Venezuela. Aujourd’hui, il est à peu près double.


On objecte souvent à ce genre de mise en perspective que l’Europe de l’Ouest a bénéficié du Plan Marshall. Mais, en dollars de 2011, celui-ci s’est monté, pour l’ensemble des pays concernés, à 120 milliards de dollars, étalés sur 3 ans, soit environ 40 milliards. C’est le montant annuel de l’aide internationale américaine depuis 60 ans et on n’a pas vu dans les pays concernés un développement économique comparable à celui de l’Europe de l’ouest. 


Ce n’est certainement pas l’aide mais plutôt le développement des échanges internationaux, à savoir la mondialisation qui expliquent la prospérité des pays riches.  


 

 

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Jérémie Rostan enseigne la philosophie et l'économie à San Francisco. Il est l'auteur, en plus de nombreux articles pour mises.org et le quebecois libre, de guides de lecture aux travaux de Condillac et de Carl Menger, ainsi que d'un ouvrage , Le Capitalisme et sa Philosophie, et de la preface a la reedition de l'ethique de la liberte de Rothbard (Belles Lettres)
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Cet article est une fois de plus, comment dire, surprenant...on va le dire comme cela. Puis non, appelons un chat un chat, cet article est nul.

Ceux qui critique la mondialisation en occident se moquent bien de savoir si elle profite plus aux pays développés qu'aux PVD. Ils ont le sentiment, à tort ou à raison que le niveau de vie des classes moyennes (c'est à dire leur condition de vie) se dégrade proportionnellement à l'ouverture des frontières aux échanges internationaux sans droits de douane et sans quotas.

Donc, Rostan pose la problématique de manière différente, et se concentre sur l'inégalité faussement prétendue des bienfaits de la mondialisation entre pays développés et PVD.
Preuve à l'appui, il compare les évolution du PIB/habitant de la Corée du Sud et du Kenya. Pourquoi ne pas comparer les évolution du PIB de la GB et de la Moldavie? L'exemple serait tout aussi judicieux du point de vue de l'analyse. Rostan veut nous montrer que le taux d'ouverture de la Corée est largement supérieur à celui du Kenya. CQFD, plus on est ouvert, plus ça marche.
La pauvreté analytique d'une telle causalité appelle à plusieurs commentaires pas tous bienveillant.

-Pourquoi le Kenya? Un des rares pays d'Afrique sans matières premières. Si vous regardez par exemple la Côte d'Ivoire, vous voyez qu'à la grosse louche, les exportations 2011 représente presque 50% du PIB 2008. Désolé, pour le décalage des exercices, mais il s'agit simplement de montrer des ordres de grandeurs. Donc on voit bien que selon les critères Rostanien, l'économie de la Côte d'Ivoire devrait connaître une croissance du PIB plus importante sur longue période.
On aurait également pu prendre l'exemple de la Libye, mais j'y reviendrais.

-Pourquoi calculer le taux d'ouverture d'une économie par le rapport "exportations/PIB". Les importations ne rentrent pas en compte dans le taux d'ouverture d'une économie? La réponse est dans les chiffres. Le Kenya importe plus de 2 fois ce qu'il exporte. Bref, ses importations représentent à peu près 30% de son PIB, à peu le même rapport que celui de la Corée.

-Pensez-vous qu'au sortir de la guerre 39-45, les économies du Kenya et de la Corée du Sud étaient comparable du point de vue de la connaissance et du progrès technologique? Je rappelle que la Corée du Nord, pays totalement fermé et dirigé par des fous de père en fils a développé l'arme nucléaire et dispose de missile longue portée. Je pense que les ingénieurs coréens et kenyans apres 1945 n'étaient pas du même niveau. Les comparer n'est pas pertinent
etc, etc...

Cet article ne prouve rien. Il ne répond à aucune interrogation que peuvent avoir ceux qui doutent de la mondialisation. Pourquoi? Parce que comme je le disais au début de mon commentaire, ce qui importe aux occidentaux, c'est de voir la disparition de la classe moyenne et l'appauvrissement des prolétaires disposant d'un travail.
Alors pourquoi la mondialisation ne remplit-elle pas ses objectifs? C'est une vaste question qui mérite une analyse un peu plus objective et pertinente. On remarquera tout de même que les BRICS ne cherchent qu'à s'affranchir du dollar, du FMI et de la présence militaire US. Présence militaire que vous défendez ardemment.

Si l'on regarde l'exemple de la Libye. On a un pays de type socialiste mais très ouvert selon vos critère : exportation/PIB de 40%. Si l'on regarde les données macro-économiques, elles sont à faire pâlir tous les gouvernements occidentaux importations = 15% du PIB, dette publique = 4% du PIB, excédents des recettes fiscales de 20% du PIB.
En résumé, un pays qui profite à plein de la mondialisation, mais dont les USA ne sont que les 8ème fournisseurs et qui se fait abattre et détruire, tout comme l'Irak, la Serbie, la Syrie, l'Iran, Cuba etc...des pays qui aimeraient bien profiter eux aussi de la mondialisation.
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Pour un argumentaire plus général, non peut se reporter au célèbre travail de la Heritage Foundation. Celle-ci établit clairement chaque année
une corrélation entre ouverture économique et prospérité.
Voir par exemple le lien suivant,où l'on lit :
"one World Bank study found that increased integration into the world economy from the late 1970s to the late 1990s by 24 developing countries with over 3 billion people led to higher growth in income. These countries achieved average growth in income per capita of 5 percent per year in the 1990s. 5

By contrast, the non-globalizing nations have seen poor economic growth of only 1.4 percent on average in the 1990s, and many saw negative growth. The losers in the age of globalization are the countries that refuse to embrace the international market"

http://www.heritage.org/research/lecture/economic-freedom-the-path-to-african-prosperity

Pour le reste, vos objections sont peu crédibles: comment la mondialisation nuirait-elle aux classes moyennes? Croit-on vraiment que ce sont elles que
les populations des pays émergents concurrencent?
N'est-il pas évident qu'elle bénéficie de l'extension des marchés des entreprises, des emplois créés par les IDE, des baisses de prix, etc?
Cela ne veut pas dire qu'elles prospèrent allègrement au total. Mais c'est que la mondialisation n'est pas le seul facteur.

