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Cours Or & Argent

Les Saoudiens et les Etats-Unis sont-ils responsables de la baisse du prix du pétrole

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oilprice.com
Publié le 16 janvier 2015
2002 mots - Temps de lecture : 5 - 8 minutes
( 8 votes, 5/5 ) , 7 commentaires
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Rubrique : Editoriaux

La chute du prix du pétrole qui fait la une de ces dernières semaines a été abordée presqu’exclusivement en termes d’économie de marché pétrolier, et une majorité des agences médiatiques ont pointé du doigt l’Arabie Saoudite et son cheval de Troie de l’OPEP pour avoir fait s’effondrer le prix du pétrole et endommagé les exportateurs pétroliers du monde – notamment la Russie.

Bien que l’explication relative au marché soit partiellement correcte, elle demeure simpliste et manque de s’adresser aux points de pression géopolitiques du Proche Orient.

Oilprice.com se penche au-delà des gros titres pour chercher une réponse à la chute du prix du pétrole. Il se trouve que son explication, bien que difficile à justifier, puisse concerner le contrôle du pétrole et du gaz du Proche Orient et l’affaiblissement de la Russie, de l’Iran et de la Syrie en inondant le marché de pétrole peu cher.

Une arme pétrolière

Il n’est pas nécessaire de regarder bien loin en arrière pour s’apercevoir que l’Arabie Saoudite, le plus gros exportateur et producteur de pétrole du monde, a eu recours aux prix du pétrole pour parvenir à ses fins d’un point de vue de politiques étrangères. En 1973, le président égyptien Anwar Sadat a convaincu le roi saoudien Faisal de réduire la production de pétrole et d’en augmenter le prix, avant de limiter les exportations de pétrole dans l’objectif de punir les Etats-Unis pour avoir soutenu Israël face aux Etats arabes. Ce choc pétrolier en a fait quadrupler le prix.

La même chose s’est de nouveau produite en 1986, alors que l’OPEP, dirigée par l’Arabie Saoudite, prenait la décision de faire s’écrouler le prix du pétrole. Et puis en 1990, alors que les Saoudiens faisaient s’effondrer le prix du pétrole afin de faire sortir la Russie du jeu, puisqu’ils la percevaient comme une menace à leur suprématie. En 1998, le prix du pétrole a diminué de moitié et est passé de 25 à 12 dollars le baril. La Russie a alors fait défaut de sa dette.

Les Saoudiens et d’autres membres de l’OPEP ont bien entendu eu recours au prix du pétrole en supprimant la production pour en maintenir le prix à un niveau élevé et continuer de nager dans les pétrodollars. En 2008 par exemple, le prix du pétrole atteignait un record de 147 dollars le baril.

Pour ce qui est de la chute actuelle du prix du pétrole, les Saoudiens et l’OPEP ont tout intérêt de chasser leurs compétiteurs, comme les producteurs de pétrole de schiste américain, qui seront certainement lésés par la baisse actuelle de prix. Même avant que le prix du pétrole ne chute, les Saoudiens vendaient leur pétrole à la Chine à prix cassé. Le refus de l’OPEP le 2è novembre dernier de réduire sa production est la preuve la plus évidente que la chute du prix du pétrole s’inscrit dans le cadre d’une guerre entre l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis.

Les analyses montrent que le raisonnement est complexe, et pourrait aller au-delà d’une simple baisse de prix visant au contrôle du marché.

« Pourquoi les Etats-Unis et certains de ses alliés voudraient-ils voir baisser le prix du pétrole ? a demandé en octobre dernier le président du Venezuela, Nicolas Maduro. Pour porter atteinte à la Russie ».

Beaucoup pensent que le prix du pétrole est la conséquence d’une collusion délibérée et planifiée par les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite de punir la Russie et l’Iran pour avoir soutenu le régie d’Assad en Syrie.

