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Cours Or & Argent

La tentation du pire ?

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Publié le 19 avril 2017
1228 mots - Temps de lecture : 3 - 4 minutes
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Rubrique : Editoriaux

Il y a quelques jours, j’estimais que cette élection prenait des tours quasiment comiques devant la brochette de clowns qu’on nous présente (certains, plus aimables, parlent simplement d’acteurs, mais le côté saltimbanque / intermittent du spectacle s’affirme décidément). Cependant, plus le temps passe, plus je dois me ranger à l’évidence : le côté comique s’est estompé à mesure que prend place le côté inquiétant.

Il suffit de lire quelques titres pour le comprendre : le match qu’on annonçait joué d’avance il y a quatre mois, avec Fillon contre Marine Le Pen, est devenu illisible puisque tous les cas de figure sont maintenant possible entre Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron, Marine Le Pen et François Fillon qui se tiennent, tous les quatre, dans les 20% par tête de pipe et compte-tenu des marges d’erreurs de ces sondages dont tout le monde s’accorde à dire qu’ils nous ont bien foiré leur prévisions sur les trois ou quatre scrutins précédents.

Le pire d’un second tour Mélenchon-Le Pen ?

Bref, l’inquiétude règne d’autant plus que prend corps le spectre d’un second tour opposant Marine Le Pen avec Jean-Luc Mélenchon.

Malgré tout, la présence du Petit Perd Des Pauvres après le premier tour, si elle reste pour le moment improbable, n’est ni fondamentalement impossible, ni une véritable surprise dans le contexte de cette élection. Dans ce cadre, Jean-Luc Mélenchon bénéficie d’une dynamique particulière.

D’une part, lorsqu’on regarde tous les candidats en présence, aucun n’est réellement surprenant : tous tiennent des discours déjà vus, déjà lus, déjà entendus, dans d’autres cadres autant que dans celui d’une élection. Tous sont issus, d’une façon ou d’une autre, d’un terreau politique parfaitement balisé (de l’ENA en passant par les coulisses de partis politiques ou syndicaux). Aucun ne peut prétendre, sans déclencher l’hilarité, être en lutte contre le système médiatico-politique dans lequel tous se sont retrouvés, à un moment ou un autre. Foutu pour foutu, autant piocher dans les tribuns : au moins nous amusent-ils, pourrait-on dire.

D’autre part, tout le monde sent intuitivement un besoin de réformes du pays, repoussées depuis trop longtemps (au moins depuis Chirac en 1995, soit plus de 20 ans). Or, aux besoins criants de réformes, les Français ont, dans leur Histoire, régulièrement répondu par des révolutions et des changements de régimes rapides. La présence possible de deux extrêmes au second tour ne serait qu’une traduction claire de cette tendance et enverrait un message fort, celui qu’on veut « renverser la table ».

En outre, Mélenchon comme Le Pen incarnent tous deux cette volonté palpable depuis des siècles dans ce pays de tout centraliser, tout régenter, tout diriger ; à ce titre, le peuple français parvient à incarner ce paradoxe d’être fondamentalement régicide tout en voulant un centralisme typiquement monarchique.

Enfin, on ne pourra pas non plus passer sous silence l’inculture économique française abyssale qui donnent un boulevard aux calembredaines économiques de l’un et de l’autre. Les fumets du collectivisme enivrent les petits Français dès le berceau, depuis les bancs de l’école jusqu’à la fac où ils apprennent religieusement que la liberté emprisonne, que l’égalité libère et que le partage obligatoire et méticuleusement mesuré par l’administration d’Etat est la seule voie de rédemption au pêché, voire à la maladie mentale que constitue forcément tout enrichissement.

Mais on joue à se faire peur

Bref, Jean-Luc ou Marine au second tour ne devrait pas surprendre, même si, en réalité, on se doute bien que ni l’un, ni l’autre n’ont de chance d’être élus : Mélenchon atteint en effet les plus hauts plateaux électoraux qu’une plateforme essentiellement collectiviste permet de toucher dans ce contexte ultra-favorable aux extrêmes ; sa place au second tour est finalement peu probable. Quant à Marine Le Pen, elle ne parviendra pas à rassembler 15 à 18 millions d’électeurs sur son nom, ce nombre d’électeurs étant le niveau habituel pour pouvoir l’emporter dans une présidentielle en France.

En réalité, on joue surtout à se faire peur alors que se profile essentiellement une issue nettement moins renversante : soit Macron sera élu, soit ce sera Fillon. Et cette perspective, tout compte fait, n’en est pas pour autant réjouissante puisqu’en définitive, elle signifie tant pour l’un que pour l’autre qu’on va devoir rejouer une partition déjà connue.