Pour ce qui es t du critère exports / PIB, c'est celui qui est pertinent pour savoir si une économie a cherché à se développer en s'insérant dans la mondialisation,
c'est-à-dire en produisant pour l'exportation (alors que le Kenya a fait le choix de la substitution aux importations après son indépendance.)

La comparaison avec la corée est pertinent parce que les pays étaient à des niveaux comparables. Il n'y avait pas plus d'ingénieurs brillants en masse en république de corée
qu'au kenya... D'ailleurs des ingénieurs seuls ne servent à rien sans capital pour intégrer le progrès technique.
Pour la corée du nord, vous rigolez j'imagine. Ce pays a développé l'arme nucléaire en l'achetant aux pakistanais, et en consacrant la quasi de la totalité de ses recettes à l'armée.
Pas du tout la preuve d'une avancée des coréens après guerre. La preuve : 15 ans après , ils étaient toujours moins riche que le kenya.

Enfin, vous avez mal lu l'article:je ne compare pas pays développés et PVD, mais deux pays au cours du temps, partis d'une base comparable, mais
parvenus à des résultats très différents en raison de leur choix pour /contre l'ouverture économique.

PS. La corée du sud n'a pas plus de ressources naturelles que le kenya...ou le japon, hong-kong... cela n'a pas entravé son développement.
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Moi je ne cherche pas à démontrer que la mondialisation est une bonne ou une mauvaise chose. Je me borne à montrer que votre argumentaire chiffré est mauvais. L'exemple de votre taux d'ouverture est explicite.

De plus, je ne vit pas dans un PVD et je parle des classes moyennes des pays occidentaux. C'est enfoncer une porte ouverte que de dire que la classe moyenne naissante chinoise, indienne etc bénéficient de l'ouverture de ces pays au commerce international. Le commerce est une bonne chose lorsqu'il est pratiqué dans les règles de l'art, c'est à dire avec des règles et des mécanismes d'ajustement. Ce qui nuit aux classes moyennes de la majeur partie des pays occidentaux c'est aussi bien des causes structurelles indépendantes de la mondialisation, mais surtout un défaut d'ajustement des déséquilibres par le taux de change.

Le cours du yuan n'est pas flexible en dehors d'une marge de fluctuation, c'est un grave problème.
Le cours du dollar est bidouillé, c'est un grave problème.

On peut chercher à tout mesurer. Il y aura un chiffre à l'arrivée. Mais est-ce que ce chiffre est juste et pertinent, c'est un autre problème qui n'a pas l'air de vous inquiéter.
Je vous conseille de regarder Olivier Delamarche sur BFM, ça vous montrera un peu comment faire du bon boulot lorsqu'on se dit économiste. Et je ne crois pas que Delamarche soit anti-mondialisation. Il est simplement compétent, logique et analyste critique.

Vous, vous êtes lobbyiste. Mais pas économiste.
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Je m'efforce d'être courtois avec les gens. En général, et à plus forte raison lorsqu'ils prennent la peine de me lire, et plus encore de commenter.
Mais je dois dire que vous y allez un peu fort.

Oser me dire "pas économiste" quand vos commentaires montrent de votre part un manque de maîtrise des connaissances de base de la science économique...
Je ne parle pas là de points sur lesquels on peut ne pas être d'accord, y compris les coûts et bénéfices de la mondialisation.
Je parle de concepts neutres, de simples définitions et mécanismes sur lesquels les économistes s'entendent, qu'ils soient marxistes, keynésiens, monétaristes, ou quoi que ce soit.
Il en est ainsi, par exemple, de ce que vous dites plus bas sur les délocalisations.

Vous écrivez ainsi : "Si demain un chef d'entreprise décide de fermer ses usines en France, car pas assez compétitives ou pas assez rentables, et ré-ouvre une nouvelle société en Chine qui exportera ses produits en Hollande, qui les redistribuera partout en Europe, je me demande bien comment vous allez appliquer cela dans votre formule...Non applicable, allez hop, circulez y'a rien à voir, c'est pas une délocalisation. (de toute façon, comment voulez-vous que l'organisme qui calcule ce qui est incalculable puisse avoir l'info!)"

Or vous démontrez là une double ignorance. Je n'emploie pas ce terme comme une insulte: personne n'est tenu de tout connaître, par exemple la définition d'une délocalisation.
Mais, quand on ignore quelque chose, il faut au moins ne pas se fonder sur la compréhension confuse que l'on a pour affirmer que d'autres se trompent, et encore moins affirmer
que c'est son contradicteur qui est ignorant (alors que c'est pour lui une simple connaissance professionnelle.)
Donc, si une entreprise ferme une unité de production dans un pays et en ouvre une autre "à la place" à l
étranger, pour reprendre votre exemple, c'est bien une délocalisation. C'est même la textbook definition. Et celles-ci sont faciles à comptabiliser. Il existe une définition plus large
des délocalisations, mais celles-ci n'incluent jamais ce dont vous parliez au départ, à savoir les entreprises faisant faillite en raison d'un manque de compétitivité.
Par définition, si c'est l'entreprise qui ferme, elle ne peut pas délocaliser sa production à l'étranger, puisqu'elle ne produit plus.


Pour ce qui est des classes moyennes, je parlais bien de celles des pays développés, comme cela était clair dans le fait que je dise qu'il n'était pas crédible que celles-ci
voient leurs emplois délocalisés vers des pays à bas salaires.
Les classes moyennes des pays développées profitent évidemment de la mondialisation--dans tous ses aspects. Ce sont eux que les entreprises qui délocalisent emploient, dans le même temps,
sur le territoire national où elles développent des activités à forte VA. Ce sont eux qu'emploient les entreprises étrangères s'implantant en France. Ils bénéficient également
du bas prix des importations.
Ceux qui sont en partie victime de la mondialisation sont les travailleurs peu qualifiés des pays développés. Pas les classes moyennes.

J'ajoute, tout de même, que c'est un principe xénophobe que de préférer le sort des résidents de son pays à ceux des autres. Un homme un valant un autre, si le sort des
travailleurs peu qualifiés des pays développés permet une prospérité graduelle pour les masses des pays pauvres, cela reste un gain net. Eh oui, ce sont bien les libéraux qui
se soucient véritablement du sort des masses laborieuses et pauvres, et les critiques de la mondialisation qui défendent les intérêts d'une caste privilégiée.

