Le sommet de
Copenhague devait être la consécration de plusieurs
années de travail au corps des opinions et des gouvernements par
diverses mouvances alarmistes pour obtenir des engagements forçant les
dirigeants à promulguer des lois très coercitives, pour
ne pas dire autoritaires, en matière d'émissions de CO2.
Certains s'étaient même imaginé que Copenhague pouvait
jeter les bases d'une institution internationale capable de prendre des
mesures et des sanctions financières s'imposant aux gouvernements
nationaux dans le cadre de renoncements volontaires de souveraineté.
Ils en sont pour leurs frais. Le dernier trimestre de l'année 2009 ne
marquera pas seulement l'échec d'un sommet international, mais
le début de la fin de la volonté d'une majorité de
gouvernants de s'engager dans des politiques ruineuses pour des menaces que
l'on nous a vendues comme imminentes mais qui perdent jour après jour
leur crédibilité.
Voici, non pas "ce qui va se passer" après Copenhague et le Climate Gate, car nul ne
peut prévoir comment ceux qui sont trop mouillés dans une telle
affaire vont réagir pour se sortir de ce guêpier, et s'ils
peuvent réussir, mais ce qui "pourrait se passer" si la
normalité et le bon sens reprennent le dessus dans des circonstances
plutôt favorables.
Le ClimateGate et
ses suites
Rarement une affaire n'aura provoqué un tel décalage
entre son Buzz sur Internet et sa couverture
médiatique. Que la fuite provienne de pirates, aidés ou non par
des négligences de sécurité graves, voire une
complicité interne au Climate Research Unit (CRU), elle laissera des
traces indélébiles dans les opinions mondiales, et ce
malgré l'absence quasi totale de couverture par nombre d'organes de
presse "mainstream", qui tentent encore de minimiser l'affaire.
Rappelons que les mels et les fichiers "fuités", dont plus
de 150 peuvent être considérés comme
"dérangeants", révèlent
- D'une part, des manoeuvres d'un
noyau dur de personnes, appelé "the team", utilisant
leur position de scientifiques pour travestir les données sur
l'évolution historique du climat, et masquer le fait que les
augmentations actuelles de températures sont inférieures
à celles observées au tournant de l'an mille de notre
ère, quand aucun SUV ne brûlait de gazole. La fameuse
courbe en Crosse de Hockey est née de ces trucages.
- Des manoeuvres de ces mêmes
scientifiques, au titre de leur position de rédacteurs des
rapports du GIEC, pour filtrer les travaux scientifiques y ayant droit
de cité, ou pour gêner la publication d'articles
dérangeants dans des revues où l'équipe disposait
de connexions favorables.
- L'usage de leurs relations en vue de
faire pression, voire d'écarter, des rédacteurs en chef de
revues scientifiques jugées défavorables.
- Le détournement d'un organe
de cyber-presse quasi-officiel, RealClimate.org, pour organiser un
dénigrement systématique des scientifiques émettant
des thèses contrariantes.
- Des violations explicites des lois
sur la communication des données financées sur fonds
publics en Grande Bretagne, et un refus de communiquer les
données sources servant au CRU pour établir ses courbes
historiques de températures. On comprend mieux pourquoi à
la lecture des nombreux bidouillages auxquels les membres de la
ClimateGate Team se sont livrés.
- Des indications sur les fonds
reçus par le CRU, et la révélation de la
volonté de certains membres du cercle de "the team" de
contourner leurs administrations fiscales.
- L'expression de désaccords
sur la nature réelle du réchauffement entre les membres de
la "ClimateGate Team", au delà de l'unité de
façade affichée dans les publications vers l'extérieur.
(Pour plus de
détails, je vous invite à vous reporter à mon dossier "RC"
ou à mon fil "Gazette du Climate Gate"
sur Tumblr)
- Ajoutons que les fichiers
informatiques révèlent de bien curieux algorithmes
d'ajustement de données dont le seul but semble d'être de
transformer en "crosse de hockey" tout ce qui n'en est pas.
Depuis ces
révélations, Phil Jones, le directeur du CRU a
"temporairement été démissionné". L'on
a eu l'impression que les autres protagonistes ont espéré
pouvoir minimiser l'affaire en jetant Jones en pâture à la
presse, et éventuellement à la justice.
