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Réchauffement Climatique: le point au lendemain de Copenhague et du Climate Gate

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Publié le 05 janvier 2010
3174 mots - Temps de lecture : 7 - 12 minutes
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Rubrique : Editoriaux

 

 

 

 

Le sommet de Copenhague devait être la consécration de plusieurs années de travail au corps des opinions et des gouvernements par diverses mouvances alarmistes pour obtenir des engagements forçant les dirigeants  à promulguer des lois très coercitives, pour ne pas dire autoritaires, en matière d'émissions de CO2. Certains s'étaient même imaginé que Copenhague pouvait jeter les bases d'une institution internationale capable de prendre des mesures et des sanctions financières s'imposant aux gouvernements nationaux dans le cadre de renoncements volontaires de souveraineté.

Ils en sont pour leurs frais. Le dernier trimestre de l'année 2009 ne marquera pas seulement l'échec  d'un sommet international, mais le début de la fin de la volonté d'une majorité de gouvernants de s'engager dans des politiques ruineuses pour des menaces que l'on nous a vendues comme imminentes mais qui perdent jour après jour leur crédibilité.

Voici, non pas "ce qui va se passer" après Copenhague et le Climate Gate, car nul ne peut prévoir comment ceux qui sont trop mouillés dans une telle affaire vont réagir pour se sortir de ce guêpier, et s'ils peuvent réussir, mais ce qui "pourrait se passer" si la normalité et le bon sens reprennent le dessus dans des circonstances plutôt favorables.

Le ClimateGate et ses suites

Rarement une affaire n'aura provoqué un tel décalage entre son Buzz sur Internet et sa couverture médiatique. Que la fuite provienne de pirates, aidés ou non par des négligences de sécurité graves, voire une complicité interne au Climate Research Unit (CRU), elle laissera des traces indélébiles dans les opinions mondiales, et ce malgré l'absence quasi totale de couverture par nombre d'organes de presse "mainstream", qui tentent encore de minimiser l'affaire.

Rappelons que les mels et les fichiers "fuités", dont plus de 150 peuvent être considérés comme "dérangeants", révèlent

 

  • D'une part, des manoeuvres d'un noyau dur de personnes, appelé "the team", utilisant leur position de scientifiques pour travestir les données sur l'évolution historique du climat, et masquer le fait que les augmentations actuelles de températures sont inférieures à celles observées au tournant de l'an mille de notre ère, quand aucun SUV ne brûlait de gazole. La fameuse courbe en Crosse de Hockey est née de ces trucages.

 

  • Des manoeuvres de ces mêmes scientifiques, au titre de leur position de rédacteurs des rapports du GIEC, pour filtrer les travaux scientifiques y ayant droit de cité, ou pour gêner la publication d'articles dérangeants dans des revues où l'équipe disposait de connexions favorables.

 

  • L'usage de leurs relations en vue de faire pression, voire d'écarter, des rédacteurs en chef de revues scientifiques jugées défavorables.

 

  • Le détournement d'un organe de cyber-presse quasi-officiel, RealClimate.org, pour organiser un dénigrement systématique des scientifiques émettant des thèses contrariantes.

 

  • Des violations explicites des lois sur la communication des données financées sur fonds publics en Grande Bretagne, et un refus de communiquer les données sources servant au CRU pour établir ses courbes historiques de températures. On comprend mieux pourquoi à la lecture des nombreux bidouillages auxquels les membres de la ClimateGate Team se sont livrés.

 

  • Des indications sur les fonds reçus par le CRU, et la révélation de la volonté de certains membres du cercle de "the team" de contourner leurs administrations fiscales.

 

  • L'expression de désaccords sur la nature réelle du réchauffement entre les membres de la "ClimateGate Team", au delà de l'unité de façade affichée dans les publications vers l'extérieur.

 

(Pour plus de détails, je vous invite à vous reporter à mon dossier "RC" ou à mon fil "Gazette du Climate Gate" sur Tumblr)

 

  • Ajoutons que les fichiers informatiques révèlent de bien curieux algorithmes d'ajustement de données dont le seul but semble d'être de transformer en "crosse de hockey" tout ce qui n'en est pas.