Pour ce qui est des taux de change, c'est une autre erreur de votre part. Objectivement je veux dire: un manque de connaissance.
Le fait que la monnaie chinoise soit sous-évaluée est évidemment très bénéfique aux pays développés. Cela implique tout d'abord que nous leur achetons moins cher, ce qui élève notre pouvoir d'achat.
Cela implique ensuite que la Chine finance en partie notre dette publique, donc en allège la charge.
En fait, cela signifie que la Chine prive sa population d'une partie des fruits de leur travail et l'offre gratuitement à ses partenaires économiques. C'est là une stratégie dont je ne dis pas que je la trouve
bonne en soi. Mais on ne peut pas dire qu'elle soit un problème pour nous.
On pourrait croire qu'elle rend nos exportations non-compétitives, et donc nous "saigne" de nos emplois. Mais cela n'est pas vrai.
Les pays développés ont
des avantages comparatifs dans des productions pour lesquelles la compétitivité est essentiellement hors-prix, et requérant beaucoup de capital. Ces emplois-là, les bons emplois
que la mondialisation permet de multiplier, ne sont pas menacés par le cours du yuan. Celui-ci a pour effet de rendre le travail chinois moins cher, mais pas plus productif; et il rend les capitaux fixes
plus chers pour les entreprises chinoises.
Pour le dire le plus simplement du monde, croire que les chinois bénéficient de la faiblesse du Yuan parce qu'elle booste leurs exportations est comparable au fait de croire
qu'un magasin de centre-ville fait une concurrence illégale aux autres parce qu'il donne presque gratuitement ses produits au lieu de les vendre. Certes, il en écoule beaucoup, mais cela rapporte peu.
Quant à ses concurrents, ils ont intérêt à se concentrer sur d'autres produits, que les habitants de la ville ont les moyens d'acheter grâce aux économies permises sur les produits quasi gratuits,
et que les propriétaires de ces magasins pourront eux aussi échanger contre un grand nombre des produits abandonnés.
L'illusion est de croire qu'il existe un stock limité de choses à produire, et que la chine en accapare une part illégitime en biaisant sa monnaie. Au contraire, cette pratique signifie qu'elle accepte
de produire beaucoup pour peu, ce qui permet faux autres de produire de nouvelles choses à grand profit.
Évidemment, tout dépend alors de la capacité des autres à s'adapter, ce qui implique de l'esprit d'entreprise, et des conditions politiques favorables à la liberté économique--que nos gouvernements n'offrent pas suffisamment,
et c'est là le problème.

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Ca doit être ça alors, je ne comprends pas grand chose à l'économie. C'est drôle, parce que j'ai été 2 fois major de ma promotion en...sciences éco et en finance. Donc vous pouvez lancer tous les écrans de fumée que vous voulez, j'y ai au moins appris à tenir un raisonnement économique cohérent et à reconnaître si mon interlocuteur tient un raisonnement économique cohérent, et dans quel cadre d'analyse il se place.

"Je parle de concepts neutres, de simples définitions et mécanismes sur lesquels les économistes s'entendent, qu'ils soient marxistes, keynésiens etc..." Je doute fort que vous vous y entendiez en macroéconomie Monsieur. Je demande à voir. Pas plus qu'en finance international, qu'en comptabilité privée ou national, qu'en micro etc...
L'histoire de la pensée économique, je pense que vous maîtriser, mais ça s'arrête là. Mais cela ne suffit pas pour faire un économiste.

Pour ce qui est du manque de courtoisie et du fait que j'y aille un peu fort, je vous l'accorde, et je m'en excuse. Mais le fond est là, monsieur Rostan.
Vous êtes un imposteur. Désolé de le dire de cette manière, mais c'est votre précédent article sur les dépenses militaires américaines qui m'a ouvert
les yeux. Vous sortiez de par votre discours de tout raisonnement économique classique cohérent. Et vous ne le voyez même pas...

Lorsque vous dites, par exemple "Le fait que la monnaie chinoise soit sous-évaluée est évidemment très bénéfique aux pays développés" montre
que vous ne comprenez pas grand chose aux raisonnements économiques. Lorsqu'on laisse le marché fonctionner correctement, une monnaie
sous-évaluée s'appréciera d'elle même. Un économiste se revendiquant de l'école autrichienne devrait savoir cela tout de même (sans vouloir faire
preuve de manque de courtoisie).

Pour le reste je ne voit pas l'intérêt de répondre à vos arguments, ça part dans tous les sens et cela s'éloigne du sujet.
Un petit dernier tout de même. Quand vous commencez votre phrase par "Pour le dire le plus simplement du monde, croire que les chinois bénéficient de la faiblesse du Yuan parce qu'elle booste leurs exportations...", comment voulez-vous que j'ai la force de lire la fin de la phrase ? C'est une évidence que la faiblesse du yuan booste leurs exportations. Les chinois le savent, les américains le savent et la terre entière le sait. Donc vous commencez votre phrase par nier une évidence, ce qui suit pourrait être une citation d'un prix nobel que l'ensemble de la phrase serait quand même à jeter à la poubelle.
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"Le fait que la monnaie chinoise soit sous-évaluée est évidemment très bénéfique aux pays développés" montre
que vous ne comprenez pas grand chose aux raisonnements économiques. Lorsqu'on laisse le marché fonctionner correctement, une monnaie
sous-évaluée s'appréciera d'elle même.

Quel rapport? Elle s'appréciera parce que les chinois n'auront pas le genre de comportements que leur impose leur gouvernement, comme celui de placer une
telle part de leur épargne en Treasuries.
Cela ne change rien au fait qu'une telle manipulation est bénéfique aux pays développés.

Pour ce qui est de l' "évidence" dont vous parlez, je vous croyais plus critique que cela.
Les méfaits de la sous-évaluation du Yuan est présentée comme une "évidence" par les politiciens occidentaux en mal d'excuses, et vous tombez dans le panneau.

PS, ne pas répondre en prétendant que "ça part dans tous les sens" est un peu facile.
En quoi la manière dont je rectifie ce que vous dites sur les délocalisations part-il dans tous les sens?
Vous vous être trompé sur ce terme je crois. Je pointe ce fait, et vous n'en tirez pas les conséquences quant à l'objection
dans laquelle vous référiez à ce phénomène.

