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Cours Or & Argent

La fable de l'abricot: De l'immoralité de l'impôt progressif.

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Publié le 14 juin 2013
493 mots - Temps de lecture : 1 - 1 minutes
( 39 votes, 4,2/5 ) , 36 commentaires
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Rubrique : Editoriaux

 

 

 

 

Nous avons régulièrement eu l'occasion dans ces colonnes de dénoncer l'impôt progressif, en ce qu'il conduit inévitablement à décourager l'enrichissement, faisant ainsi glisser le pays sur la pente de la paupérisation générale.


Nous proposons aujourd'hui une petite fable pour illustrer la critique, et souligner l'immoralité de cette forme d'impôt.


Deux frères étaient voisins. Ils travaillaient honnêtement à la poste, et gagnaient la même chose. Ils avaient tous les deux une femme, trois enfants, et une maison de taille équivalente. Tous deux possédaient un grand terrain, bénéficiant, sans surprise, de soleil et de pluie.


Un jour de printemps, le premier décida d'y planter quelques platanes, afin d'y installer un hamac, projetant d'y faire la sieste si l'été se décidait à arriver.


Le second, pendant ce temps, décide de se lancer dans la plantation d'arbres fruitiers. Il laboure son pré, plante quinze abricotiers, les taille soigneusement, et fait une très belle récolte. Il loue ensuite un camion, et sillonne les marchés pour vendre ses fruits.


L'année suivante, il décide d'améliorer le rendement de son verger. Il achète de grandes bassines de cuivre, et cuit ses abricots invendus pour en faire de la confiture.


La confiture est savoureuse, et la demande dépasse rapidement sa production. L'année suivante, il décide d'acheter plus d'abricots, pour satisfaire les commandes.


En quelques années, il finit par gagner plus d'argent avec sa production artisanale qu'avec son propre salaire. La charge de travail devenant trop lourde, il décide de créer un emploi, et embauche un jeune homme désœuvré pour assurer les livraisons de confiture dans toute la région. Un commerce est né.


La réussite génère un profit conséquent. Mécaniquement, ses gains le font changer de tranche fiscale, dépassant ainsi le taux payé par son frère, tranquillement installé dans son hamac, à l'ombre des platanes.


La fable pourrait continuer, l'entreprise se développer, le patrimoine s'agrandir, mais la logique resterait la même.


Au nom de quelle morale quelqu'un qui s'est donné du mal pour faire fructifier son temps et son terrain devrait payer d'avantage d'impôt ?


Au nom de quelle prétendue justice sociale celui qui a dépensé de l'énergie à produire quelque chose sans pénaliser qui que ce soit, voit augmenter son taux d'imposition ?


Au nom de quelle logique un entrepreneur appliqué qui a créé un emploi, sortant quelqu'un du chômage, doit-il être puni fiscalement ?


C'est pourtant bien le principe de l'impôt progressif, qui sanctionne le mérite, et pénalise la réussite. Ce retournement moral se fonde en réalité sur la jalousie, et sur l'idée fausse que la richesse des uns dépend nécessairement de la pauvreté des autres. L'idéologie égalitaire fait ainsi peser une  illégitimité de principe sur la richesse, assimilant celle-ci à une forme d'injustice qu'il faudrait corriger.


Or, fonder un système fiscal sur cette immoralité ne peut conduire qu'à moins d'initiative, moins de richesse, et toujours plus de jalousie. On expliquera d'ailleurs sûrement l'augmentation de la pauvreté par le manque de générosité des riches, qui méritent toujours de payer plus d'impôt...

 

 

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Renaud DOZOUL est architecte de formation. Il crée une agence à Paris en 2004 après avoir exercé pendant deux ans à Mexico. Il se consacre désormais à la recherche et à l’écriture. Il publie notamment en 2011 « 10 bonnes raisons de restaurer la Monarchie » aux éditions Muller et travaille actuellement sur un ouvrage consacré aux fondements de la liberté en occident.
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En effet, il faut à la fois se priver de l'électif pour cette fonction particulière, amis en même temps lui apporter une légitimité populaire, ce qui peut dans un premier temps ressembler à la quadrature du cercle...