Punir Assad et frères

Ceux qui adhèrent à cette théorie mentionnent généralement la réunion du 11 septembre dernier entre le secrétaire d’Etat américain John Kerry et le roi saoudien Abdullah dans son palace de la mer Rouge. Selon un article publié par le Wall Street Journal, c’est lors de cette réunion que des accords ont été établis entre Kerry et Abdullah concernant le support des Saoudiens aux attaques aériennes contre l’EIIL en échange du soutien de Washington aux Saoudiens dans le renversement du régime d’Assad.

Il est vrai que si des accords avaient été établis, nous n’aurions pas de quoi nous en étonner, au vu des rivalités entre l’Arabie Saoudite et son grand rival de la région : l’Iran. En s’opposant à la Syrie, Abdullah a eu l’opportunité de porter atteinte à l’Iran, qu’il perçoit comme un puissant rival en raison de ses ambitions nucléaires, de son soutien au Hamas et au Hezbollah, et de son alliance avec la Syrie, à laquelle il fournit armes et financements. Les deux nations sont aussi divisées par la religion. Une majorité des Saoudiens sont des Sunnites, alors qu’une majorité d’Iraniens sont considérés Shiites.

« Le conflit est désormais une guerre de procuration entre l’Iran et l’Arabie Saoudite, et se joue dans toute la région, rapportait Reuters le 15 décembre dernier. Les deux camps perçoivent leur rivalité comme un conflit pour le tout ou rien : si le Hezbollah shiite prenait la main au Liban, alors les Sunnites du pays – et par extension leurs patrons saoudiens – perdraient la bataille face à l’Iran. Si un gouvernement shiite solidifiait son contrôle sur l’Irak, alors l’Iran gagnerait sur un deuxième front ».

Les Saoudiens savent que les Iraniens sont vulnérables au prix du pétrole. Selon les experts, le pays aurait besoin d’un baril à 140 dollars pour équilibrer son budget. A moins de 60 dollars le baril, les Saoudiens ont pu faire pression sur le souverain iranien, l’Ayatollah Ali Khamanei, et possiblement contré ses ambitions nucléaires et rendu le pays plus pliable face à l’Occident, qui a le pouvoir de réduire ou de lever ses sanctions sir le pays décidait de coopérer.

Pour ajouter du poids à cette théorie, le président iranien Hassan Rouhani a décrété lors d’une réunion du cabinet qui se tenait un peu plus tôt ce mois-ci que la chute du prix du pétrole est un acte politique et une « conspiration contre les intérêts de la région, le peuple et le monde musulman ».

Conspiration de pipelines

Certains observateurs ont avancé une théorie un peu plus conspirationniste concernant le désir des Saoudiens de se débarrasser d’Assad. Ils renvoient à un accord passé en 2011 entre la Syrie, l’Iran et l’Irak qui visait à la construction d’un pipeline depuis le port iranien d’Assalouyeh jusqu’à Damas, en passant par l’Irak. Le projet de 10 milliards de dollars aurait dû voir le jour sous trois ans et aurait dû acheminer le gaz produit à South Pars, un champ pétrolier que l’Iran partage avec le Qatar. Les fonctionnaires iraniens ont aussi mentionné l’extension de ce pipeline jusqu’en Europe et la mer Méditerranée – une compétition directe avec le Qatar, plus gros exportateur mondial de gaz naturel liquéfié.

« Le pipeline qui reliera l’Iran, l’Irak et la Syrie – s’il était construit – pourrait solidifier l’axe shiite au travers d’un cordon ombilical économique », a écrit le correspondant d’Asia Times, Pepe Escobar.

Global Research, une cellule de réflexion basée au Canada, va plus loin encore, en suggérant que le refus d’Assad en 2009 de permettre au Qatar de construire un pipeline depuis North Field jusqu’en Syrie et vers la Turquie et l’Union européenne, combiné à l’accord de 2011, « ait pu déclencher l’attaque menée par l’Arabie Saoudite et le Qatar contre Assad ».