Pour ce qui est de s'y connaître en micro, etc. vous vous discréditez en "doutant" sans aucun élément à l'appui.
De nouveau, je vous trouve mal placé: de quelle hauteur jugez vous de cela alors que vous-même semblez ignorer la définition d'une délocalisation telle qu'enseignée
dès le lycée??

PS, vous qui doutez de mon austrianisme, et jugez ridicule de remettre en cause l'opinion dominante relative au Yuan, vous trouverez sous la ligne
de Ludwig von Mises :

According to Ludwig von Mises,

"The much talked about advantages which devaluation secures in foreign trade and tourism, are entirely due to the fact that the adjustment of domestic prices and wage rates to the state of affairs created by devaluation requires some time. As long as this adjustment process is not yet completed, exporting is encouraged and importing is discouraged. However, this merely means that in this interval the citizens of the devaluating country are getting less for what they are selling abroad and paying more for what they are buying abroad; concomitantly they must restrict their consumption. This effect may appear as a boon in the opinion of those for whom the balance of trade is the yardstick of a nation's welfare. In plain language it is to be described in this way: The British citizen must export more British goods in order to buy that quantity of tea which he received before the devaluation for a smaller quantity of exported British goods."

(source : http://mises.org/daily/1345)

Une telle position est en fait un trait de marque Autrichien parmi d'autres.
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Et bien c'est symptomatique. Je vous dit qu'en régime de change flexible, une monnaie sous-évaluée va s'apprécier d'elle même si les banques centrales n'interviennent pas, et qu'un économiste autrichien devrait le savoir, et en réponse, vous me citez Von Mises sur un paragraphe qui traite des effets d'une dévaluation sur l'économie d'un pays.
Mais je les connais les impacts d'une dévaluation, comme tout le monde ici : développement des exportations, limitation des importations et renchérissement du coût de la vie pour les consommateurs. Et Von Mises ne dit pas autre chose.

Vous confondez deux discussions, j'ai douté de votre austrianisme lors de notre discussion sur votre précédent article sur les dépenses militaires US.
Vous vous félicitiez de l'intervention du gouvernement US sur le marché des changes et des taux d'intérêt grâce à leur puissance militaire.
Et ça me parait pas très catholiquement autrichien, en tout cas pas libertarien du tout.

Dans cet article, j'ai simplement dit que vous n'étiez pas économiste au sens ou votre analyse n'en est pas une.
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Vous n'avez pas compris la raison pour laquelle je citais Mises.
J'aurais peut-être dû couper le début de la citation, car c'est le point final qui m'intéressait, mais je ne suis pas sûr que cela aurait été intelligible.
Bref, l'intérêt était de pointer le fait que le pays qui sous-évalue sa monnaie brade les productions de ses résidents.
Je vous accorde qu'il n'y a rien de bien extraordinaire dans cette remarque, mais la conséquence en est qu'il n'est pas si "évident" que vous le disiez que les chinois bénéficient de
la faiblesse du Yuan. Ils sont dans la situation de l'anglais décrit pas Mises.
Idem, il n'est pas siévident que les américains ou européens en soient les victimes, puisqu'ils sont dans la situation inverse.

Pour ce qui est des changes flexibles, nous disons bien la même chose, évidemment. Je ne vois simplement pas en quoi c'est une objection: le fait que le Yuan s'apprécierait si
la banque de chine ne le sous-évaluait pas ne montre en rien que la situation actuelle désavantage ses partenaires économiques. Ce sont les porteurs de Yuan qui sont désavantagés.

Pour ce qi est de l'article précédent, je répète comme précisé en commentaire là bas que je ne défends pas du tout la manipulation du taux de change US. Mon argument était que
la diminution de la suprématie militaire US se paierait d'un affaiblissement (déjà bien enclenché) du statut de sa monnaie, et donc surtout de la demande pour ses
titres de dette et d'un renchérissement de son emprunt, de telle sorte que les économies réalisées (en dépenses militaires) seraient relativisées.
Ce que je défends (argumente comme un fait), donc, c'est le mécanisme qui se produirait. Cela ne veut pas dire que je défends (advocate, promeut come une valeur) le contexte qui lui d donne lieu.

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Sans vouloir m'immiscer dans le débat délicat d'économistes ci-présent (je n'ai fait qu'un master en gestion et je suis au chômage), je tiens quand même à préciser que la Chine ne produit pas que des t-shirt à 2 euros.
Oui, elle produit beaucoup de camelote pas chère du tout, mais cela lui permet néanmoins d'accumuler des milliards de dollars, euros et autres grâce à son surplus commercial, à tel point que ses décisions pourraient complètement déstabiliser les monnaies concernées.
Et cet argent, issu de la vente de camelote pas chère, elle l'investit dans deux grands projets :
- Devenir LA puissance militaire mondiale (donc prendre le contrôle des voies commerciales et forcer les échanges (comme le disait Thomas Friedman sur l'ère Clinton : "Le succès des USA tient au fait que derrière la main tendue du multilatéralisme se tient un poing militaire")).
- Investir dans la production de produis et service à haute valeur ajoutée, capables de concurrencer tout ce que nous faisons en occident.

L'Inde l'a déjà fait dans un domaine précis : elle a développé une industrie du diamant qui a presque tout pris à l'industrie Anversoise. Pourtant, la taille du diamant n'est pas vraiment un métier sous-qualifié où on vent de la camelote pas chère.

Donc voilà où nous mène la mondialisation : tout pour la Chine.....enfin, pas vraiment, vu que ses travailleurs découvrent les joies de la lutte sociale, donc maintenant on délocalise les usines à camelote de la Chine vers le Viet Nam.

Et pour nous.... les miettes. (D'ailleurs question xénophobie, croire que les Occidentaux auront les bons boulots tandis que les chinois se contentent de se crever à la tâche dans des usines, c'est aussi une forme de racisme).
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Comme vous le dites, les Chinois n'ont pas à "se contenter" de quoi que ce soit.
Ils ont depuis belle lurette leurs propres firmes multinationales, et n'en sont effectivement plus, depuis longtemps, au seul stade d'être les petites mains du monde.
Le coût du travail y a augmenté, au point qu'on lui substitue du capital performant, et délocalise vers des pays voisins.
Il reste cependant des masses de pauvres dans ce pays pour lesquels le genre d'emplois tant décriés représente déjà une amélioration (des conditions de travail,
des rémunérations, etc. croyons-le ou non.
Incidemment, à ce sujet je recommande vivement la vidéo suivante, en anglais:

http://www.ted.com/talks/leslie_t_chang_the_voices_of_china_s_workers.html

Très instructif.)