 

Depuis ces révélations, Phil Jones, le directeur du CRU a "temporairement été démissionné". L'on a eu l'impression que les autres protagonistes ont espéré pouvoir minimiser l'affaire en jetant Jones en pâture à la presse, et éventuellement à la justice.

 


Michael Mann, co-rédacteur de RealClimate et principal auteur des "recherches" ayant abouti à la création de la désormais infâme courbe en crosse de Hockey, a fait preuve d'une absence totale de pudeur en chargeant la barque de son ex-Complice Phil Jones dans une interview au Daily Telegraph. Mais il semble que cette tentative dont l'élégance n'échappera à personne soit vouée à faire long feu: son université (Pennsylvanie) va lancer un audit sur ses travaux. Et rien ne dit que ses appuis politiques oseront se mobiliser sauver le soldat Mann, au vu de la tournure prise par le scandale.

Enquêtes

L'université d'East anglia a annoncé un Audit des travaux du CRU. Toutefois, des voix indépendantes s'inquiètent de la composition de la commission et craignent qu'elle ne soit qu'un paravent pour étouffer discrètement l'affaire.

Le département de l'énergie américain lance une pré-enquête avec interdiction stricte de détruire tout document, adressée à tous les laboratoires en rapport avec le CRU, sur d'éventuelles manipulations.

Enfin et surtout, le parti d'opposition en Australie a viré son leader, M. Turnbull, qui était prêt à signer un compromis avec la majorité sur un système de cap and trade, et l'a remplacé par un sceptique, M. Abott, qui a fait savoir qu'il ferait tout son possible pour empêcher toute initiative dans ce domaine.

Bref, la "tempête dans un verre d'eau" vue par la presse française commence à prendre une tournure... tempêtueuse.

Principe de prudence à l'usage des décideurs

Un homme politique, un directeur d'université, un chef d'entreprise, sont dans la position de personnes capables d'avoir une culture générale suffisante pour prendre des décisions stratégique sou tactiques sur la conduite de l'institution dont il a la charge, sans nécessairement maîtriser les aspects techniques les plus pointus des métiers de ses collaborateurs et partenaires.

Pour ce faire, il doit disposer de données et d'interprétation de ces données par des experts, et ces éléments doivent être aussi fiables que possible.

Or, le Climate Gate montre que les données ayant servi de base à de nombreuses études, projets ou décisions politiques qui sont liées à l'existence de courbes quasi officielles de températures établies par le CRU, le GISS et le GHCN, ont été de fait influencées par des résultats volontairement altérés pour faire passer un message différent de la réalité.

Travaux universitaires

Pour les universitaires, les dégâts pourraient être considérables. Des centaines d'études ont cherché à établir des relations entre historiques de températures et phénomènes divers, climatiques, biologiques ou autres.

Tout d'abord, le Met Office britannique a annoncé qu'il allait s'attaquer au travail de reconstitution des données "perdues" (ou faussées, ou dissimulées) par la bande à Jones, et que cela prendrait plusieurs années. Que d'argent et d'énergie gaspillés à cause de la délinquance d'un petit groupe d'activistes-chercheurs !

Toute université devrait passer en revue tous les travaux faisant référence aux reconstructions passées de température issues du CRU et de sa galaxie proche. Il conviendra, pour chacune de ces études, de savoir si elle doit prendre le chemin de la poubelle, faire l'objet de réajustements, ou si l'échelle des fraudes constatées (quelques dixièmes de degrés en plus ou en moins) n'est pas importante pour l'étude de la question associée à la température.

Surtout, les résultats de ces revues -à conduire par des équipes indépendantes de la production initiale- doivent être publiés, et tout gouvernement sérieux apportant des fonds publics à ses universités devrait immédiatement prendre des décisions en ce sens. L'on s'étonne qu'à ce jour, ce n'ait été le cas nulle part.

