1. L'échange libre ou blanc.
Lorsqu'il est échangeable, et dénommé "marchandise" en
conséquence, le droit de propriété est, en principe, le fondement du
marché ... blanc.
Il permet aux personnes juridiques physiques (sigle "P.J.P."), à
vous et à moi qui les possédons et leur donnons cette qualité, d'arriver à un
prix et à des quantités de marchandise et de monnaie d'accord à chaque moment
où nous choisissons d'échanger.
Certes, des P.J.P. ne peuvent pas échanger de même parce qu'elles n'ont
pas les capacités juridique, technique ou économique au moment, et obtenir de
gain en conséquence.
On peut le regretter, mais c'est un fait.
2. L'échange réglementé ou noir.
Lorsqu'il n'est pas échangeable pour des raisons juridiques, le droit de
propriété d'une quantité de marchandise est, en principe, le fondement
du marché ... noir.
En d'autres termes, les réglementations nécessairement relatives du
législateur sont le moteur du marché noir.
A la différence du marché blanc, le marché noir fait supporter à toutes
les P.J.P. des attentes de pertes.
On peut le regretter, mais c'est un fait.
3. Marché blanc et marché noir.
La frontière entre le marché blanc et le marché noir est souvent très
floue.
"Tout le monde sait" - comme le disent, de façon dérisoire, les
socialo-communistes en route pour leurs mensonges croissants - que le droit
de propriété ne s'auto-protège pas et qu'il a besoin d'être surveillé et
aménagé.
Par qui ?
Par le législateur et ses succédanés, damnés, que sont les
bureaucrates.
L'un de ces maux qui "font obstacle" à de "bons"
droits de propriété est, par exemple, la contrefaçon.
Et, d'après le mensonge, pour l'empêcher, le législateur décide d'édicter
des réglementations comme s'il n'était pas aussi ignorant que tout un chacun.
En matière de monnaie, ce vice du législateur qu'il ne semble pas
connaître et reconnaître, est exemplaire.
4. Le chaos monétaire.
Ce qui faisait lieu de législateur à une époque immémoriale avait décidé
de recourir à la réglementation de la monnaie existante.
Soit dit en passant, il reconnaissait implicitement que la monnaie et
l'état faisaient deux...
Pour ce faire, il avait interdit tout simplement la liberté de la
fabrication des pièces de monnaie et en avait donné le privilège de la
fabrication à un monopole de son choix (cf. ce texte
de août 2013).
Ce point est totalement ignoré par la "monnaie de Paris" (cf.
ce texte de
novembre 2014).
Le fait est que la démarche s'est retrouvée dans la plupart des pays du
monde.
4.a. Innovation et réglementation: la course poursuite nationale.
Lorsque, par la suite, beaucoup plus récemment (XVII-XVIIIème siècle), les
banquiers ont innové et créé des "substituts de monnaie bancaires"
(de type "billets bancaires"), le législateur a encore frappé.
Il a décidé rapidement d'interdire le principe de liberté de leur
fabrication et d'en donner le privilège de monopole à un banquier spécifique,
à savoir le "banquier central".
En France, ce fut la "banque de France".
Malgré cette nouvelle réglementation, les banquiers dits de "second
rang" innovèrent et créèrent d'autres substituts de monnaie bancaires
(de type "dépôts bancaires" de diverse nature).
Mais, parallèlement, le législateur en a profité pour lier au banquier
central les banquiers de second rang et pour donner à ceux-ci des relations à
respecter vis-à-vis de celui-là (cf. ce texte de mai
2011).
Tout cela, bon an mal an, jusqu'au début du XXème siècle où le banquier
central des Etats-Unis d'Amérique a été fondé (1913).
4.b. La course poursuite mondiale.
Ensuite, il apparaît que les banquiers centraux des pays se sont
implicitement accordés pour former un cartel, sans
"superlégislateur"...
Premier grand accord du cartel implicite : les résultats de la conférence
de Gènes (1922) qui permirent que les monnaies dont les substituts de monnaie
bancaires étaient convertibles à taux fixes puissent être détenues en dehors
de leurs frontières étatiques (cf. ce texte de novembre 2010)).
La décennie suivante, les banquiers centraux se sont désorganisés en
partie et ont décidé ,en ordre dispersé, l'interdiction de la
conversion des substituts de monnaie bancaires en monnaie or par les P.J.P.
(cf. ce texte
de mai 2011).
La décennie suivante, ils décidèrent la création d'un fonds, sans
précédent, chargé d'aider à l'équilibre des balances des paiements des
pays membres, à savoir le "fonds monétaire international" (sigle
"F.M.I.") (cf. ce texte
de mars 2009).
Début décennie 1970, tout en cachant l'échec des conséquences
de leurs décisions passées et donc de celles du F.M.I., ils ont
décidé l'interdiction de la conversion précédente par les personnes publiques
- elle existait encore - et changé les statuts du F.M.I. dans la
foulée, sans y mettre un terme malgré la faillite (cf. ce texte d'octobre
2011).
Fin de la décennie 1990, les banquiers centraux d'une partie des pays de
l'Europe géographique, membres en conséquence du F.M.I., ont décidé de créer
une nouvelle banque centrale qui les associerait plus étroitement sans être
une "super banque", à savoir la "banque centrale
européenne" (sigle "B.C.E.") (cf. ce texte de février 2013).
En est résultée la "zone €uro", domaine particulier du cartel
des banques centrales toujours implicite, aux difficultés nombreuses comme le
développent ces derniers temps les "problèmes" de la Grèce (cf. ce texte
de janvier 2015).
4.c. Qui touche au but?
Toutes ces réglementations n'ont jamais permis d'atteindre le but pour
quoi elles avaient été mises en place.
Elles n'ont rien apporté aux P.J.P. sinon le chaos et, au moins, des
dépenses nouvelles en relation avec les personnels des nouvelles institutions
(cf. ce texte
de février 2015).
Serait-ce un long, très long "syndrome de Stockholm"
(cf. ce texte
d'actualité)?