Pourquoi les bail-ins sont importants pour les investisseurs, les épargnants
et les déposants d’entreprise.
‘From Bail-Outs to Bail-Ins: Risks and Ramifications’ est un document qui présente l’un des plus
gros risques qui se posent aujourd’hui aux investisseurs, aux épargnants, aux
entreprises et aux déposants – les bail-ins de
banques et d’institutions.
Des lois sont ou ont été mises
en place par les autorités monétaires et financières pour faciliter le
bail-in des banques mais aussi des institutions financières. Le public est en
grande majorité inconscient de ces développements, de ses risques et de ses
ramifications.
En mars 2013, l’Union
Européenne et le FMI ont supervisé la restructuration du secteur bancaire
Chypriote. Bien que la terminologie bancaire ‘bail-in’ ait entré pour la
première fois l’univers public au cours de la crise financière de mars 2013 à
Chypre, l’idée des bail-ins comme étant des mécanismes
de secours bancaire a été discutée pendant un certain nombre d’années par les
législateurs des banques centrales internationales.
Chypre est devenue l'évènement
révélateur des projets des régulateurs bancaires internationaux et des
gouvernements.
Le marché s’attendait à ce que
la situation de Chypre soit résolue à la manière des plans de secours
préalablement accordés à d’autres nations Européennes comme la Grèce,
l’Irlande et l’Espagne, qui ont vu leurs banques secourues par les
gouvernements, et dont les coûts et risques ont été imposés à la nation
souveraine et aux contribuables.
En revanche, le retour de
flammes des contribuables et de certains partis politiques, couplé au cercle
vicieux de la dette souveraine, menaçait de déclencher des récessions et une
possible dépression économique. Voilà qui a certainement poussé les autorités
monétaires internationales, les banques centrales et les gouvernements à
altérer leur approche du partage du fardeau en portant les pertes sur les
épaules des déposants.
Le passage de bail-outs à des bail-ins n’a pas été
annoncé publiquement. Le marché s’est donc trouvé déconcerté devant
l’imposition de bail-ins par les ministres des
finances de la zone Euro à Chypre. Leur décision a forcé les détenteurs
d’obligations à se transformer en des actionnaires, et a forcé, par le biais
de la confiscation, la conversion des dépôts en fonds propres.
C’est la première fois que les
dépôts bancaires ont été perçus comme des sources potentielles de financement
pour les banques insolvables. Le public a été choqué du gel et de la
confiscation des dépôts et par l’utilisation de leur argent pour le sauvetage
désespéré des banques.
Bien que le terme bail-in
fasse souvent référence à la restructuration d’une banque par laquelle les
créditeurs non-assurés tels que les actionnaires sont forcés de porter une
partie des coûts de sauvetage, il est devenu synonyme d’une confiscation de
dépôt au cours de laquelle les déposants non-assurés deviennent des
créditeurs de la banque et sont forcés de partager les coûts de
restructuration.
Les régimes de bail-ins à venir représentent un risque réel pour les
investisseurs et bien entendu pour les déposants – qu’ils soient des ménages
ou des corporations. Le retour du capital aura bientôt plus d’importance que
le retour sur capital.
Evaluer le risque de
contrepartie et n’avoir recours qu’aux banques et institutions financières
les plus saines sera essentiel à la protection du capital de chacun.
Il est bien sûr important de
posséder de l’or physique et non de l’or papier ou électronique qui peut être
sujet à des bail-ins.
Posséder une forme d’or papier
et des produits dérivés tels que des ETF qui font d’un créditeur non-assuré le
créditeur de nombreux dépositaires, qui sont en partie des banques qui auront
potentiellement à être sauvées, est contraire à la raison première pour
laquelle investir sur l’or.
L'or physique
demeure le moyen le plus sécurisé de posséder de l’or. De nombreux véhicules
d’investissement forcent l’acheteur à s’exposer de manière significative à
beaucoup de risques.
Les investisseurs et les
épargnants au détail, les individus fortunés, les fonds de pension, les
charités, les sociétés, les corporations, les trésoreries, les conseillers
financiers et les comptables qui gèrent de l’argent pour leurs clients
doivent prendre en ligne de compte les risques présentés par les bail-ins.
Beaucoup sont ceux qui depuis
quelques années, au sein du secteur financier, favorisent la diversification.
C’est la raison pour laquelle beaucoup d’investisseurs ont enregistré des
retours inférieurs aux taux de rendement du marché. Ceux qui ont investi sur
des fonds propres, des obligations, des biens immobiliers et sur l’or ont été
protégé de la récente volatilité.
Si nous manquons de mettre
l’accent sur la base fondamentale de l’investissement – la diversification
réelle – nous pourrions être sujets à de nouvelles souffrances financières au
cours de ces dernières années.
La gestion de capital et la
diversification d’actifs ont énormément d’importance aujourd’hui.
L’or aura de nouveau un rôle
fondamental à jouer en matière de protection, de préservation et de
croissance du capital au cours de cette nouvelle ère des bail-ins.