Le 8 mars, le chancelier de l’Échiquier du gouvernement Theresa May, Philip Hammond, a présenté devant la Chambre des communes (chambre basse du parlement du Royaume-Uni) le premier budget élaboré depuis le référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
« L’économie britannique a augmenté plus rapidement que celle des États-Unis ou de la France. L’économie britannique occupe le deuxième rang après l’Allemagne pour ce qui est du niveau de croissance », a-t-il indiqué.
En novembre, le Bureau de responsabilité budgétaire (Office for Budget Responsibility ou OBR), organisme chargé de publier des prévisions de croissance, de recettes fiscales et d’endettement du gouvernement, a baissé la croissance de 2,2 % à 1,4 % en raison du Brexit. Cependant, l’économie du Royaume-Unis a commencé à croître, et même plus rapidement que prévu.
La croissance devrait néanmoins s’essouffler l’an prochain, à 1,6 % (contre +1,7 % annoncé en novembre) avant d’atteindre 1,7 % en 2019 (contre +2,1 % prévu auparavant).
Le taux d’inflation en Grande-Bretagne en 2017 est projeté à 2,4 %, à 2,3 % en 2018 et à 2,0 % en 2019.
En outre, le déficit budgétaire devrait atteindre 51,7 milliards de livres sterling, contre les 68,2 milliards anticipés il y a trois mois.
Selon le chancelier, le taux de chômage baisse graduellement et présente les meilleurs indices depuis les 10 dernières années.
Lors d’un référendum qui s’est tenu au Royaume-Uni en juin 2016, la plupart des Britanniques se sont prononcés pour la sortie de l’UE. La Chambre des Communes a ensuite approuvé un projet de loi sur le Brexit. La Première ministre britannique Theresa May veut mettre en action l’article 50 du Traité de Lisbonne d’ici fin mars.