... sauf si le pouvoir essentiel de ce "monarque" (qu'on pourra alors appeler si l'on veut, "avocat du peuple" ou "médiateur du peuple", ce sera d'ailleurs plus proche de la vérité) est de pouvoir justement faire appel à ce même peuple par référendum sans avoir à en référer aux élus. Il constituerait donc un contre-pouvoir de plus, et s'il est issu par principe d'une famille (comme l'était la famille Sanson pour le métier de bourreau autrefois) mise largement à l'abri du besoin pour diminuer tout risque de corruption, c'est jouable. Sans frais pour la République si on prend la différence sur le budget rémunérant les sénateurs (qu'on n'aie crainte, les candidats ne manqueront pas pour autant !).

Il faudra évidemment que toute son activité bancaire soit publique (consultable par Internet) à l'exception de son argent de poche personnel, par exemple cinq fois le SMIC, et qu'il lui soit interdit sous peine de destitution d'ouvrir un compte ailleurs : quand on est pris en charge totalement par le peuple, il est normal que le peuple sache où passe son argent. Si certains refusent une telle contrainte, là encore on en trouvera sans peine d'autres pour l'accepter.

Comment désigner cette personne, ou cette famille ? Un tirage au sort comme dans le devoir de jury ? Pourquoi pas ? Cela fera sûrement plaisir à Etienne Chouard. De toute façon, comme elle ne tirera son pouvoir que de la parole qu'elle donne quand elle en perçoit le besoin au peuple, cela ne semble pas forcément important. Il est intéressant de voir qu'avec cet ajout, on n'enlève rien d'existant à la démocratie : au contraire, on la renforce par une supervision des élus. Le "monarque" est en fait un délégué du peuple et sonneur d'alerte.

Hum. C'est fou ce que cela a des petits aspects de Napoléon III, quand on y pense. Cela dit, si le coup d'Etat de celui-ci fut à juste raison blâmé, sa gestion (à part en politique étrangère) semble l'avoir été beaucoup moins. Ici, on garde le référendum et on élimine le coup d'Etat. Voilà peut-être une idée à garder quelque part sous la main.
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" en même temps lui apporter une légitimité populaire,"

Le soutien, l'affection ou le respect de la part de la population n'est pas forcément nécessaire AVANT l'entrée en fonction (sans quoi, on retombe dans les jeux de images, promesses & séductions).
Il ne fait par contre aucun doute que ces sentiments seront réels sitôt que la population aura vu à l'oeuvre en incarnant sa fonction dignement et en faisant des bons choix.
Bonne remise au point .
Qui envoie une copie au gouvernement ?
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C'est bien connu, les pauvres n'ont aucun mérite.
Les pauvres, quand ils sont de surcroit bêtes, malades et laids sont encore plus dénués de mérite. Surtout s'ils sont assistés (les parasites!), faute de trouver du boulot
En revanche les gens bien nés, bien nourris, favorisés par leur milieu, leur accès à la culture, leurs relations, qui, conformément à la pente douce sur laquelle ils sont nés gagnent de l'argent, ont un très grand mérite .. et n'ont aucune raison de payer plus d'impôt que les autres
Y compris d'ailleurs s'ils vendent des la m... ou s'ils arnaquent les pauvres qui manquent parfois de sens critique (n'ont pas été formés pour)
Votre leçon de moralité est tout à fait édifiante.
pognon=mérite
Et vous allez à la messe le dimanche? pour communier dans l'esprit du Christ?
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Vous ne savez même pas lire un texte. Votre parlez de gens bien nés, bien nourris... Mais le texte ne dit pas que l'un était mieux né que l'autre. Au contraire, il partent exactement sur le même pied d'égalité. Si maintenant se vautrer dans un hamac et profiter du travail des autres pour survivre via leurs impôts vous paraît d'un saine moralité, vous êtes irrécupérable. Alors parler de religion et donner des leçons sur l'esprit du Christ... C'est la cerise sur le gateau
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vous avez raison je n'ai pas vraiment lu et c'est une erreur de commenter un texte qu'on n'a que survolé.
Il s'agit naturellement d'une fable très grossière , qui n'a pas grand chose à voir avec la réalité humaine.
Maintenant je ne peux qu'être d'accord avec vous: s'ils partent sur un même pied d'égalité, alors......mais ne s'agissait-il que d'enfoncer des portes ouvertes?
Je crains que dans la vie réelle la naissance nous fasse tous très inégaux, bien malheureusement pour certains. Tant mieux pour d'autres. la paresse est bien loin d'expliquer le manque de succès de quelques-uns.
On a tendance à s'accorder parfois davantage de mérites que ceux que l'on a, et, a contrario, à ne pas en accorder autant à autrui qu'on le ferait à soi-même (cela a été vérifié) Pour les excuses c'est pareil.
J'ai du mal à croire qu'un industriel qui vend bien et cher un produit plus ou moins clean ait plus de mérite qu'une infirmière qui soigne des mourants. C'est un exemple parmi tant d'autres. Certains emplois sont considérablement mieux rémunérés que d'autres et vous savez tout comme moi que les efforts personnels sont bien loin de tout expliquer...
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Aucun mérite en effet .
Avec toutes ces aides , jamais je ne comprendrai que certains osent tendre la main .
L'argent que j'ai , j'ai travaillé pour !
Tu veux des sousssous ; BOSSE .
Evaluer :   2  2Note :   0
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bah, je n'ai jamais tendu la main, je n'ai même jamais cherché à toucher des Assedic auxquels j'avais droit, je ne veux pas particulièrement des sou-sous, et rassurez-vous je ne veux pas vos sous-sous, si durement gagnés.
Chacun son truc...