Bref. Mais tout cela montre que la mondialisation "marche", au sens où elle permet de développer les pays.
Pour ce qui est de nos sociétés, il est bien établi qu'elles font face à un problème. Mais, comme le disait un économiste pas du tout libéral,
"la mondialisation n'est pas coupable." Peut-être a-t-elle révélé certains aspects de ce problème. Mais s'en prendre à la liberté commerciale c'est alors tuer le messager.
Le médecin, en fait. Pour son diagnostic correct, et le caractère peu agréable de son traitement. Métaphore partiellement correcte seulement,
parce que la mondialisation a plus évidemment pour effet d'améliorer la situation de nos populations que de
pousser nos sociétés à des réformes nécessaires.
À nouveau, dire cela ne cherche pas à être provocant: il est simplement objectivement vrai, chiffré, que la mondialisation crée plus d'emplois qu'elle
n'en détruit dans nos pays, de meilleurs emplois, pousse à la qualification, tend à faire baisser le coût de la vie, etc.
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"Enfin, vous avez mal lu l'article:je ne compare pas pays développés et PVD, mais deux pays au cours du temps, partis d'une base comparable"

Vous ne comparez rien du tout. Où sont les ratios exp/pib et imp/pib pour le kenya et la corée en 1960 ? Et leur évolution sur la période ?
C'est bien pour cela qu'on peut prendre des milliards d'exemples qui iront dans le sens inverse comme la Côte d'Ivoir, la Libye ou que sais-je encore. J'espere que vous aurez au moins compris que je ne cherchais pas à prouver quoi que ce soit avec ces exemples, autrement que le fait que votre méthodologie dans l'analyse est inexistante.
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D'une part, je compare bien l'évolution de ces pays. Je ne me sers certes pas des taux d'ouverture à différentes dates, mais réfère au fait
que le Kenya a opté pour la substitutions aux importations, et la Corée du Sud pour l'ouverture stratégique aux échanges internationaux.
Lorsque je mentionne les taux présents d'ouverture, je dis bien que leur différence est encore vérifiée (ce qui implique qu'elle existait déjà auparavant.)
Je ne dis à aucun moment que la Corée est riche et le Kenya pauvre, et que la première est ouverte, et l'autre non. Je dis qu'ils sont partis du même point
et se sont enrichi, ou non, selon qu'ils se sont ouvert, ou non.

Pour ce qui est des exemples, votre relativisme est faux. Comme vous le vérifierez avec les données de la Heritage Foundation et d'autres, il existe une corrélation évidente entre ouverture et prospérité.
Je vous renvoie à la statistique générale déjà citée dans ma réponse précédente.
Il est d'ailleurs évident d'un point de vue de science économique que l'ouverture aux échanges internationaux est source d'enrichissement. Il n'y a pas de différence de fond entre échanger
entre Paris et Clermont-Ferrand, Paris et Bucarest, ou Paris et Shangaï. Le fait qu'une "frontière" soit franchie dans un cas ne change rien au phénomène économique : c'est l'échange qui est source d'enrichissement.
et cela d'autant plus que l'on échange avec des partenaires plus différents, en fait.
Croire que les délocalisations vers les pays à bas salaires sont un problème pour l'économie d'un pays est aussi judicieux que de croire que l'on s'appauvrit en recourant à une femme de ménage
afin d'économiser du temps et de pouvoir aller travailler. Et si cette femme de ménage sous-évalue la monnaie dans laquelle on la rémunère, on lui confiera d'autant plus de tâches,
et économisera donc d'autant plus de temps pour travailler et s'enrichir soi-même.
Bien sûr, cela suppose que le gouvernement ne mette pas d'obstacle au fait que l'on travaille, non plus qu'à l'incitation à apprendre de nouveaux métiers, etc.
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Mais je n'ai pas lu les données de la Heritage Foundation, ils font peut être une étude pertinente pour démontrer ce que vous essayez de démontrer.
J'ai lu votre analyse, et c'est cette analyse qui n'est pas pertinente.

Dans ces cas là, mettez un lien sur la Heritage F, et commentez.
Basta
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Bon, là c'est de la mauvaise foi.
Comme le reste de vos critiques, qui proviennent comme vous l'indiquez d'un désaccord sur des questions non-économiques dans un article précédent.
S'il s'agissait de montrer que l'ouverture économique est corrélée à la prospérité, je commenterais effectivement un graphe issu de la HF.
Ici il s'agissait de critiquer l'idée que les pays riches "accaparent" la mondialisation.
Pour cela, je pointe notamment le fait que la raison de fond en est que ce sont les pays qui l'ont développée qui se sont enrichis, etc.
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Dans la Mondialisation il y a la libre circulation du capital: L'Espagne, par exemple, paye aujourd'hui l'afflux massif de capitaux, suite à la convergence de ses taux d'intérêts avec ceux de l Allemagne, qui a alimenter la bulle immobilière et détourné les travailleurs espagnoles de l'industrie vers le bâtiment. Et lorsque la bulle a éclaté (d'abord aux USA...) les salaires devenus trop élevé, l'industrie espagnole a perdu de la compétitivité p/r à celle de l Allemagne. Conséquences: chômage de masse, etc, etc. On les connaît.
La mondialisation c'est aussi une intégration financière excessive et sans entrave: un problème dans un pays peut rapidement s'étendre à un autre. Ces sont d ailleurs les craintes de contagion qui ont motivé le renflouement des banques (par ailleurs un cuisant échec du capitalisme qu'on ait du sauver les banques, devenues trop grande. Mondialisation=déréglementation= risque systémique, aléa morale?)
La mondialisation c est ce que dit fred69 (il utilise l'ironie, c est bien!): un pouvoir de négociation des travailleurs massacrés, un pouvoir patronal renforcer: " baissez nos impôts ou nous iront ailleurs ou nous seront moins taxés".
La mondialisation met en concurrence directe les travailleurs avec ceux de l étranger, ce qui déprime les salaires (peut être une bonne chose pour certain...)

