La baisse récente et assez historique du pétrole et la guerre géopolitique qui s’est jouée en coulisse ont fait oublier que le pétrole est également une ressource qui se raréfie et donc le coût d’extraction augmente à grande vitesse. Tous les pétroles dits « non-conventionnels » sont très coûteux à extraire.
Il y a le prix d’extraction mais il y a également la notion de dépense énergétique. Quand il faut dépenser un baril pour extraire un baril, cela n’a plus beaucoup de sens, quel que soit le prix du baril !!
Bref, il est presque certain que le prix du pétrole ne peut plus qu’aller de l’avant, ce qui n’empêchera pas quelques consolidations ou moments de spéculation à la baisse à l’occasion de krachs boursiers par exemple, mais à long terme, les prix du pétrole seront orientés à la hausse.
Les analystes de Sberbank, la plus grande banque de Russie, ont dévoilé leurs prévisions concernant le prix du pétrole, qui pourrait atteindre 138 dollars par baril à moyen terme.
Un baril de pétrole augmentera à 138 dollars d’ici 2025 : tel est le pronostic optimiste des analystes de Sberbank, la plus grande banque de Russie, dévoilé lors d’une conférence sur les attentes de la banque pour 2017 ainsi que pour les années à venir.
Sberbank prévoit notamment qu’en 2017, le pétrole coûtera environ 50 dollars le baril, et entre 59 et 65 dollars en 2018-2021.
La banque estime toutefois qu’en 2023, le prix du pétrole dépassera la barre des 100 dollars et atteindra 109 dollars par baril en 2024. D’après les prévisions de la banque pour 2017, le prix du pétrole ne baissera pas, le président américain élu Donald Trump refusera de durcir les sanctions antirusses et en outre, l’élection présidentielle russe de 2018 aura une incidence positive sur l’économie du pays.
Le cours du pétrole Brent à la Bourse de Londres évoluait jeudi aux alentours de 55 dollars le baril.