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Cours Or & Argent

Exil fiscal : non, compétitivité des États !

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Jean de Selzac
Publié le 05 avril 2013
694 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
( 6 votes, 4,2/5 ) , 8 commentaires
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« Exil fiscal, exil fiscal, est-ce que j’ai une gueule d’exil fiscal » pourrait dire l’entrepreneur qui, ordinateur sous le bras, sac en bandoulière, billet d’avion en main, part de France pour un pays étranger où il trouvera un contexte favorable au développement de ses affaires. « Exil fiscal » est l’expression utilisée par les politiques et les media pour donner mauvaise conscience à ceux qui partent. Cette expression implique un je ne sais quoi de négatif qui transforme l’entrepreneur en profiteur alors que le profiteur, c’est l’État.


Remettons les pendules à l’heure. Si un entrepreneur français part, ce n’est pas parce qu’il trouve que la Tamise est plus propre que la Seine ou la Guinness plus gouteuse que le Bordeaux, voire le couscous plus relevé que le cassoulet. Ce n’est pas non plus parce qu’il est de droite ou de gauche, ou qu’il préfère Angela Merkel à François Hollande. S’il part, c’est parce qu’il a comparé les politiques fiscales des États.


Les États n’échappent pas à la compétition. Ils y échappent d’autant moins que nous vivons dans une Union européenne qui a pour but de favoriser la libre circulation des biens et des personnes. Ne sommes-nous pas tous des citoyens européens depuis le Traité d’Amsterdam de 1997 ? Alors François Hollande et ses ministres, jadis tellement pro-européens et antinationalistes, seraient bien disgracieux d’empêcher les entrepreneurs d’utiliser pleinement les droits que leur donne leur citoyenneté européenne. Que nos gouvernants ne viennent pas maintenant nous servir du patriotisme économique en exigeant que l’on reste dans leur pré carré surtout si celui-ci n’est pas compétitif.


Pas besoin de grandes analyses et de grands discours pour comprendre quels sont les États les plus compétitifs. Il suffit simplement d’avoir la liste des taux d’impôt sur les sociétés par pays. Ainsi, en France, l’impôt sur les sociétés est de 34,4%. Parmi les pays frontaliers, l’Espagne affiche un taux de 30%, l’Italie de 27,5%, l’Allemagne e 26%, la Grande-Bretagne de 24%. C’est pas mal, mais le plus compétitif reste l’Irlande avec un taux de 12,5%.


Et hors d’Europe, la compétition avec les États européens est féroce. À trois heures d’avion de Paris, il y a Casablanca et à deux heures, il y a Tunis. La plupart des Tunisiens, par exemple, le savent : si leur contexte politique était un peu plus stable, ils attireraient beaucoup plus de français et d’européens qu’aujourd’hui. Avec une fiscalité à 0% pour les sociétés exportatrices à 100%, mesure prolongée jusqu’à l’an prochain, il y a de quoi, en effet, faire réfléchir. D’autant que, de Paris, on est plus vite à Tunis qu’à Marseille. En attendant, les Tunisiens regrettent que ce soit le Maroc qui engrange le plus gros des arrivées européennes.


Pour un entrepreneur déterminé et qui fait jouer la concurrence, il y a deux types d’États : l’État-Providence et l’État-Business. Alors que l’État-Providence veut redistribuer lui-même les richesses sous prétexte de justice sociale et pour ce faire doit les saisir en les imposant au maximum, l’État-Business comprend qu’il fait des affaires en laissant faire les affaires car le business génère encore plus de business et surtout des emplois. Entre un impôt sur les sociétés à 34,4% et un autre à 12,5%, il y a une différence de 21,9% : ça de plus pour l’entrepreneur et un gain d’activité et d’attractivité pour l’Irlande au détriment de la France. Mais si la France applique un taux de 12,5%, alors les entrepreneurs français n’auront plus de raison d’aller ailleurs, non ? C’est tellement simple à comprendre : c’est la loi de l’offre et de la demande.


L’État de grand-papa a vécu : le monde est ouvert, les frontières sont ouvertes, les incantations patriotiques n’ont plus lieu d’être. On peut aimer son pays, mais si l’on y est écrasé d’impôts et de taxes en tout genre, pourquoi y rester si l’on peut partir ? La raison pour laquelle un entrepreneur s’en va, c’est pour être compétitif. Pour être compétitif, il doit être dans un environnement compétitif, qui le laisse s’exprimer. Alors cessons de parler d’exil fiscal en pointant du doigt les entrepreneurs : parlons plutôt de compétitivité entre États en mettant les politiques face à  leurs responsabilités !

 

 

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Esprit libertarien, entrepreneur, grand voyageur parcourant des continents aussi divers que l’Afrique et l’Amérique, Jean de Selzac met sa plume au service de la liberté économique et de l’esprit d’entreprise. Il a souvent écrit dans les différentes publications de Contribuables Associés.
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On peut aimer son pays, ET MEME !!!
mais si l’on y est écrasé d’impôts et de taxes en tout genre, pourquoi y rester si l’on peut partir ?
Faudrait être sot .
Je propose que l'on vous supprime tous vos droits sociaux, pour prendre des assurances privées pour tout (y compris le Police, ahahah). Histoire de voir.
Trop d'impôts tue l'entreprise, oui. Mais même à l'époque où il n'y avait que 5% de charges sociales sur le bulletin de paie, on entendait des entrepreneurs se lamenter comme si on leur coupait la gorge...
"C’est tellement simple à comprendre : c’est la loi de l’offre et de la demande." : non, c'est beaucoup plus compliqué. On voit ce que sont devenus l'Irlande, l'Espagne, Chypre, la Grèce...
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@ un gars
"C’est tellement simple à comprendre : c’est la loi de l’offre et de la demande." : non, c'est beaucoup plus compliqué. On voit ce que sont devenus l'Irlande, l'Espagne, Chypre, la Grèce...