« Aujourd’hui, les guerres menées par les Etats-Unis en Ukraine et en Syrie ne sont que deux fronts d’un même conflit stratégique qui vise à affaiblir la Russie et la Chine et à rompre l’apparition d’un contre-pôle eurasiatique dans le cadre du Nouvel ordre mondial contrôlé par les Etats-Unis. Le contrôle des pipelines, notamment des pipelines de gaz naturel – depuis la Russie jusqu’en Union européenne en passant par l’Ukraine et depuis l’Iran et la Syrie vers l’Union européenne – est un objectif stratégique » - Global Research, 26 octobre.

Titiller l’ours russe

Et que vient faire la Russie dans la baisse du prix du pétrole ? En tant qu’allié clé de la Syrie, et puisqu’il soutient Assad grâce à des milliards de dollars d’armements, le président Vladimir Poutine a, avec l’Iran, été la cible de la maison des Saoudiens. Les ambitions territoriales de Poutine en Ukraine l’ont également placé en face du président Barack Obama et des dirigeants de l’Union européenne, qui en mai de cette année imposaient des sanctions à la Russie.

Comme nous avons pu le voir, la manipulation du prix du pétrole par l’Arabie Saoudite a deux fois déjà pris pour cible la Russie. Mais cette fois-ci, les effets de la baisse du prix du pétrole ont particulièrement affecté Moscou, en raison des sanctions déjà établies et de l’affaiblissement du rouble. La semaine dernière, dans un effort de défendre sa devise, la Banque de Russie a relevé les taux d’intérêt pour les faire passer à 17%. Cette mesure a échoué, et le rouble a perdu 20% supplémentaires, ce qui a entraîné dans le pays des vagues de spéculation qui pourraient déboucher sur l’établissement de contrôles de capitaux. Poutine a saisi l’opportunité lors de son adresse télévisée annuelle d’annoncer que bien que l’économie devrait encore souffrir au cours des deux années à venir et que les Russes devraient se préparer à une récession, « l’économie de la Russie sera diversifiée, et le prix du pétrole pourra de nouveau grimper ».

Il se peut qu’il ait raison, mais quels seront les effets d’une longue période de bas prix ? Eric Reguly, qui écrit pour The Globe and Mail, a souligné samedi dernier qu’avec des réserves de devises étrangères de 400 milliards de dollars, l’Etat russe ne risque pas de s’effondrer, même dans l’éventualité d’une profonde récession. Reguly prédit que la menace qui pèse le plus lourdement sur le pays est le secteur privé, dont la dette s’élève à 700 milliards de dollars.

« Rien que ce mois-ci, 30 milliards de dollars de dette privée devront être remboursés, et 100 milliards de dollars supplémentaires seront dus l’an prochain. Le problème est rendu plus grave encore par les sanctions économiques, qui ont rendu impossible pour les sociétés russes de se financer sur les marchés occidentaux », écrit-il.

Cela va-t-il fonctionner ?

Que vous soyez un théoricien de la conspiration ou un théoricien des marchés, pour ce qui est de l’explication apportée à la chute du prix du pétrole, il n’importe que très peu de savoir quelle en est la cause, puisque les effets en importent bien plus. Poutine s’est déjà prouvé être un maître sur l’échiquier de la politique énergétique, et la suggestion qu’un baril à moins de 60 dollars puisse écraser le dirigeant russe doit être prise avec des pincettes.

La décision prise par Moscou le 1er décembre d’abandonner le projet de construction de pipeline de gaz naturel de South Stream, un projet de 45 milliards de dollars, en faveur d’un nouveau projet en alliance avec la Turquie souligne la volonté de Poutine de contourner ses partenaires européens et continuer ses livraisons vers les pays d’Europe qui reposent sur la Russe en matière d’énergie. Cet accord place la Turquie dans le camp russe, à une heure où la Russie se retrouve aliénée par l’Occident.

Bien entendu, l’alliance de la Russie avec la Chine s’inscrit dans le cadre du pivot oriental de Poutine pour alimenter la demande en énergie russe alors que les Saoudiens et l’OPEP, peut-être en accord avec les Etats-Unis, continuent d’en faire baisser le prix. Les accords de novembre, suite auxquels Gazprom devrait alimenter la société publique chinoise CNPC à hauteur de 30 milliards de mètres cubes de gaz par an, font suite à un contrat de vente de 38 milliards de mètres cubes par an à la Chine.