Gouvernements

Les gouvernements devront évidemment tirer toutes les conclusions des revues scientifiques qui ne manqueront pas d'avoir lieu. Et il y a du travail, si l'on juge à quel point les travaux de la "Climate Gate Team" ont pollué la science officielle. Prenons par exemple, cette page de la National Oceanic and Atmospheric Administration, qui dépend du département du commerce, qui peut donc être considérée comme la "science officielle" prise en considération par le gouvernement des USA" : les travaux de Jones, Mann, Briffa et Osborn, 4 "teamers", représentent les trois quart des références citées, et la "courbe en crosse de hockey" totalement discréditée aujourd'hui y fait bonne figure.


En France, le gouvernement devrait faire réévaluer - par exemple par l'académie des sciences - tous les travaux d'expertise menés sous son égide, notamment lors des travaux du Grenelle de l'Environnement, où les voix sceptiques telles que Courtillot, Marcel Leroux, Claude Allègre, ou des économistes apôtres de l'adaptation, n'avaient pas été invitées, ce qui aujourd'hui plus encore qu'hier, apparaît comme l'antithèse d'une bonne conduite des opérations.

En outre, il doit faire expertiser par des analystes indépendants, dont des sommités étrangères, de façon à limiter les risques de copinage, les travaux des experts qu'il finance à grand renforts de fonds publics, tels que l'IPSL de Jean Jouzel. Tous les modèles mis au point par des équipes de ce genre doivent être ouverts (open source), tant pour les données que  les programmes, pour pouvoir faire évaluer par tous les Steven McIntyre de France la pertinence des méthodes employées.

Sur la base des rapports alarmistes du GIEC, nombre de gouvernements se sont lancés dans des politiques de subvention à des énergies supposées "propres", ce qui a engendré nombre de bulles spéculatives aujourd'hui éclatées ou en voies de l'être: bulle des agro-carburants, bulle des éoliennes, bulle du panneau solaire.

Ces technologies, quelles qu'en soient les promesses, sont en l'état actuel des choses immatures et ne peuvent être rentables sans subvention.

Un gouvernant doit constamment se poser la question des meilleures politiques à mener pour tenir compte non seulement des hypothèses les plus probables, mais aussi prévoir des plans B pour sortir d'une situation non prévue.

Il apparait aujourd'hui que le Climate Gate pose des questions essentielles sur le bien fondé de ces politiques, car il remet en question l'importance relative du réchauffement actuel par rapport aux climats du passé. Les gouvernements doivent mettre en place des exit strategies permettant aux capitaux massivement alloués sur des filières immatures de se réallouer par des mécanismes de marché: cela signifie un abandon de nombreuses subventions et remises fiscales.

Quant aux mesures plus coercitives telles que celles votées suite au Grenelle de l'Environnement, elles doivent être gelées et là encore expertisées par des collèges de scientifiques représentant une vraie diversité. Il est inacceptable qu'aucune voix ne puisse se faire entendre pour contester les dogmes les plus solidement établis sur des questions politisées comme "l'étalement urbain", surtout lorsque pour des raisons politiciennes, un ammalgamme est fait entre étalement urbain et CO2.

Entreprises

L'échec de Copenhague ne signifie pas, bien au contraire, la fin des business verts. Au contraire, un abandon des distorsions étatiques sur l'investissement vert permettrait à celui ci de se réorienter sur les développements techniques susceptibles d'être rentables à court et moyen terme, tout en limitant considérablement les "faux développements" qui s'apparentent à de la fraude aux subventions pure et simple. Ceux qui suivent l'actualité technologique le savent: nous sommes à la porte de développements considérables voire révolutionnaires dans le domaine de la production, du stockage et de l'utilisation de l'énergie, entre autres. Mais pour que ces développements se déroulent dans les meilleures conditions, et réalisent leur potentiel, il faut qu'ils amènent une véritable valeur ajoutée à leurs clients, sans en retrancher dans le portefeuille des contribuables.

Aujourd'hui, nombre de présidents d'entreprises qui se disent "vertes" défilent auprès des gouvernements pour les supplier de ne pas abandonner leurs programmes visant à les favoriser, au nom du développement durable. Ce type de raisonnement est typiquement court-termiste: en l'absence d'aides publiques, le développement de nouvelles technologies vertes serait sans doute décalé de quelques années, mais l'état de maturité très supérieur des technologies ainsi développées lorsqu'elles arriveraient sur nos marchés serait infiniment supérieur et donc le "profit collectif" pour la société bien plus important. De plus la richesse supérieure des agents économiques à ce moment, du fait de la moindre ponction des états sur l'économie privée dans les années précédent ces introductions augmentera la taille du marché potentiel des technologies les plus performantes.