Un Fillon bloqué

Pour Fillon, on a déjà eu une idée assez précise de l’étoffe dont est faite le costume bonhomme, pendant les cinq années qu’il fut premier ministre. Il y a peu d’espoir qu’il se découvre subitement réformateur et suffisamment courageux pour entreprendre les chantiers véritablement babylonesques qu’il faudra mettre en route pour relever le pays. Avec une opinion assez peu favorable (pour le dire gentiment) et même avec une majorité dont on sent qu’elle sera fragile, tout porte à croire que rien ne sera épargné à Fillon, s’il l’emporte. Il devra faire preuve d’une formidable résistance aux critiques, aux mouvements syndicaux, à la rue et à l’agitation médiatique qui sera entretenue contre lui. Vu le rabotage du programme auquel on a assisté aux dernières semaines de la campagne, on peut s’attendre à beaucoup de bruit pour rien ou presque. En somme, il va devoir lutter pour une majorité, et s’il l’obtient, il ne pourra pas faire grand chose avec.

Un Macron coincé

Pour Macron, son passage dans les couloirs de la République n’a pas marqué par son aspect décisif, loin s’en faut. Son positionnement, à mi-chemin subtil entre la chèvre et le chou, ne permet en rien de trouver un peu d’espoir sur un cap ferme. Tout comme son mentor Hollande dont il semble essentiellement une copie un peu plus jeune, Macron nous propose un « changement maintenant » qui fleure bon la continuité, les petits compromis, les résolutions vagues et une mollesse synthétique calculée. Les « réformes » tentée par l’ex-ministre ont largement prouvé leur innocuité, ce qui laisse songeur au moment où la France et une partie de son peuple réclame justement du changement, voire du changement brutal à voir les intentions de vote pour les extrêmes. Et là encore s’ajoute l’incertitude massive sur une majorité parlementaire qui a tout d’un serpent de mer : sans majorité, les nuages cotonneux de projets vagues du petit Macron s’évaporeront en rase campagne.

Autrement dit, le risque le plus fort, de loin, n’est donc pas un second tour d’extrêmes bien gras voyant se jouer un débat entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon (ou son hologramme, histoire de ne pas se salir à proximité de la présidente frontiste), mais bien celui de l’élection d’un énième avatar de la mollesse institutionnelle, du petit arrangement entre amis, du compromis sympatoche et de la continuité sur la lancée, avec blocage institutionnel plus ou moins fort en prime.

Le risque, c’est qu’on se tape à nouveau cinq années de procrastination délétère, de bouillasse idéologique informe, de médias et de politiciens déchaînés à raconter n’importe quoi, à débiter des âneries collectivistes ou interventionnistes pour tenter de plaire à tout le monde, d’accroissement des lois, décrets et autres réglementations farfelues ou iniques pour scléroser encore un peu plus le pays.

En somme, la France se trouve maintenant à la croisée entre la tentation du pire létal et le risque mortel de l’immobilisme.

Réjouissant, non ?

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Source : h16free.com
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H Seize écrit sur http://h16free.com ses chroniques humouristiques d’un pays en lente décomposition, et apporte des solutions dans son livre, Egalité, Taxes, Bisous. Dans un monde toujours plus dur, et alors que la crise, la vilénie, les aigreurs et les misères allant de la maladie aux bières tièdes font rage, un pays fait courageusement face et propose toute une panoplie de mesures plaisamment abrasives qui permettront d'aplanir les aspérités, gommer les difficultés et arrondir les angles. Ce pays, rempli de gentils et d'aimables tous les jours mieux pensant, est devenu un véritable phare scintillant dans la nuit noire de l'obscurantisme des méchants et des vilains. Et pour mieux scintiller, il s'est doté d'une devise qui est parvenue à se hisser au rang de slogan, d'accroche et de modus vivendi : pour chacun et pour tous, il faudra de l'égalité, des taxes, et des bisous.
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Ce que dit Silvera est intéressant à plus d'un titre. Je reprends les éléments qui me semblent importants :

1°) La santé en France, en 2013, coûterait 4 213 $ par habitant. Cela représente environ 350 $ par mois.
Ce chiffre me paraît assez réaliste. Maintenant, rapprochez le des cotisations. Et là, l'exercice devient plus complexe. La cotisation maladie URSSAF représente 13,64% du salaire (Employeur 12,89%, Salarié 0,75%). S'ajoute à cela les cotisations "Accident de travail" variables... Enfin, il ne faut pas oublier les désormais célèbres CSG au taux de 7,5% de tous les revenus, la CRDS au taux de 0,5%. Sur les revenus du capital (donc de votre épargne) le taux de ces prélèvements sociaux atteint 15,5% (au lieu de 7,5%+0,5% pour les revenus d'activité ou de remplacement).
Prenons un salarié Français qui perçoit un salaire brut de 2 500€/mois ou 30 000 €/an et voyons ce qu'il paie :

- Cotisation URSSAF : 30 000x13,64%=4 092 €
- CSG/CRDS : 30 000x8%=2 400 €
- Admettons que notre salarié soit prévoyant et qu'il perçoive 1 000 € de revenu de son épargne durement gagnée : 1 000x15,5%=155,55 €.

