Je vous passerai les arguties statistiques qui expliquent cette « stagnation » présentée comme une excellente nouvelle pour l’économie.
Pourtant c’est une mauvais nouvelle. Une très mauvaise nouvelle même. Pourquoi?
Parce qu’il faudrait être aveugle pour ne pas voir se profiler la « nouvelle » crise économique qui arrive à vitesse grand V. Nous sommes en fin de cycle de « reprise », une reprise qui n’a pas été génératrice de création d’emplois et nous sommes sur les niveaux de chômage les plus hauts atteints dans notre pays.
Alors il n’y a pas de quoi pavoiser, encore moins quand on connait le nombre d’emplois d’avenir sans futur qu’il a fallu mettre en place pour ne même pas arriver à endiguer l’hémorragie des pertes d’emplois.
Charles SANNAT
PARIS, 3 septembre (Xinhua) — Au deuxième trimestre de l’année, le taux de chômage se maintient à 10,3% de la population active en France, comme l’indique ce jeudi l’INSEE.
Comme au précédent trimestre, le taux de chômage en France métropolitaine est de 10,0% avec 2,9 millions de chômeurs. Il diminue de 0,1 point sur un an pour les 15-64 ans se maintenant à 64,2% au second trimestre, comme au précédent. Leur taux d’activité augmente de 0,1 point par rapport au trimestre précédent, tout comme sur l’année tandis que le taux d’emploi en CDI diminue de 0,1 point par rapport au premier trimestre.
Le taux de chômage pour les personnes âgées de 50 ans ou plus augmente légèrement au second trimestre : +4,6% contre 4,2% au premier trimestre, comme le précise l’institut français de sondage.
Le sous-emploi augmente légèrement au second trimestre (+0,1 point) pour atteindre 6,6% des personnes en emploi. Le sous-emploi concerne principalement les personnes à temps partiel qui souhaiteraient travailler davantage, précise l’INSEE. Le chômage partiel est en légère hausse ce trimestre, représentant 0,3% des personnes en emploi.
De plus, le nombre de personnes inactives (au sens du Bureau international du travail) qui souhaitent un emploi sans être recensées parmi les chômeurs est de 1,5 million, soit 12.000 personnes de moins qu’au premier trimestre. Toutefois, ce nombre augmente de 126.000 sur un an.