En revanche, les firmes qui se sont spécialisées dans les techniques exclusivement dédiées à la suppression des émissions de CO2 ont du souci à se faire, car une remise en cause progressive des résultats de recherche découlant d'un audit des données du CRU va éloigner, pour les états concernés, la motivation à continuer leur subvention, et il n'y aura aucune clientèle de substitution pour des produits sans autre utilité. Si la baisse des émissions est un corolaire d'autres qualités intrinsèquement plus importantes telles qu'une meilleure efficacité énergétique, la technologie concernée à de l'avenir. Par contre, dépenser des milliards pour réinjecter le CO2 sous terre, et autre délires totalement "shadock" vus de l'empire du bon sens, devrait sous peu apparaitre comme totalement stupide et indigne du moindre financement, public comme privé.

Il serait fortement souhaitable que les efforts de l'industrie verte se réorientent vers l'écologie utile plutôt que de continuer à se fourvoyer dans la voie de l'écologisme fantasmé et subventionné, ce qui suppose que les états laissent faire le marché, car malgré tous ses excès, le battage environnementaliste a créé une vraie prise de conscience favorable à l'émergence de produits réellement "verts et rentables".


Géopolitique : Copenhague marque le début d'un rééquilibrage majeur des pôles de pouvoir

La conférence de Copenhague marquera à coup sûr un renforcement considérable de la volonté d'émancipation de la tutelle culturelle, politique et sans doute demain monétaire des vieilles puissances occidentales par les pays en voie "de développement", ou plutôt de "rattrapage".

En voulant imposer en catimini des objectifs de développement différents entre pays riches et pauvres, et en prétendant transférer hors de l'ONU, vers des corps internationaux plus proches des pays "matures", tels que le FMI et la BM, la "gouvernance" financière de la lutte contre les émissions carbonées, les pays riches ont sans doute commis une erreur dont bien peu mesurent aujourd'hui les conséquences. Les réactions des "BASIC" (Brasil, Asian South, India, China), et des pays africains par la voie de leur représentant soudanais, ont montré à quel point les objectifs poursuivis par les les pays occidentaux étaient éloignés de ceux des nations les moins fortunées. Au reste, la presse Chinoise (bon, OK, elle n'est pas libre) et Indienne (elle l'est !) évoquent le résultat de Copenhague comme une grande victoire de leurs gouvernements contre l'arrogance européenne et américaine.

Chine et Inde représentent plus du tiers de la population mondiale, et ont, avec le Brésil, pris la tête d'une sorte de fronde des pays "du sud" (expression impropre mais consacrée) contre les puissances dites "occidentales" entrées bien plus jeunes dans l'ère du développement capitaliste, qui doivent se résigner à voir fondre leur avantage techno-économique dans les 20 ou 30 prochaines années. C'est assurément une bonne nouvelle, pour eux comme pour nous. Mais cette évolution des poids relatifs des économies ne se fera pas sans un rééquilibrage géopolitique majeur.

Lorsque les ministres de l'environnement Indien et Chinois affirment respectivement que les instituts scientifiques locaux doivent se renforcer pour pouvoir éviter les "biais de la science occidentale", ou que "1 à 2°C de plus seraient une bonne chose", ils ne font pas que remettre en cause les présupposés fondant les politiques occidentales actuelles, ils posent les jalons d'un mouvement visant s'émanciper de la "domination" des pays occidentaux, à remettre en cause les hiérarchies établies, lesquelles sont fondées sur des accumulations d'actifs et et de savoir faire pour lesquels des rattrapages rapides sont en train d'être opérés.