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Je ne pense pas que l'on en trouve sur ce forum .Comme on leur a coupé l'électricité ...
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Mais quel est l’intérêt de cette fable ? Un simple "les gens qui travaillent plus et qui gagnent plus ne devraient pas payer plus d’impôt parce qu'ils ont travaillé pour" eut été largement suffisant, inutile d'aller blablater sur les abricots. Accessoirement, l’intérêt de l’impôt progressif, c'est de faire payer chacun proportionnellement à ce qu'il gagne, afin de créer une meilleure société tous ensemble. Après, c'est toujours pénible de les payer, je suis le premier à râler contre, mais je suis quand même conscient de l'utilité du truc. Par contre, on pourrait critiquer beaucoup plus largement l'usage qui en est fait en France.
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"l’intérêt de l’impôt progressif, c'est de faire payer chacun proportionnellement à ce qu'il gagne, afin de créer une meilleure société tous ensemble."

Merci d'éclairer ma lanterne ;-)
Il me manque un maillon dans votre chaîne de raisonnement. Comment faites-vous pour associer "proportionellement" avec "meilleure".
Je ne vois aucune évidence qui se passe de commentaire, pour sauter d'un concept à l'autre par "afin de".



Accessoirement, si ce qui est proportionnel (y=2x), n'est pas progressif (y=x² par ex).
Pfiou, ça ne nous rajeunit pas, il y a bien longtemps que je ne me suis pas occupé du signe des dérivées...
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Grosso modo, je suppose qu'il est question du "flat rate" avec un allègement consenti pour les petits revenus inférieurs à 150 000 €.

Cela tombe bien, c'est précisément le système actuel :-)

Ou du moins cela le serait si TOUTES les prestations sociales sans aucune exception tombaient dans l'assiette de cet impôt, au lieu de se voir juxtaposer des usines à gaz d'exemptions, de seuils et de déplafonnements que personne ne maîtrise et qui n'ont somme toute pour effet que de rendre un système un peu plus opaque. Un mauvais esprit viendrait sans doute dire que c'est voulu.
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Je ne sais pas comment vous faites pour ne pas voir ce maillon. La société ne peut pas devenir meilleure si personne n'y participe, et plus on gagne, plus on doit y participer. La logique n'est pas forcément absolue, mais elle est quand même relativement facile à voir, même quand on est pas d'accord.
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Je veux bien voir le lien entre "participer" et "meilleur", sous réserve que chacun ait de bonnes intentions.
Mais je n'arrive pas à sauter de "proportionnel" à "meilleur".