Nous en sommes à 6 647,55 € ! A cela viendront s'ajouter les inévitables couvertures complémentaires, désormais indispensables... parce que la SS se désengage.

Imaginez ce qu'un salarié (pardon, je devrais dire un voleur ou un sale capitaliste tant un salaire élevé est mal perçu en France) percevant 5'000 brut/mois paiera.

2°) Tout ceci serait encore supportable (encore que) si les comptes de la SS étaient à l'équilibre ! Comme vous le savez ce n'est pas le cas. Le Titanic coule irrémédiablement.

Vous indiquez que personne n'a de solution. De qui se moque-t-on ? Moi, des solutions, j'en ai !

La SS n'est rien d'autre qu'une compagnie d'assurance. Elle doit couvrir un risque et pour cela elle perçoit des primes de ses clients. Mais que fait-elle ? Elle dépense à tort et à travers pour d'autres que ses clients... Cette "solidarité" nationale, pardon internationale, doit elle être supportée par les pauvres clients de la SS ?

S'ils avaient le choix, lesdits clients auraient déjà tapé du point sur la table et seraient partis chez l'assureur concurrent, moins dispendieux, meilleur gestionnaire, plus transparent...

3°) Vous concluez en disant que vous êtes d'accord avec moi et que (je vous cite) "le tout finira par craquer". Bon, vous êtes lucides au moins. Mais, une fois ce constat fait, deux attitudes sont possibles :

- Le plus facile et le plus répandu consistera à dire "On y peut rien, c'est comme ça. Laissons le Titanic sombrer. Et écoutons l'orchestre qui joue sur le pont en attendant de nous noyer dans les eaux glaciales de l'Atlantique Nord".

- Ca ne se passera pas comme ça, ou plutôt ce sera sans moi. Couler si vous voulez, moi, je monte dans la chaloupe et je reprends mon destin en main. Imaginez un peu qu'une majorité des Français, d'un seul coup, se mettent à réagir de cette manière... Terminée la gestion opaque des syndicats, place à un contrôle des dépenses et à une lutte contre les abus et les fraudes. Terminé le financement des dépenses de santé de ceux qui ne sont pas clients. Terminé la solidarité sans limite et toujours pour les mêmes. Terminé, ces politicards véreux et incompétents qui vous mènent à la faillite et à la ruine !

Pour arriver à une majorité de gens dans cet état d'esprit, il faudra tirer un trait sur 40 ans de déresponsabilisation du citoyen, sur 40 ans de vie à crédit, sur 40 ans de mièvrerie et de malhonnêteté socialiste...

Le suicide collectif existe, nous y assistons. Nul n'est tenu d'y participer.

Réfléchissez bien avant de glisser votre bulletin dans l'urne demain... et dans 15 jours.
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@ glanduron
Vous avez oublié également de dire que la sécu sert (discrètement!) au financement de certains syndicats, dinosaures pas encore en voie d'extinction hélas! De même que les CE de certaines grosses entreprises où là aussi, d'une certaine façon, c'est l'usager final qui paye.
Bref, si les cotisations encaissées sont supérieures à ce que coûte un sujet (ne parlons pas citoyen!) et que la sécu est en déficit, n'importe quel élève de CM1 aura remarqué qu'il y a un problème.
Pas un énarque??? Allons donc!!!
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Glanduron, je suis tout à fait d’accord avec ce que vous dites et il n’y a pas que la sécu (l’assurance publique)
Comprenez que les assureurs privés ne dont pas en reste, ils bénéficient des injections de liquidités des banques centrales actuellement. Les assurances, c’est aussi la finance et lorsque le système éclatera, ce sera chacun pour soi. Si vous n’avez pas les moyens de payer pour vos soins, vous mourrez.
Une solution: épargnez et assurez votre capital avec de l’or.
Oui, le pays est en faillite. Deux ministres n'ont d'ailleurs pas manqué de nous le rappeler ces dernières années. Il faut bien comprendre que les deux formations politiques de gouvernement qu'ils représentent sont totalement responsables de la situation actuelle.

Au sujet des assureurs, je suis plus nuancé que vous. Certaines branches souffrent beaucoup du niveau actuel des taux d'intérêts. Il ne fait pas bon être assureur-vie en ce moment. Pour l'IARD, c'est différent.