Ce que dit la théorie : c est que les gagnant pourraient indemniser les perdant et que tout le monde pourrait s en tirer mieux ! Mais elle ne dit pas qu'ils le feront, et en général ils ne le font pas.

C est vrai qu'en Asie (vous citer la Corée du sud) la croissance des exportations a été immensément bénéfique. Mais certain pays, comme la Chine, ont fait en sorte qu'un important pourcentage de cette production accrue aille aux pauvres (dans l'enseignement public, réinvesti dans l'économie pour créer des emplois).
Dans d'autres il y a eu de gros perdants autant que de gagnants: les revenus des producteurs de mais au Mexique ont baissé quand le mais américain, subventionné, a fait chuter les prix sur les marchés mondiaux.
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Relativement à ce que vous dites de l'Espagne, vous avez raison, mais le problème, ici, ce n'est pas la mondialisation, mais la politique monétaire
européenne et américaine.
Les gens tendent à confondre les deux, parce que pour eux il s'agit "d'argent" dans les deux cas, et de questions internationales, etc. Mais les deux n'ont rien à voir.
La mondialisation relève du libre-échange, et la politique monétaire de l'interventionnisme--et même du dirigisme, dans le cas de l'euro.

La mondialisation c'est aussi une intégration financière excessive et sans entrave: un problème dans un pays peut rapidement s'étendre à un autre. Ces sont d ailleurs les craintes de contagion qui ont motivé le renflouement des banques (par ailleurs un cuisant échec du capitalisme qu'on ait du sauver les banques, devenues trop grande. Mondialisation=déréglementation= risque systémique, aléa morale?)

Là encore, il faut distinguer. Cela peut paraître étrange, mais l'intégration financière des économies a notamment été souhaitée parce qu'elle permettait de limiter les risques
pour chaque pays en les distribuant. Cela, en revanche, peut bel et bien se traduire par des contagions de crise. Ceci étant, la faute en revient
là encore aux politiques monétaires qui sont à`l'origine desdites crises.

La mondialisation c est ce que dit fred69 (il utilise l'ironie, c est bien!): un pouvoir de négociation des travailleurs massacrés, un pouvoir patronal renforcer: " baissez nos impôts ou nous iront ailleurs ou nous seront moins taxés".
La mondialisation met en concurrence directe les travailleurs avec ceux de l étranger, ce qui déprime les salaires (peut être une bonne chose pour certain...)
Ce que dit la théorie : c est que les gagnant pourraient indemniser les perdant et que tout le monde pourrait s en tirer mieux ! Mais elle ne dit pas qu'ils le feront, et en général ils ne le font pas.

Non, la théorie dit qu'un déversement devrait s'opérer, ce qui n'est pas toujours le cas parce que les gouvernements l'empêche en partie.
Surtout, il n'est simplement pas vrai que la mondialisation diminue d'une manière générale les salaires et le niveau de vie des populations.


C est vrai qu'en Asie (vous citer la Corée du sud) la croissance des exportations a été immensément bénéfique. Mais certain pays, comme la Chine, ont fait en sorte qu'un important pourcentage de cette production accrue aille aux pauvres (dans l'enseignement public, réinvesti dans l'économie pour créer des emplois).
Dans d'autres il y a eu de gros perdants autant que de gagnants: les revenus des producteurs de mais au Mexique ont baissé quand le mais américain, subventionné, a fait chuter les prix sur les marchés mondiaux.

Là encore, je remarque que la critique que vous faites n'est pas liée à la mondialisation elle-même, mais à la transmission d'une manipulation politique
(la subvention de l'agriculture US.)
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Décidément, Jérémie, vous vous comportez en provocateur sur ce site dont vous n'ignorez sûrement pas que la majorité de ses lecteurs est tout sauf "fan" d'une certaine mondialisation. Certes, je vous accorde que la réalité ne fonctionne pas exclusivement en noir ou blanc et qu'on peut trouver des deux côtés des avantages et des inconvénients, mais vous semblez privilégier uniquement le côté blanc. A croire qu'on vous a invité sur ce site pour susciter la polémique et mettre ainsi un peu de sel sur ce forum.
Donc, pas un mot de vous sur les conditions de concurrence foncièrement inégales ( et jadis illégales) qui ont permis à certains de déséquilibrer notre balance commerciale , de favoriser la délocalisation de nos industries, de nous piquer même notre technologie qu' ils étaient parfaitement incapables de concevoir par eux-mêmes, d'inciter ainsi les traîtres de la Commission Européenne et du FMI à démanteler le système salarial et social de nos régions, bref à nous conduire tout droit à l'abattoir, tout cela au nom de la divine mondialisation. Etes-vous donc parmi ces quelques rares privilégiés d'occident qui peuvent se permettre encore de faire la louange d'un système qui nous appauvrit , des deux côtés de l'Atlantique, un peu et même beaucoup chaque jour, au nom de cette mondialisation notamment ( J'admets qu'il y a d'autres causes traîtresses proprement occidentales, c'est pourquoi je crois au complot mondialiste) ? Qui donc vous paye pour justifier la misère croissante de nos populations mondialisées ?
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Donc, pas un mot de vous sur les conditions de concurrence foncièrement inégales ( et jadis illégales) qui ont permis à certains de déséquilibrer notre balance commerciale ,

En économie, on appelle cela les avantages comparatifs. Il n'y aurait aucun intérêt à échanger si les conditions de concurrence étaient "égales" partout dans le monde. Du moins, il serait extrêmement limité, se réduisant aux seuls échanges intra-branche de produits similaires mais différenciés.
Mais les conditions de concurrence sont inégales, et cela permet des échanges réciproquement profitables. Les pays aux populations abondantes et peu qualifiées peuvent tirer profit de la faiblesse relative de leurs coûts de travail, lesquelles tendent tout de même à progresser à mesure qu'ils s'insèrent dans le commerce international et se développent. Il n'y a pas si longtemps, à l'échelle de l'histoire, et même du XXème siècle, Nike faisait fabriquer ses chaussures au Japon...
Les pays développés, où le capital est relativement abondant et la main d'oeuvre relativement qualifiée, en tirent profit parce qu'ils peuvent se concentrer sur des productions à plus forte valeur ajoutée, s'ouvrir de nouveaux marchés, et bénéficier d'importations bon marché.
Le déséquilibre de la balance commercial, quant à lui, n'est pas du tout une conséquence nécessaire, pour les pays développés, de la mondialisation. Les importations sont nécessairement financées par des exportations et/ou par des entrées de capital. S'il y a déficit de la balance commercial, c'est donc qu'il y a des entrées nettes de capital. En cela, le déficit de la balance commercial n'a rien de mauvais en soi. Il peut signifier que le pays est particulièrement attractif et en forte croissance. Le problème intervient si ces entrées de capital sont des crédits, et que ceux-ci sont employés de manière improductive, c'est-à-dire financent une consommation à crédit, ou bien un constant déficit public. Mais, dans ce cas, ce n'est pas la mondialisation qui est en cause.