A moins que je n'attribue pas le même sens à "participer" ? ou à "meilleur" ?
J'ignore quel sens vous donnez à participer, mais une participation disproportionnée, par exemple on en prendrait beaucoup plus aux plus pauvres et qu'aux plus riche, ou bien aléatoirement beaucoup à l'un et rien à l'autre par tirage au sort, ça n'aurait aucune chance de donner quelque chose de meilleure, même avec de bonnes intentions.
Si tu as à charge 3 assistés , tu es satisfait ?
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1 pour ma pelouse
1 pour la piscine
1 pour nettoyer
Je signe les contrats ?
...l'"Etat" passant par là, voit notre brave arboriculteur se démener corps et âme, se dit que très certainement, il y a quelques matières à prendre, quel culot ! oser vendre des abricots à des clients sans défense ! décide de taxer cet escroc, histoire de montrer qui est le maître, non mais des fois... Notre besogneux, voyant ses gains diminuer, et voulant une place au soleil se ménager, décide , ô grand naïf, de se donner encore plus : plus de travail, plus de responsabilités, plus de stress... l'argent rentre de nouveau et, au grand bonheur de notre "Etat" , se soumet de lui-même à des impôts supplémentaires , comment ose-t-il entreprendre ? il n' a donc point compris ? ce grand sot ? et à quelques règles bien senties telles iso haccp envoulezvous?envoilà... notre brave arboriculteur ne cesse de se démener, arrive à joindre les 2 bouts, paie tant bien que mal (plutôt mal) son ou ses ouvriers, s'acquitte de ses devoirs et charges vis à vis de la collectivité et contribue à celle-ci, l"Etat" voyant cette rentrée d'argent providentielle promet monts et merveilles et se fait réélire sur des promesses de lendemains qui chantent : sonnez tambours ! résonner musettes ! nous allons gouverner et dépenser sans compter, puisqu'il ne s'agit point de notre argent, mais bien de l'argent de nos besogneux ! que voulez-vous ? nous devons rémunérer la position couchée sur canapé, d'ailleurs, la position couchée prolongée sur canapé est un inconfort reconnu que mon syndicat va se faire fort de faire valoir et faire rémunérer en conséquence, ils ''nous'' prennent pour qui ? ils vont voir ce qu'ils vont voir et allons leur montrer qui est le maître... c'est ainsi que le frérot put, sans coup férir et peine se donner, voir sa rémunération augmentée, quelle aubaine, la position couchée prolongée étant reconnue, il put partir en retraite bien avant l'âge requis et après une courte mais fastidieuse vie de travail, mener enfin l'existence qu'il souhaitait grâce à cette confortable retraite que lui verse,dans sa généreuse bonté, l"Etat",mois après mois, quoi qu'il se passe, que l'on vende plus ou moins d'abricots... ce mode de vie est apprécié et envié, et pour le maintenir, car cela coûte assez cher, nous allons emprunter, que voulez-vous ? les aléas climatiques, nous ne pouvions pas prévoir, ont ruiné la récolte, mis au chômage les ouvriers arboriculteurs et donc l'argent ne rentre plus... l'arboriculteur, se retrouvant seul , ne peut plus payer, on lui a déjà tellement pris ... Oui mais... qui va payer cet emprunt ?... mmh... il reste quelqu'autres pigeons à plumer de ci de là, l'orage n'a pas sévit partout, ils feront donc l'affaire, de plus, nous avons la loi pour nous ...mais non, il n'est pas question de nous enlever nos avantages, et puis des accords ont été signés, et puis la position couchée prolongée a été reconnue, et puis nous sommes dans un état de droit, et puis quoi encore ?!? ... ô rage ô désespoir ... se dirent, un peu tard, les besogneux, qui jurèrent, mais un peu tard, qu'on ne les y reprendraient plus...
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Même en prose votre propos valait la lecture ! Vous savez peut-être qu'une version moderne de "La cigale et la fourmi" a circulé sur le Net... La cigale est encensée, la fourmi traînée dans la boue. Vous connaissez bien sûr la version écrite à l'époque de la monarchie. Si vous ne connaissez pas la version écrite à l'époque de l'état providence, pour info sachez simplement que la cigale meurt d'une overdose et que la fourmi se barre en Suisse !
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bonjour merisier, je pensais un peu à vous, artisan, si j'ai bonne mémoire, je suis heureux si vous vous êtes amusés, c'est aussi un but que nous a fixé notre mentor : rire plusieurs fois par jour pour rester en bonne santé... très cordialement.
non, je ne connais pas la version Net de 'la cigale et la fourmi', par contre nous vivons tous les jours cette situation... les créateurs de richesses passent pour des profiteurs, tandis que ceux qui vivent sur la bête se parent des vertus de l'économie... et quand on sait qu'il y a 1 personne sur 10 qui crée la richesse... spolié est le terme qui me vient à l'esprit.
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"la fourmi se barre en Suisse !"