Comme Oilprice.com l’a mentionné, « les projets en cours continuent d’être exploités et la production russe de pétrole devrait se maintenir en 2015 ».

« La Russie coulera avec son navire avant de céder sa part de marché – notamment en Asie, où Poutine a réaffirmé l’établissement d’un pivot. L’Arabie Saoudite et l’Amérique du Nord devront continuer de produire face à Poutine, qui est déterminé à aller jusqu’au bout dans le grand jeu des BRIC ».

Andrew Topf

 

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(...) une guerre entre l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis.

le raisonnement est complexe (...)

(...)
Beaucoup pensent que le prix du pétrole est la conséquence d’une collusion délibérée et planifiée par les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite.

Complexe? Mal traduit? Ou simplement idiot?
que se soit les Saoudiens qui sur "ordre" de Washington abaissent le prix du pétrole pour participer à l'effondrement économique Russe souhaité et voulu par les USA ,ou que se soit les arabes de 'l'OPEP eux même (avec L'Arabie Saoudite en tête comme le plus gros producteur )qui vaudrait éliminer la concurrence des gazes et de pétrole de schiste US ,ils sont tous entrain de se tirer un balle dans le pieds économiquement et financièrement parlant (sauf les consommateurs qui se frottant els mains en regardant leur portefeuilles, où il reste un peu d'argent après avoir fait leur plein d'essence )
par contre ce dont on parle pas c'est que le pétrole à 20$ (ce qui risque fort d'arriver dans cette guerre de tous contre tous à n'importe quel prix )jette (injecte )en ce moment même de nouveau des dizaines de millions de voitures (sans parler de camions bien sur ce qui est encore pire bien sur ) supplémentaires (parait il que les venets de gros 4x4 consommant du 35l au 100 augmentant la vitesse grand V )et que la conso de fuel domestique ,la conso des centrale aux fuel etc etc , repart de plus belle et que tous cela risque de finir de nous asphyxier (achever !) définitivement !!....déjà qu'on à du mal à respirer sur cette planète déjà surchauffé et ultra pollué !
On ne pense qu'au fric (retaper la croissance cout que cout )et à consommer à outrance ,toujours plus vite ,et plus personne n'évoque le réchauffement planétaire, n'évoque la pollution devenu déjà quasi limite supportable et tout ceci du à cette anomalie concernant les prix du pétrole et du surtout au anomalies comportementales des humains !!
Je ne suis pas né ,ni devenu écolo forcement ,masi un peu de bon sens me semble urgent à réclamer si nous voulons survivre !!!
Quant le prix du baril est à 140$ tous le monde est soudainement écolo est des très nombreuses vols se levant pour protéger la placette soit disent , et des que le baril descend à 50$ tous le monde se tait surtout sur el sujet ,se met de nouveau à consommer frénétiquement et ne pense qu'à une seule chose => protéger ces intérêts financiers par rapport à ceux d'autrui en profitant au max au passage !
Vraiment bizarre comme "animal" cette espèce appelée "homme" !
Nous sommes cuits !!!.... c'est déjà trop tard !!!....(manifestement puisque les mentalités pourries ne changeront pas ...non pour rien au monde !! )et vous avez raison tous de profiter à fond !!!!...profitez bien surtout ,en faisant un dernier baroud d'honneur à notre propre survie !
Les dinosaures on vécus 165 000 000 d'années (80 x plus longtemps que nous à ce jour ).....leur fossiles (restes )ont contribuer à crée tous ce pétrole que nous utiliserons et ce même pétrole finira par provoquer notre propre disparition (la boucle est bouclé et finalement tout est lié si on y réfléchis bien )avant même qu'un gros caillou venu du ciel ne viens nous "régler nos comptes"
Nos restes peut-être contribueront au bonheur des mulots ,lézards ,cafards, méduses et bactéries qui survivrons après nous qui sait !...
Ce qui n'est qu'un perpétuel cycle de la vie et de la mort ,dont il est question là ,.....et la malédiction (car il s'agit bien d'une grosse malédiction ) de pétrole s'inscrit parfaitement dans cette thèse déjà approuvé par les scientifiques .
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Dans le genre bizarre, si on regarde l'homme de loin.... prenons l'exemple des tramway : avant les années 60' il y en avait partout des lignes de tram.... mais ce moyen de transport était jugé trop lent, bruyant, rigide,.. l'avenir appartenait aux bus. Des milliers de lignes de tram sont passées à la trappe.
Depuis une vingtaine d'années, on investit des millions pour (re)construire des lignes de tram un peu partout, parce que le bus est trop polluant, bruyant, et petit.