de favoriser la délocalisation de nos industries, de nous piquer même notre technologie qu' ils étaient parfaitement incapables de concevoir par eux-mêmes,

Cette lamentation sur les délocalisations industrielles est vraiment un cas d'étude du fait que, suffisamment répété par les journaux télévisés et les politiciens, un gros mensonge devient une vérité.
Vérifiez les chiffres auprès de l'INSEE ou d'autres sources. Vous verrez que les délocalisations représentent des pertes minimes d'emplois, dont la moitié seulement vers des pays à bas salaire, d'ailleurs. En réalité, désindustrialisation et progrès technique sont bien plus en cause que les délocalisations dans les pertes d'emplois industriels.
Ensuite, vous pourrez également vérifier que les déversements des gains liés aux délocalisations créent bien plus d'emplois qu'ils n'en détruisent. Pour vous donner un chiffre, les dépenses annuelles des touristes chinois représentent 50 000€ par emploi français délocalisé vers la Chine. Et cela ne prend pas en compte les emplois créées du fait de l'augmentation du pouvoir d'achat des français en raison du faible prix des importations en provenance de Chine, etc.

d'inciter ainsi les traîtres de la Commission Européenne et du FMI à démanteler le système salarial et social de nos régions, bref à nous conduire tout droit à l'abattoir, tout cela au nom de la divine mondialisation.

Non, les revenus réels des français ont clairement progressé depuis et grâce à la mondialisation. Il existe effectivement une catégorie de personnes qui en ont nettement moins bénéficié, voire qui y ont perdu. Notez, cependant, que c'est là une infime minorité, et que ce fait même signifie que, dans la situation précédente, l'immense majorité de la population perdait énormément à leur seul bénéfice. En outre, il n'est même pas tout à fait exact de dire que ces personnes sont des victimes de la mondialisation. En réalité, elles sont victimes du fait que l'économie française n'aie pas effectué les changements et adaptations nécessaires pour profiter au mieux de la mondialisation.
Pour ce qui est du système social, s'il est déjà intenable en l'état, il le serait plus encore si les français devaient en outre le financer sans profiter des gains et des économies permis par la mondialisation.

Etes-vous donc parmi ces quelques rares privilégiés d'occident qui peuvent se permettre encore de faire la louange d'un système qui nous appauvrit , des deux côtés de l'Atlantique, un peu et même beaucoup chaque jour, au nom de cette mondialisation notamment ( J'admets qu'il y a d'autres causes traîtresses proprement occidentales, c'est pourquoi je crois au complot mondialiste) ? Qui donc vous paye pour justifier la misère croissante de nos populations mondialisées ?

Il est objectivement faux de dire que la mondialisation nous appauvrit et détruit des emplois. Je vous renvoie à l'analyse suivante (de La Fabrique de l'Industrie), si vous voulez vous informer un peu en détail sur cette question :

http://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=10&ved=0CIgBEBYwCQ&url=http%3A%2F%2Fwww.la-fabrique.fr%2Fuploads%2Ftelechargement%2FInternationalisation_performances_des_entreprises_et_emploi2_.pdf&ei=04eiUJzrIc3ligK95oGYBQ&usg=AFQjCNFkispFLMzLiSrV3SxRfw-lOn51bg

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Pas le temps , hélas, de vérifier sur-le-champ tous vos arguments, d'autant que je dois m'absenter quelque temps. Mais je me ferai un plaisir d'y revenir dès que possible. Entre-temps, je compte sur les autres commentateurs qualifiés pour l'analyse critique. A pouf, je leur suggère entre autres l'analyse de quelques-unes de vos déclarations :

"En économie, on appelle cela les avantages comparatifs. Il n'y aurait aucun intérêt à échanger si les conditions de concurrence étaient "égales" partout dans le monde."

"Cette lamentation sur les délocalisations industrielles est vraiment un cas d'étude du fait que, suffisamment répété par les journaux télévisés et les politiciens, un gros mensonge devient une vérité."

"En réalité, désindustrialisation et progrès technique sont bien plus en cause que les délocalisations dans les pertes d'emplois industriels" !!!.

"En réalité, elles sont victimes du fait que l'économie française n'aie pas effectué les changements et adaptations nécessaires pour profiter au mieux de la mondialisation."
Il y a du vrai mais vous faites l'impasse sur la question des transferts de technologie qu'ils réclament à grands cris et qui nous vident de notre substance créatrice qui leur fait totalement défaut. Cette escroquerie mondialiste est un tonneau des Danaïdes qui nous ruine d'avance.

Etc...





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Pour faciliter leur recherche :

On lira ici que les pertes annuelles d'emplois liées aux délocalisations sont plus que compensées par les seules créations d'emplois d'entreprises étrangères en France
(qui sont en outre de meilleurs emplois.) Bien entendu, c'est là loin d'être le seule bénéfice de la mondialisation à mettre en balance, cependant. Il faudrait ajouter les emplois créés
du fait de la hausse des exportations françaises, ainsi que par le déversement des économies faites par les français, etc. :

http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/delocalisations-craintes-relativiser.html

On lira ici que 65% des pertes d'emplois industriels sont liées au progrès technique et aux gains de productivité qu'il permet :

https://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:r6e-v44qdbIJ:www.tresor.economie.gouv.fr/file/326045+&hl=en&gl=us&pid=bl&srcid=ADGEESh4OmNCfIQdLyI7Io0_0A9XYEIVHh3Uu6JoKHV4hTAEsBD45g8ict2_A979SLsgb8CMW7R9NLxpYTNLaY4YA40KOh0Zj1_6HCv9ZmFInZicbst-MfvdCD3HRYlNwomO3IWgN8vA&sig=AHIEtbRSljpDoqn5WVHAYxIxogcz1tMANQ

Pour ce qui est des transferts de technologie, je ne vois pas bien de quoi vous parler. D'une part, la France bénéficie de technologies que ses entreprises importent de l'étranger.
Ensuite, elle bénéficie également de la vente des technologies qu'elle développe (la production et la vente de technologies est une activité économique comme une autre. La liberté
des marchés permet simplement leur meilleure allocation entre entreprises, que ce soit en France ou dans le reste du monde.)