Au CERN ? Drôle d'idée. Le Fourmilab n'aurait-il pas mieux convenu ?
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Bonjour
Je suis étonné par la naïveté de cette fable qui, à mes yeux, peut-être assimilée à une discussion de "café du commerce". Franchement, la simplicité du mécanisme : il suffit de faire pour arriver à quelque chose est loin d'être représentative du monde réel.
- fabriquer de la confiture est assez simple. Désormais, une création nécessite non seulement de l'imagination mais des ressources technologiques (qui dépassent l'échelle et le camion)
- vendre la production : cela nécessite qu'il y ait des acheteurs. Ce qui n'est pas pris en considération dans ce fabliau.
- l'imposition : ce n'est qu'un des problèmes auquel se trouve confronté un chef d'entreprise. Il y a la concurrence, le volume des ventes, la question des ressources humaines, le matériel, les normes d'hygiène et autres. Non pris en compte.
Visiblement beaucoup de personnes souhaitent sortir du marasme dans lequel nous évoluons. Mais les solutions proposées, sont au pire, neutres, et le plus souvent accentuent le phénomène car les personnes qui disposent du pouvoir ne veulent pas voir leur stratégies et leurs profits remis en question. Et puis, de notre côté n'aurions nous pas à chercher d'autres valeurs que celles liées à la possession, au fric ?
Evaluer :   2  5Note :   -3
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"Et puis, de notre côté n'aurions nous pas à chercher d'autres valeurs que celles liées à la possession, au fric ? "

La satisfaction d'avoir un beau verger fertile et de pouvoir nourrir les hommes autour de soi par exemple ??
Evaluer :   4  1Note :   3
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Victor Hugo fait remarquer, dans "Les Misérables" la tendance de la plupart des gens à confondre le mérite et le succès. On voit en lisant cet article que ce type de confusion reste d'actualité.

Dans la pratique, qu'en est-il ? Même dans des jeux de simple distraction comme le bridge, on a estimé que la partie devenait plus intéressante si au-dessus d'un certain score on acquérait un statut de "vulnérable". Si l'on a conservé cette disposition jusqu'à nos jours, c'est sans doute que l'intérêt du jeu POUR TOUS y trouvait son compte. Je ne vois pas de nécessité de faire passer l'achat de mon Nikon avant les repas chauds d'un SDF. D'autant que s'il ne travaille pas, on n'a pas connaissance que ce soit un choix de sa part, ni qu'il se prélasse "dans un hamac" au soleil. Un couchage en dur sur le sol sous tente en hiver serait plus proche de la réalité.

La progressivité de l'impôt n'existe d'ailleurs que pour les classes moyennes, et on ne voit pas pourquoi elles s'en plaindraient, puisqu'elles y ont tout avantage. Au-delà d'un certain revenu raisonable - 150 000 €, je crois, c'est bien le "flat rate" pour tout le monde, seul son taux pouvant prêter à contestation (encore que tant qu'il reste inférieur à 50% et que tout le monde est logé à la même enseigne cela ne change pas vraiment grand chose à la compétition). Cela bien entendu en régime normal et pas dans des circonstances exceptionnelles comme la dette de SEPT ANNEES DE BUDGET TOTAL DE L'ETAT que les politiques ont les uns après les autres laissés s'installer pour des raisons électoralistes depuis le choc pétrolier de 1979. Va-t-il donc falloir réclamer le retour de la monarchie en France pour que ce pays soit enfin géré dans une optique de long terme ?