BOF ! Le Luxembourg, la Suisse se portent plutôt bien non ?

Pour l'assurance maladie, les retraites etc. on peut, et on devrait (certains le font déjà) le faire par des sociétés privées. Ca c'est fait.
Pour la Police, il y a déjà des milices en place dans différents quartiers de plusieurs villes de France ! Ca c'est fait.

L'imposition, sans aller dans la caricature et l'exagération, passe par des seuils de tolérance. Si entre vos 5% dont vous parlez et ce qui se passe actuellement, vous pensez qu'il n'y a pas un monde de différence et que le seuil de tolérance n'est pas largement dépassé depuis longtemps, alors c'est que vous ne payez pas ces différents impôts. ( Et je ne parle pas d'ISF !)

Il ne s'agit pas de ne pas payer d'impôt mais de son niveau atteint et aussi de l'usage que l'on en fait...Là c'est politique bien sûr.

L'auteur parle surtout du manque à gagner pour l'entrepreneur, mais personnellement, je parlerai surtout de l'impossibilité d'investir et de se développer, et donc de créer de l'emploi.

A la fin, après des années de travail et d'investissements en temps, en idées et en argent, on a un juste retour financier de tout ce travail et de ces prises de temps et de risques.
Et en fait, finalement, vous vous apercevez que vous avez un associé à 50% dans le capital de votre société, c'est L'Etat.
Pas de problème, l'union fait la force...
Mais si ! il y a un problème !
Cet associé n'a pas mis un kopeck dans le capital pour démarrer et investir. Il n' a eu aucune idée, il n'a jamais travaillé avec moi, n'a jamais pris un risque, c'est un boulet qui vient se gaver à la fin. (La Mafia à Naples est moins vorace. Elle protège vraiment et vous envoie des clients prioritairement ! Je provoque un peu...)
Et si je me plante ??? Quid de cet associé.
Il a mis sa maison en caution à la banque ??? Non je déconne !

Donc la fiscalité est devenue tellement importante en Europe, et tellement intolérable en France, que c'est un paramètre vital pour tout créateur d'entreprise.
Tant mieux pour les avocats fiscalistes. Tant pis pour la solidarité d'une société.

Allez bon vent à ceux qui peuvent s'expatrier.
54% des jeunes français de 25 à 34 ans souhaitent quitter la France ( IFOP du 4 avril 2013) !
Du jamais vu dans notre histoire, même du temps des colonies !
Et là il y en avait des opportunités.
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Le problème principal est l'usure pratiquée sur les sommes inventées par les banquiers.

Il est là , l'intolérable et inimaginable parasite qui nous coûte au moins le montant du capital emprunté .

En Europe et plus particulièrement en France , ce parasite s'est accouplé au socialisme-caviar et à la la "bienpensance " , qui est en réalité l'absence de pensée , qui consiste à financer une importation massive d'inutiles , de femmes enceintes , de réfugiés économiques du tiers monde sans aucune formation et sans espoir de travail , à fournir à tous pécule ,logement , accès à la santé et à la retraite sans cotisation.

Des accouplements répétés du parasite est né une multitude de chienlit administrative et sociale.

C'est totalement irréformable , vivement l'explosion de ce bousin malsain.
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YES !!!

Avec nos idées, on est quelques uns dans la mire des flèches rouges. C'est bon signe...Ils ne débattent pas !!
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Stockholm connaît des émeutes dans sa banlieue, où des jeunes d'origine immigrée ont affronté durant plusieurs nuits les forces de l'ordre.


Husby, dans le nord-ouest de la capitale, n'a en apparence rien d'une banlieue défavorisée - jardins publics proprets, spacieuses aires de jeux, immeubles de quelques étages qui n'ont rien à voir avec les tours des cités sans âme de la périphérie de nombreuses grandes villes européennes.

Environ 15% de la population est d'origine étrangère. Le soir, les métros et les trains quittant Stockholm ramènent vers les banlieues des immigrés qui parlent arabe ou espagnol, l'air fatigué après une journée passée à des tâches ingrates. Même les immigrés de la seconde génération ont du mal à décrocher un emploi de bureau.

«Le pire vandalisme, ce n'est pas celui auquel nous assistons depuis quelques nuits dans les banlieues», a déclaré un responsable local, Arne Johansson, lors d'une récente manifestation de protestation à Husby. «Le vandalisme, insidieux, rampant, c'est avant tout celui de la politique menée depuis sept ans par ce gouvernement de droite.»
le Premier ministre de centre droit Fredrik Reinfeldt - pour qui les émeutiers sont des 'hooligans' - a baissé les impôts et réduit le montant des allocations...

Selon une récente étude gouvernementale, un tiers des jeunes de 16 à 29 ans dans certains quartiers défavorisés des grandes villes sont au chômage et ne suivent pas d'études.
De nombreux Suédois craignent que cet afflux, s'il se poursuit, ne remette en question tout le système de protection sociale et le maintien du niveau de vie.
Qui a un commentaire à faire ?
Le Luxembourg, la Suisse se portent plutôt bien non ?
Non : très bien .
La modération relative des impôts ne présume pas de la santé des comptes gouvernementaux.
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Rüss65 - 24/05/2013 à 15:26 GMT
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