Michael Mann, co-rédacteur de RealClimate et principal auteur des
"recherches" ayant abouti à la création de la
désormais infâme courbe en crosse de Hockey, a fait preuve d'une
absence totale de pudeur en
chargeant la barque de son ex-Complice Phil Jones dans
une interview au Daily Telegraph. Mais il semble que cette tentative dont
l'élégance n'échappera à personne soit
vouée à faire long feu: son université (Pennsylvanie) va
lancer un audit sur ses travaux.
Et rien ne dit que ses appuis politiques oseront se mobiliser sauver le
soldat Mann, au vu de la tournure prise par le scandale.
Enquêtes
L'université d'East anglia a annoncé un Audit des travaux du CRU.
Toutefois, des voix indépendantes s'inquiètent de la
composition de la commission et craignent qu'elle ne soit qu'un paravent pour
étouffer discrètement l'affaire.
Le département de l'énergie américain lance une
pré-enquête avec interdiction stricte de
détruire tout document, adressée à tous les laboratoires
en rapport avec le CRU, sur d'éventuelles manipulations.
Enfin et surtout, le parti d'opposition en Australie a viré son
leader, M. Turnbull, qui était prêt à signer un compromis
avec la majorité sur un système de cap and trade, et l'a remplacé par
un sceptique, M. Abott, qui a fait savoir qu'il ferait
tout son possible pour empêcher toute initiative dans ce domaine.
Bref, la "tempête dans un verre d'eau"
vue par la presse française commence à prendre une tournure...
tempêtueuse.
Principe de prudence
à l'usage des décideurs
Un homme politique, un directeur d'université, un chef d'entreprise,
sont dans la position de personnes capables d'avoir une culture
générale suffisante pour prendre des décisions
stratégique sou tactiques sur la conduite de l'institution dont il a
la charge, sans nécessairement maîtriser les aspects techniques
les plus pointus des métiers de ses collaborateurs et partenaires.
Pour ce faire, il doit disposer de données et d'interprétation
de ces données par des experts, et ces éléments doivent
être aussi fiables que possible.
Or, le Climate Gate montre que les données ayant servi de base
à de nombreuses études, projets ou décisions politiques
qui sont liées à l'existence de courbes quasi officielles de
températures établies par le CRU, le GISS et le GHCN, ont
été de fait influencées par des résultats
volontairement altérés pour faire passer un message
différent de la réalité.
Travaux
universitaires
Pour les universitaires, les dégâts pourraient être
considérables. Des centaines d'études ont cherché
à établir des relations entre historiques de
températures et phénomènes divers, climatiques,
biologiques ou autres.
Tout d'abord, le Met Office britannique a annoncé qu'il allait
s'attaquer au travail de reconstitution
des données "perdues" (ou
faussées, ou dissimulées) par la bande à Jones, et que
cela prendrait plusieurs années. Que d'argent et d'énergie
gaspillés à cause de la délinquance d'un petit groupe
d'activistes-chercheurs !
Toute université devrait passer en revue tous les travaux faisant
référence aux reconstructions passées de
température issues du CRU et de sa galaxie proche. Il conviendra, pour
chacune de ces études, de savoir si elle doit prendre le chemin de la
poubelle, faire l'objet de réajustements, ou si l'échelle des
fraudes constatées (quelques dixièmes de degrés en plus
ou en moins) n'est pas importante pour l'étude de la question
associée à la température.
Surtout, les résultats de ces revues -à conduire par des
équipes indépendantes de la production initiale- doivent
être publiés, et tout gouvernement sérieux apportant des
fonds publics à ses universités devrait immédiatement
prendre des décisions en ce sens. L'on s'étonne qu'à ce
jour, ce n'ait été le cas nulle part.
Gouvernements
Les gouvernements devront évidemment tirer toutes les conclusions des
revues scientifiques qui ne manqueront pas d'avoir lieu. Et il y a du
travail, si l'on juge à quel point les travaux de la "Climate
Gate Team" ont pollué la science officielle. Prenons par exemple,
cette page de la National Oceanic and Atmospheric Administration,
qui dépend du département du commerce, qui peut donc être
considérée comme la "science officielle" prise en
considération par le gouvernement des USA" : les travaux de
Jones, Mann, Briffa et Osborn, 4 "teamers", représentent les
trois quart des références citées, et la "courbe en
crosse de hockey" totalement discréditée aujourd'hui y
fait bonne figure.
