François
Hollande sera-t-il le président le plus impopulaire de la Vème
République? Probablement. Il est, en tout cas le premier président,
toutes républiques confondues, qui aura créé autant de nouveaux
contribuables en à peine deux ans de mandat. C’est tout
simplement scandaleux!
Deux
millions de contribuables plus en
2 ans !
Il
y avait 940 000 foyers en 2012, près d’un million cette
année, et combien l’an prochain ? Monsieur Hollande fait payer
cher sa « justice sociale » dont on ne voit toujours pas le bout
du nez d’ailleurs.
Entre
« ras-le-bol fiscal » et « pause fiscale »,
François Hollande a choisi l’impôt, sous toutes ses
formes : création de nouvelles taxes, augmentation
d’anciennes taxes, défiscalisation, suppression de niches,
contributions…
Ce
dernier mot est un délice de mauvaise foi : Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et qui se croit
peut-être à ce titre autorisée à changer le sens
des mots, essaie de nous faire avaler que sa contribution sur les smartphones et les ordinateurs qu’elle veut faire
passer à tout prix, n’est pas une taxe.
Non,
ce n’est pas une taxe de 1 % : c’est une contribution de 1 %!
C’est vrai que ça change tout…
On
nous prend pour des imbéciles.
En
retour, que monsieur Hollande ne s’étonne pas d’être
pris par les contribuables pour ce qu’il est.
Fiscalité,
Syrie, délinquance, chômage, ce président tourne à
vide. Jérôme Fourquet, directeur
opinion de l’Ifop, résume la situation
: « Il ne persuade plus personne.
» Il est devenu un pauvre moulin à paroles dont le galimatias
est tout simplement inaudible.
Monsieur
Hollande ne persuade plus personne car chacun d’entre nous sait que ce
qu’il va dire se résume à deux mots : taxe et
impôt.
Il
ne se distingue que par une seule chose : son impopularité, qui
atteint 77 % après 16 mois de mandat seulement. Du jamais vu!
Cela
pose l’incontournable problème de la légitimité de
monsieur Hollande.
L’article
14 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen affirme
sans ambiguïté que « tous les citoyens ont le droit de
constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la
nécessité de la contribution publique, de la consentir
librement… »
Or
aujourd’hui, 16 mois après l’élection
présidentielle, la majorité des citoyens consentiraient-ils
librement à l’augmentation des taxes et des impôts telle
qu’elle est dictée par monsieur Hollande? La réponse est
non, évidemment.
Les
sondages sont là pour appuyer cette affirmation.
Les
élections municipales, européennes, et régionales
confirmeront très probablement cette évidence.
Alors,
si monsieur Hollande est certes légalement président par le
vote du 6 mai 2012, on est en droit de se demander maintenant, en septembre
2013, au nom de qui il parle, au nom de qui il augmente nos impôts. En
d’autres termes, quelle est sa légitimité pour agir ?
La
question est cruciale pour notre démocratie. Les Français ne
soutiennent plus ce président.
La
légitimité de l’exécutif ne peut se retrouver que
par le vote du peuple.
Monsieur
Hollande, s’il est courageux, saura donc ce qui lui reste à
faire…
|