Pour ce qui est des conditions de concurrence égales... c'est l'une des vérités les plus élémentaires de la science économique. Si Pierre et Paul produisent les
mêmes biens aux mêmes coûts, quelle raison pourraient-ils avoir d'échanger? L'échange n'a de sens que s'il permet à chacun de se procurer par l'autre
un produit à un moindre coût que s'il le produit lui-même. Chacun se spécialise là où il est avantagé par rapport à l'autre, et échange une partie de ses produits
contre ceux pour lesquels l'autre est avantagé par rapport à lui...
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"Non, les revenus réels des français ont clairement progressé depuis et grâce à la mondialisation"

Dans quelle unité de mesure?
Ici on aime bien compter en Francs-or.

Ne serait-ce que sur ces dix dernières années, ceux dont les revenus ont progressé en Francs-or ne doivent pas remplir un stade...

Si en plus on ne considère pas le revenu au sens fiscal mais les fonds librement disponibles, il n'y a plus personne.
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Entre 1989 et 2008, par exemple, le salaire moyen a augmenté de 1% par an en moyenne en termes réels. L'unité de mesure, ici, est la valeur de l'euro en 2000 :

https://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:NG8wGJeOEWsJ:hussonet.free.fr/salfraw.pdf+&hl=en&gl=us&pid=bl&srcid=ADGEESiP5QDqEagLavZwv4r8a5bmyeaCXUfwptPypSPku71hUfijZtFSNXud9q211Gzz4LhM_7D9__o9kwekQ_tx3xwuMlLWY8VcICVLn52IKFbWWW3UZel3KciPwgjybpSwXUHq4WoI&sig=AHIEtbRCxwwTPJZrYxVz0qEizz_XrXjMJQ
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Quelle est la pertinence de votre argument ?

Sur le lien que vous donnez, je lis "De 1960 à 1974, le salaire réel augmente à peu près à la même vitesse que la productivité :
5,0 %".

Sur une première lecture ultra rapide du doc on comprend qu' à l'exception de la période 1982-1989, la progression des salaires réels en France n'a cessé de ralentir (il y a un tableau très clair).

Cela pousserait à prouver l'inverse de ce que vous dites.
Si on ajoute à cela le fait que les indices des prix ont une forte tendance à être sous-estimé, surtout sur la période post-Maastricht, le petit 1% de hausse du salaire réel ne pèse pas bien lourd...
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Je répondais à un lecteur qui disait que les revenus réels des français avaient baissé. Si,comme vous le soulignes, la progression ralentit, c'est qu'elle se poursuit'
et qu'il n'y a donc pas diminution.
Bien évidemment, ce genre de données macro ne peut être imputée à la seule mondialisation. Celle-ci est largement responsable du reste de faible hausse dans un contexte politique qui tend
à appauvrir les populations. Mai à nouveau je me contentais de montrer que les revenus ne diminuaient pas, même en termes réels.
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" Pour vous donner un chiffre, les dépenses annuelles des touristes chinois représentent 50 000€ par emploi français délocalisé vers la Chine"

Mais qu'est ce que c'est que cette "gusgusserie"!
J'aimerais bien connaître de quelle manière on peut calculer les emplois français délocalisé en Chine ? Cela ne veut encore une fois rien dire.
C'est incalculable. Quand une usine fait faillite, on ne considère pas cela comme une délocalisation.
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Parce que ce n'en est par définition pas une. Une délocalisation est un phénomène économique bien défini. Il faut simplement connaître la formule.
Lorsque tel est le cas, on peut l'appliquer et mesurer combien d'emplois ont été délocalisés de la france vers la chine.

On peut ensuite dire que cela ne prend pas en compte les emplois disparus par manque de compétitivité par rapport à la chine. Ce n'est pas une délocalisation,
mais un phénomène qui compte, effectivement.
Seulement, lorsque l'on connait les chiffres, on sait que la france importe très peu des pays à bas salaires (une 15% de ses importations) et que le chomage y est élevé, alors
que d'autres pays reçoivent plus de 40% de leurs importations de tels pays (comme le japon), et connaissent pourtant un chômage bas. Bref, pas de corrélation entre les deux.
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C'est bien ce que je dis, ce chiffre ne sert strictement à rien.

"Il faut simplement connaître la formule. Lorsque tel est le cas, on peut l'appliquer et mesurer combien d'emplois ont été délocalisés de la france vers la chine."
Ben voyons!!

Si demain un chef d'entreprise décide de fermer ses usines en France, car pas assez compétitives ou pas assez rentables, et ré-ouvre une nouvelle société en Chine qui exportera ses produits en Hollande, qui les redistribuera partout en Europe, je me demande bien comment vous allez appliquer cela dans votre formule...Non applicable, allez hop, circulez y'a rien à voir, c'est pas une délocalisation. (de toute façon, comment voulez-vous que l'organisme qui calcule ce qui est incalculable puisse avoir l'info!)
Evaluer :   0  2Note :   -2
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Je suis fan de Jeremie.
Et je suis d'accord avec lui, bien sûr.
Evaluer :   4  2Note :   2
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la menace de la délocalisation vers les pays où les coûts de production sont plus faibles est une armes de pression efficace sur les gouvernements favorable à une fiscalité trop progressive, et où le marché du travail et trop rigide, les syndicats trop puissants. Une bonne chose au fond...
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Dernier commentaire publié pour cet article
Comme vous le dites, les Chinois n'ont pas à "se contenter" de quoi que ce soit. Ils ont depuis belle lurette leurs propres firmes multinationales, et n'en sont effectivement plus, depuis longtemps, au seul stade d'être les petites mains du monde. Le coû  Lire la suite
jeremierostan - 16/11/2012 à 07:54 GMT
Note :  7  1
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