En France, le gouvernement devrait faire réévaluer - par
exemple par l'académie des sciences - tous les travaux d'expertise
menés sous son égide, notamment lors des travaux du Grenelle de
l'Environnement, où les voix sceptiques telles que Courtillot, Marcel
Leroux, Claude Allègre, ou des économistes apôtres de
l'adaptation, n'avaient pas été invitées, ce qui
aujourd'hui plus encore qu'hier, apparaît comme l'antithèse
d'une bonne conduite des opérations.
En outre, il doit faire expertiser par des analystes indépendants,
dont des sommités étrangères, de façon à
limiter les risques de copinage, les travaux des experts qu'il finance
à grand renforts de fonds publics, tels que l'IPSL de Jean Jouzel.
Tous les modèles mis au point par des équipes de ce genre
doivent être ouverts (open source), tant pour les données
que les programmes, pour pouvoir faire évaluer par tous les
Steven McIntyre de France la pertinence des méthodes employées.
Sur la base des rapports alarmistes du GIEC, nombre de gouvernements se sont
lancés dans des politiques de subvention à des énergies
supposées "propres", ce qui a engendré nombre de
bulles spéculatives aujourd'hui éclatées ou en voies de
l'être: bulle des agro-carburants, bulle des éoliennes, bulle du
panneau solaire.
Ces technologies, quelles qu'en soient les promesses, sont en l'état
actuel des choses immatures et ne peuvent être rentables sans
subvention.
Un gouvernant doit constamment se poser la question des meilleures politiques
à mener pour tenir compte non seulement des hypothèses les plus
probables, mais aussi prévoir des plans B pour sortir d'une situation
non prévue.
Il apparait aujourd'hui que le Climate Gate pose des questions essentielles
sur le bien fondé de ces politiques, car il remet en question
l'importance relative du réchauffement actuel par rapport aux climats
du passé. Les gouvernements doivent mettre en place des exit strategies permettant
aux capitaux massivement alloués sur des filières immatures de
se réallouer par des mécanismes de marché: cela signifie
un abandon de nombreuses subventions et remises fiscales.
Quant aux mesures plus coercitives telles que celles votées suite au Grenelle de l'Environnement,
elles doivent être gelées et là encore expertisées
par des collèges de scientifiques représentant une vraie
diversité. Il est inacceptable qu'aucune voix ne puisse se faire
entendre pour contester les dogmes les plus solidement établis sur des
questions politisées comme "l'étalement urbain",
surtout lorsque pour des raisons politiciennes, un ammalgamme est fait entre
étalement urbain et CO2.
Entreprises
L'échec de Copenhague ne signifie pas, bien au contraire, la fin des
business verts. Au contraire, un abandon des distorsions étatiques sur
l'investissement vert permettrait à celui ci de se réorienter
sur les développements techniques susceptibles d'être rentables
à court et moyen terme, tout en limitant considérablement les
"faux développements" qui s'apparentent à de la fraude
aux subventions pure et simple. Ceux qui suivent
l'actualité technologique le savent: nous sommes à la porte de développements
considérables voire révolutionnaires dans
le domaine de la production, du stockage
et de l'utilisation de l'énergie, entre autres. Mais pour que ces
développements se déroulent dans les meilleures conditions, et
réalisent leur potentiel, il faut qu'ils amènent une
véritable valeur ajoutée à leurs clients, sans en
retrancher dans le portefeuille des contribuables.
Aujourd'hui, nombre de présidents d'entreprises qui se disent
"vertes" défilent
auprès des gouvernements pour les supplier de ne
pas abandonner leurs programmes visant à les favoriser, au nom du
développement durable. Ce type de raisonnement est typiquement
court-termiste: en l'absence d'aides publiques,
le développement de nouvelles technologies vertes serait sans doute
décalé de quelques années, mais l'état de
maturité très supérieur des technologies ainsi
développées lorsqu'elles arriveraient sur nos marchés
serait infiniment supérieur et donc le "profit collectif"
pour la société bien plus important. De plus la richesse
supérieure des agents économiques à ce moment, du fait
de la moindre ponction des états sur l'économie privée
dans les années précédent ces introductions augmentera
la taille du marché potentiel des technologies les plus performantes.