La nouvelle mode aux USA c'est le Dodge RAM 1500, un monstre pick-up où même en conduite écolo on consomme facilement 12l/100. J'en vois de plus en plus dans les rues de Bruxelles....

D'ailleurs parlons-en des rues de Bruxelles : on veut nous faire rouler "propre", mais je constate que les rues sont de plus en plus trouées, crevassées,....et quand on fait des travaux, c'est juste pour installer des casse-vitesse et coussins berlinois. (Souvent en montée, car ils sont installés en descente, mais si c'était uniquement dans le sens de la descente, les gens les contourneraient.... donc quand on monte une pente à 7% à 50km/h, on doit freiner pour passer un gros coussin berlinois et puis accélérer à 50 de nouveau..... très écolo en effet).
Du coup c'est normal si les SUV se vendent de mieux en mieux.....

Juste une remarque à ce que vous dites : le consommateur ne profite pas tellement de la baisse du pétrole, uniquement à la pompe. Le compagnies aériennes ne baissent pas leurs tarifs. Je doute aussi que les sociétés de transport en commun exploitant des bus baissent leurs tarifs.
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Les Tramways...

Faire et défaire c'est toujours emprunter.

Que prêteraient les banquiers si on faisait des constructions capables d'être centenaires et qu'on ne les démolissait pas (guerre, mode...) ?

Le jetable, les chinoiseries, les bouteilles sans consigne, les maisons en carton etc coûtent à la population et rapportent au banquier. Ca tombe bien, c'est lui qui décide en dernier ressort.
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L'aigle blessé va bien faire l'erreur de trop et se crasher en beauté... Ils en font sans arrêt. On ne le voit pas parce qu'il peuvent s'endetter sans limite (contrairement à Draghi, malgré ses rodomontades, car lui a les allemands sur le dos). Cette année va être à la fois horrible et passionnante.
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En attendant, certains paient déjà la note :

Le géant pétrolier Schlumberger doit réduire de 8% ses effectifs pour 2015, traduction : perte de 9 000 emplois.

Autre société concernée, Apache (exploration d'énergies) a commencé à réduire ses effectifs de 5%.

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Article très intéressant car il analyse une foule d'hypothèses... sauf les plus imprévisibles. Si le prix du pétrole reste ce qu'il est pendant 8 mois, la production de gaz de schiste est condamnée aux US et au Canada, soit 30% des nouveaux emplois bien payés et 500 milliards de dettes titrisées à gérer. Autrement dit un risque de crise financière à venir. L'autre hypothèse serait une sorte d'association entre l'Arabie Saoudite qui souhaite forcer la paix au Proche Orient afin de diminuer le fanatisme religieux à ses portes et la Russie qui du fait de la chute du rouble pourra produire elle-même ce qu'elle importait à l'Europe. Toutes les hypothèses sont permises, y compris la diminution du nombre de clients au niveau mondial du à l'appauvrissement durable des classes moyennes comme l'a démontré Thomas Piketty...
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(...) une guerre entre l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis. le raisonnement est complexe (...) (...) Beaucoup pensent que le prix du pétrole est la conséquence d’une collusion délibérée et planifiée par les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite. Complexe?  Lire la suite
nymeo - 24/01/2015 à 07:49 GMT
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