Portons plutôt nos efforts sur les problèmes réels, qui concernent l'emploi inopportun fait de cet argent, en particulier les subventions purement clientélistes à des milliers de comités Théodule. Et rappelons donc à nos gouvernants l'exemple d'Alexandre jetant ostensiblement au sol dans le désert un casque rempli d'eau que ses soldats s'étaient cotisés pour lui offrir sur leurs gourdes personnelles en déclarant : "Apprenez qu'Alexandre ne peut boire lorsque ses soldats ont soif !" - galvanisant ainsi bien entendu ses troupes. Ni notre président actuel ni ses prédécesseurs depuis le départ de De Gaulle n'ont jamais eu me semble-t-il de comporttement arrivant à la cheville de celui-là.
Evaluer :   8  0Note :   8
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Vous avez mis le doigt sur un point important : "Va-t-il donc falloir réclamer le retour de la monarchie en France pour que ce pays soit enfin géré dans une optique de long terme ?" Le président et les députés élus dans la foulée le sont pour 5 ans. Entre temps nous allons aux urnes pour les européennes, les mairies et les régions ! C'est beaucoup trop en trop peu de temps. Je ne pense pas que l'on puisse travailler correctement en ayant un oeil en permanence sur des échéances électorales. C'est malsain pour tout le monde ! Aucune politique sérieuse ne peut être ainsi menée avec des visées à si court terme. Nous entretenons beaucoup trop de gens qui pensent inévitablement à leur avenir politique.
Je sais bien que nous sommes à l'époque du TGV, mais à l'échelle de l'individu la vitesse n'est pas la même. Nous n'avons pas l'impression d'être gouvernés pour ce que nous sommes, c'est à dire les citoyens d'un pays qui devrait être dirigés par des gens avec des projets de société à long terme. Non, les échéances électorales faussent la donne et c'est bien regrettable, on ne sait plus sur quel pied danser.
Evaluer :   3  0Note :   3
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"Va-t-il donc falloir réclamer le retour de la monarchie en France pour que ce pays soit enfin géré dans une optique de long terme ?"

Etre seul (monarchie) peut avoir des inconvénients, que ses adversaires ne manqueront pas de rappeler.
Ce n'est pas tant le fait d'être seul ou plusieurs à décider qui change les choses mais le fait d'être candidat et d'être élu.

Un seul et élu (les présidents de la Vè auraient quand même un pouvoir réel s'ils le voulaient bien) c'est pas bon. On parle en France de monarchie élective, c'est à dire parfois d'un cumul de deux inconvénients.

Plusieurs mais pas élus, ça marchera toujours mieux que la foire d'empoigne de "plusieurs et élus".

Un seul et pas élu, c'est pas mal. Ca peut faire peur si ce "tout seul" s'occupe de tout.
Mais pas s'il se limite à la politique et à la supervision du bon-sens et des lois naturelles.

Je suis convaincu que les Français, avec la mentalité qu'on leur connait, accepteraient le principe du "tout seul" si on leur garantissait par ailleurs la séparation de l'économie et de l'Etat.
Evaluer :   4  0Note :   4
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Un impôt progressif est-il moins moral ?

Un impôt à taux fixe sera de toutes façons progressif avec la croissance de son assiette, celui qui en fait plus paiera quand même plus.

Non. Ce qui me choque c'est l'impôt sur les personnes et leurs revenus qui devraient rester dans la sphère privée.



En l'occurence, si l'impôt avait été fixe, l'arboriculteur aurait quand même payé plus que le dilettante.

En comparaison, si les deux frères avaient eu à payer le même (élevé) impôt foncier (et aucun impôt personnel), ils se seraient TOUS LES DEUX démenés pour tirer un profit de leurs champs respectifs, et auraient peut-être bien tous les deux créé un buisiness profitable à eux, à leur commune, à leur pays.
Ils auraient tiré un revenu pour eux mêmes et créé du capital, ajoutant de la valeur à leur bien.
Celui qui aurait refusé d'exploiter son terrain aurait dû en payer librement le prix, c'est à dire payer son foncier sur ses autres revenus.
Evaluer :   4  0Note :   4
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"Celui qui aurait refusé d'exploiter son terrain aurait dû en payer librement le prix, c'est à dire payer son foncier".

Sans parler de l'ISF ! Même si celui-ci garde un taux raisonnable dans les premières tranches, il y a quelque abus à taxer à 1,8% le capital lui-même, et non ses seuls revenus. Il faut 40 ans pour constituer un patrimoine, vingt ans d'ISF le font fondre pour un tiers. alors à quoi bon ?
Evaluer :   2  0Note :   2
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L'ISF est un impôt personnel. Je suis contre l'imposition des personnes.
Vouloir tirer de l'argent d'une personne en tant que telle est "border limit" sur la définition de la dignité.