En revanche, les firmes qui se sont spécialisées dans les
techniques exclusivement dédiées à la suppression des
émissions de CO2 ont du souci à se faire, car une remise en
cause progressive des résultats de recherche découlant d'un
audit des données du CRU va éloigner, pour les états
concernés, la motivation à continuer leur subvention, et il n'y
aura aucune clientèle de substitution pour des produits sans autre
utilité. Si la baisse des émissions est un corolaire d'autres
qualités intrinsèquement plus importantes telles qu'une
meilleure efficacité énergétique, la technologie
concernée à de l'avenir. Par contre, dépenser des
milliards pour réinjecter le CO2 sous terre, et autre délires
totalement "shadock" vus de l'empire du bon sens, devrait sous peu
apparaitre comme totalement stupide et indigne du moindre financement, public
comme privé.
Il serait fortement souhaitable que les efforts de l'industrie verte se
réorientent vers l'écologie utile plutôt que de continuer
à se fourvoyer dans la voie de l'écologisme fantasmé et
subventionné, ce qui suppose que les états laissent faire le
marché, car malgré tous ses excès, le battage
environnementaliste a créé une vraie prise de conscience
favorable à l'émergence de produits réellement "verts
et rentables".
Géopolitique
: Copenhague marque le début d'un rééquilibrage majeur
des pôles de pouvoir
La conférence de Copenhague marquera à coup sûr un
renforcement considérable de la volonté d'émancipation
de la tutelle culturelle, politique et sans doute demain monétaire des
vieilles puissances occidentales par les pays en voie "de
développement", ou plutôt de "rattrapage".
En voulant imposer en catimini des
objectifs de développement différents entre
pays riches et pauvres, et en prétendant transférer hors de
l'ONU, vers des corps internationaux plus proches des pays
"matures", tels que le FMI et la BM, la "gouvernance"
financière de la lutte contre les émissions carbonées,
les pays riches ont sans doute commis une erreur dont bien peu mesurent
aujourd'hui les conséquences. Les réactions des
"BASIC" (Brasil, Asian South, India, China), et des pays africains
par la voie de leur représentant soudanais, ont montré à
quel point les objectifs poursuivis par les les pays occidentaux
étaient éloignés de ceux des nations les moins
fortunées. Au reste, la presse Chinoise (bon, OK, elle n'est pas
libre) et Indienne (elle l'est !) évoquent le résultat de
Copenhague comme une grande victoire de leurs gouvernements contre
l'arrogance européenne et américaine.
Chine et Inde représentent plus du tiers de la population mondiale, et
ont, avec le Brésil, pris la tête d'une sorte de fronde des pays
"du sud" (expression impropre mais consacrée) contre les
puissances dites "occidentales" entrées bien plus jeunes
dans l'ère du développement capitaliste, qui doivent se
résigner à voir fondre leur avantage techno-économique
dans les 20 ou 30 prochaines années. C'est assurément une bonne
nouvelle, pour eux comme pour nous. Mais cette évolution des poids
relatifs des économies ne se fera pas sans un
rééquilibrage géopolitique majeur.
Lorsque les ministres de l'environnement Indien et Chinois affirment
respectivement que les instituts scientifiques locaux doivent se renforcer
pour pouvoir éviter les "biais de la science occidentale",
ou que "1 à 2°C de plus seraient une bonne chose", ils
ne font pas que remettre en cause les présupposés fondant les
politiques occidentales actuelles, ils posent les jalons d'un mouvement
visant s'émanciper de la "domination" des pays occidentaux,
à remettre en cause les hiérarchies établies, lesquelles
sont fondées sur des accumulations d'actifs et et de savoir faire pour
lesquels des rattrapages rapides sont en train d'être
opérés.