Mais nous ne devons pas nous en inquiéter, puisque cette évolution se fera en adoptant un modèle civilisationnel reprenant du nôtre ce qu'il a apporté de meilleur, c'est à dire sa capacité à mobiliser des énergies humaines pour trouver sans cesse les moyens d'améliorer les conditions d'existence de nos semblables. Trop occupés à chercher à s'enrichir, il est à espérer que la tentation de s'auto-mutiler par un renouvellement conceptuel autour du thème du conflit mondial ne fuie définitivement l'espèce humaine, même si quelques foyers d'inquiétude, hors du champ de cet article, demeurent en la matière.

Copenhague devrait en outre marquer, quand bien même la bête blessée tentera quelques derniers sursauts avant de mourir, la fin des rêves de gouvernance mondiale que certains, au sein de l'ONU ou à sa périphérie, avaient caressé de près. Le Fiasco (du point de vue réchauffiste) danois montre, si besoin en était encore, que la gouvernance mondiale des politiques économiques des pays pauvres selon un système imaginé par les élites des pays riches est rigoureusement inenvisageable, et l'inverse me parait également improbable. De nombreux dirigeants occidentaux, sentant venir le danger, ont d'ailleurs tenté d'allumer quelques contre-feux en affirmant que Copenhague était d'abord la faillite d'un système ONUsien où chaque peuple compte pour une voix. Mais aucun autre système, qu'il favorise les "occidentaux" ou les "sudistes", n'a la moindre chance de s'imposer auprès de l'autre partie.

Les dangers

Le seul danger qui me parait devoir subsister est que faute d'accord international à Copenhague, quelques gouvernements, dont le nôtre, si l'on en croit l'acharnement de notre président a vouloir imposer une taxe carbone pourtant inconstitutionnelle, s'obstinent dans le "déni de scepticisme" et, loin de se livrer aux examens de science et de conscience rendus nécessaires par la révélation de malversations scientifiques majeures, nous enferrent dans des politiques anti-carboniques de plus en plus délirantes, et se servent du prétexte carbonique pour imposer, outre de perverses impositions domestiques, de nouvelles taxes protectionnistes au nom de "l'empreinte Carbone" des produits étrangers.


J'ai plus souvent qu'à mon tour expliqué pourquoi rallumer la guerre protectionniste serait un drame pour toutes les économies, surtout en ce contexte d'une crise majeure liée au réajustements très difficiles suite à trente années d'errements en matière d'allocation du capital. Malheureusement, tant en  Europe qu'en Amérique malade de son addiction à la dette, des courants puissants semblent s'organiser pour demander aux parrains de l'état une "protection". Je l'évoquais pas plus tard que Lundi avec les dernières hallucinations de Paul Krugman.

Voilà pourquoi il serait hasardeux de croire que l'échec de Copenahgue peut nous inciter à relâcher la pression sur les gouvernements pour que s'arrête le délire climato-carbonique. Les climato réalistes ont vu le sort d'une bataille se jouer en leur faveur, mais la guerre contre l'absurdité climato-carbonique et ceux qui s'en servent n'est pas encore gagnée.

 

Vincent Bénard

Objectif Liberte.fr

Egalement par Vincent Bénard

Vincent Bénard, bientôt la quarantaine, a une formation d'ingénieur et est un ancien militant syndical de Force Ouvrière, passé graduellement au libéralisme entre 94 et 2000, ayant fini par déduire de ses multiples expériences personnelles et professionnelles que l'intervention de l'état ne résolvait que rarement les problèmes de société qu'elles prétendait combattre, mais qu'elle était au contraire en grande partie le problème.

Vincent Bénard est Président de l'institut Hayek (Bruxelles) et Senior Fellow de Turgot (Paris), deux thinks tanks francophones dédiés à la diffusion de la pensée libérale, et sympathisant des deux seuls partis libéraux français, le PLD et AL

Publications :

"Logement: crise publique, remèdes privés", dec 2007, Editions Romillat

Avec Pierre de la Coste : "Hyper-république, bâtir l'administration en réseau autour du citoyen", 2003, La doc française, avec Pierre de la Cos

 

Publié avec l’aimable autorisation de Vincent Bénard – Tous droits réservés par Vincent Bénard.

 

 

 

 

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Vincent Bénard, ingénieur et auteur, est Président de l’institut Hayek (Bruxelles, www.fahayek.org) et Senior Fellow de Turgot (Paris, www.turgot.org).
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