Et de nos jours on n'a jamais trop d'occasions de renforcer la dignité humaine.




"Il faut 40 ans pour constituer un patrimoine, vingt ans d'ISF le font fondre pour un tiers."
La république saisit de toute façons la totalité des patrimoines privés tous les 100-150ans par le biais sournois des droits de succession.
Et on se permet de qualifier (taxer!) de moyenâgeux les baux anglais de 99ans...
Evaluer :   3  0Note :   3
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Je ne vois pas ce que la "morale" ou le "social" viennent faire dans cette histoire. Il n'est pas question que je sache de "punir" les gens qui ont travaillé, ni d'"encourager" les chômeurs, mais juste :

1. De faire contribuer chacun à la mesure de ses moyens
2. D'assurer un dépannage - au demeurant minimaliste - à celui qui est sur la touche.

Il faudrait tout de même un peu raison garder.
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"1. De faire contribuer chacun à la mesure de ses moyens"

Pourquoi à mesure de ses moyens?

C'est un principe préliminaire tabou ?
Pourquoi pas à la place à mesure des ses usages, à mesure de ses besoins, à mesure de ses envies, à mesure de ses actes/actions etc etc
Ou n'importe quelle autre mesure d'ailleurs, qui encouragerait les bonnes actions et dissuaderait les mauvaises ou l'inaction?



Pour l'idée de dépannage...
On peut dépanner en donnant du poisson, on peut aussi dépanner en apprenant à pêcher.

Au XiXè mon aïeul aidait ses voisins en période de chômage en leur donnant des journées de travail d'ailleurs surpayées par rapport à l'utilité réelle des ces travaux.
Chacun gardait ainsi sa dignité intacte. Rien à voir avec un don manuel sans contrepartie, ou à la seule contrepartie de "rechercher activement un emploi".
Evaluer :   5  1Note :   4
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"On peut dépanner en donnant du poisson, on peut aussi dépanner en apprenant à pêcher"

Nous voyons depuis trente ans les limites du procédé : la mer se dépeuple. "Soleil Vert" est pavé de bonnes intentions :-(
Evaluer :   1  0Note :   1
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TOTALEMENT en accord .
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Dozoul et ses fables, MDR. Voilà t'y pas qu'il se prend pour Bastiat ou De La Fontaine, le talent en moins

La vérité : l'impot progressif encourage la fraude fiscale mais ne décourage pas l'enrichissement : ca se saurait à force.

Je suis preneur d'un peu plus de M Allais, J Rueff et d'un peu moins de clowns, certes charmants et pittoresques.
Le type qui tient la ligne éditoriale devrait prendre des vacances.

Là, je pense que le pauvre Mouloud va encore se faire insulter
Evaluer :   3  7Note :   -4
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Meuh non Mouloud, on n'va pas vous insulter ! Mais la logique de tout ça, que ce soit l'impôt à payer ou les charges du travailleur indépendant, tout le monde fait son petit calcul : est-ce que ça vaut le coup d'en faire plus pour payer plus ? Alors moi, je cultive une certaine quantité d'abricotiers qui me rapportent une somme X. Et après, je vais buller dans mon hamac sous les platanes ! Le tout n'est qu'une question de rapport entre gains et qualité de vie et ça, c'est à l'appréciation de chacun. Par contre, pas envie de me ruiner la santé pour mon percepteur (qui au demeurant est fort sympathique) ou pour des organismes qui me piratent mon fric pour entretenir nos politiques et ceux qui ne foutent rien ! CQFD !
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C'est si bon de buller ; bien au frais .
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Dernier commentaire publié pour cet article
J'ignore quel sens vous donnez à participer, mais une participation disproportionnée, par exemple on en prendrait beaucoup plus aux plus pauvres et qu'aux plus riche, ou bien aléatoirement beaucoup à l'un et rien à l'autre par tirage au sort, ça n'aurait  Lire la suite
romahn - 24/01/2014 à 23:47 GMT
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