Mais nous ne devons pas nous en inquiéter, puisque cette
évolution se fera en adoptant un modèle civilisationnel
reprenant du nôtre ce qu'il a apporté de meilleur, c'est
à dire sa capacité à mobiliser des énergies
humaines pour trouver sans cesse les moyens d'améliorer les conditions
d'existence de nos semblables. Trop occupés à chercher à
s'enrichir, il est à espérer que la tentation de s'auto-mutiler
par un renouvellement conceptuel autour du thème du conflit mondial ne
fuie définitivement l'espèce humaine, même si quelques
foyers d'inquiétude, hors du champ de cet article, demeurent en la
matière.
Copenhague devrait en outre marquer, quand bien même la bête
blessée tentera quelques derniers sursauts avant de mourir, la fin des
rêves de gouvernance mondiale que certains, au sein de l'ONU ou
à sa périphérie, avaient caressé de près.
Le Fiasco (du point de vue réchauffiste) danois montre, si besoin en
était encore, que la gouvernance mondiale des politiques
économiques des pays pauvres selon un système imaginé
par les élites des pays riches est rigoureusement inenvisageable, et
l'inverse me parait également improbable. De nombreux dirigeants
occidentaux, sentant venir le danger, ont d'ailleurs tenté d'allumer
quelques contre-feux en affirmant que Copenhague était d'abord la
faillite d'un système ONUsien où chaque peuple compte pour une
voix. Mais aucun autre système, qu'il favorise les
"occidentaux" ou les "sudistes", n'a la moindre chance de
s'imposer auprès de l'autre partie.
Les dangers
Le seul danger qui me parait devoir subsister est que faute d'accord
international à Copenhague, quelques gouvernements, dont le
nôtre, si l'on en croit l'acharnement de notre président a
vouloir imposer une taxe
carbone pourtant inconstitutionnelle, s'obstinent dans le
"déni de
scepticisme" et, loin de se livrer aux examens de science et
de conscience rendus nécessaires par la révélation de
malversations scientifiques majeures, nous enferrent dans des politiques
anti-carboniques de plus en plus
délirantes, et se servent du prétexte
carbonique pour imposer, outre de perverses impositions domestiques, de
nouvelles taxes protectionnistes au nom de "l'empreinte Carbone"
des produits étrangers.
J'ai plus souvent qu'à mon tour expliqué pourquoi rallumer
la guerre protectionniste serait un drame pour toutes les
économies, surtout en ce contexte d'une crise majeure liée au
réajustements très difficiles suite à trente
années d'errements en matière d'allocation du capital.
Malheureusement, tant en Europe qu'en Amérique malade de son
addiction à la dette, des courants puissants semblent s'organiser pour
demander aux parrains de l'état une "protection". Je
l'évoquais pas plus tard que Lundi avec les
dernières hallucinations de Paul Krugman.
Voilà pourquoi il serait hasardeux de croire que l'échec de
Copenahgue peut nous inciter à relâcher la pression sur les
gouvernements pour que s'arrête le délire climato-carbonique.
Les climato réalistes ont vu le sort d'une bataille se jouer en leur
faveur, mais la guerre contre l'absurdité climato-carbonique et ceux qui s'en servent
n'est pas encore gagnée.
Vincent
Bénard
Objectif Liberte.fr
Egalement
par Vincent Bénard
Vincent Bénard, bientôt la quarantaine,
a une formation d'ingénieur et est un ancien militant syndical de
Force Ouvrière, passé graduellement au libéralisme entre
94 et 2000, ayant fini par déduire de ses multiples expériences
personnelles et professionnelles que l'intervention de l'état ne
résolvait que rarement les problèmes de société
qu'elles prétendait combattre, mais qu'elle était au contraire
en grande partie le problème.
Vincent Bénard est Président de l'institut Hayek
(Bruxelles) et Senior Fellow de Turgot
(Paris), deux thinks tanks francophones dédiés à la
diffusion de la pensée libérale, et sympathisant des deux seuls
partis libéraux français, le PLD et AL.
Publications
:
"Logement: crise publique,
remèdes privés", dec 2007, Editions Romillat
Avec
Pierre de la Coste : "Hyper-république,
bâtir l'administration en réseau autour du citoyen",
2003, La doc française, avec Pierre de la Cos