Notez que les caisses de retraites, les fonds de pensions souffrent particulièrement. Le niveau des rentes est étroitement lié aux performances long terme. Avec des revalorisations aussi modérées, les taux de conversion capital/rente sont donc revus à la baisse au détriment des assurés, naturellement.
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Moi, la sécurité sociale m'a sauvée la vie, quand j'ai eu deux cancers en 18 mois (le second consécutif au premier). Quand j'ai demandé combien avait coûté l'hospitalisation complète lors de la première intervention, j'ai du m'assoir et souffler un peu : et les coûts des chimio et radiothérapie, là aussi c'est fabuleux.. Oui, avec une assurance privée minable et facultative comme aux USA, je serai mort depuis pas mal d'années. Alors m**** aux c*** qui se permettent d'écrire qu'un numéro de sécurité sociale, c'est comme un matricule de prisonnier dans un camp NAZI. Comment peut-on écrire une telle saloperie ? Et ça passe à travers la modération ???
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Vous avez été sauvé par des structures médicales performantes, par des médecins et des soignants compétents. C'est ça que vous devriez dire.

La SS est une assurance et c'est tout. Ce n'est pas à elle que vous devez la vie.

Dans d'autres pays, vous seriez également vivant. Et pourtant, la sécurité sociale à la Française ne s'y trouve pas. D'autres systèmes de protection existent, sont tout aussi performants... en étant moins coûteux et financièrement à l'équilibre.

Le futur devrait vous inquiéter. Les déficits chroniques et l'endettement qui en découle indiquent que le système d'assurance maladie Français n'est pas pérenne. C'est en cela que la SS est particulièrement critiquable. Alors, dans un avenir proche des gens gravement malades ne seront plus pris en charge parce que cette "sécu" s'écarte de sa mission, qui, je le rappelle, est de prendre en charge SES ASSURES.

Et quand je dis "assurés", je parle de ceux qui cotisent (et leur famille, naturellement)... Il est parfaitement scandaleux que des milliards soient dépensés par cet organisme pour des non assurés.

Les Français se trouvent donc, pour être de moins en moins couverts, dans l'obligation de surpayer leur assurance (qu'ils ne peuvent pas choisir). Et malgré ce surcoût qui affaiblit tout le pays, ces mêmes Français doivent se résoudre à la faillite prochaine de cet organisme incontrôlé et incontrôlable.

Pour finir, il n'est pas inutile de dire que les assurances vieillesse et chômage sont dans le même état.

Si j'étais cynique, je vous dirais "soyez malades maintenant ! Après, il sera trop tard".
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@ ungars
Oui, c'est moi qui ai écrit ce que vous citez et je maintiens! Même si mon commentaire à été censuré... c'est vrai que parfois je n'y vais pas avec le dos de la cuillère, mais à mon âge, j'ai passé le cap de certaines convenances. Comme "glanduron" est intervenu avant moi, inutile que je reprenne son propos qui est tout à fait juste et que je partage.
Puisque nous en sommes aux confidences, sachez que j'ai eu deux interventions au cœur et que si j'étais de la génération précédente, je mangerais les pissenlits par la racine au lieu de la avoir en cette saison dans mon assiette.
La sécu n'y est pour rien, je dois tout à un prof agrégé, praticien de haut vol et charmant de surcroît.
Je vous rappelle que même la cour des comptes est incapable de savoir comment fonctionne la sécu (gestion syndicale!!!) dont nous sommes, que vous le vouliez ou non les prisonniers.
Et par pitié laissez les américains tranquilles avec leur système de santé dont vous ne semblez rien connaitre, l'Oncle Sam ne laisse pas mourir ses concitoyens dans la rue et il n'y pas de paille dans les couloirs des hôpitaux US!
Perso je revendique le droit, du moins pour les actifs (auxquels je n'appartiens plus maintenant) d'avoir la liberté de cotiser pour leur santé et leur retraite selon leurs choix personnels et non d'être contraints de rincer un système dont le déficit permanent est une honte et la gestion d'une opacité aussi opaque que coupable.

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Merisier, je suis d’accord lorsque vous dites : « le déficit permanent est une honte et la gestion d'une opacité aussi opaque que coupable »
Vous dites : Perso je revendique le droit, du moins pour les actifs (auxquels je n'appartiens plus maintenant) d'avoir la liberté de cotiser pour leur santé et leur retraite
Si vous avez eu recourt à la sécu c’est bien parce que d’autres ont été obligé de payer. Non? Pourquoi n’avez-vous pas eu recourt à une assurance privée ou simplement payé de votre poche pour vos interventions?

Si on regarde les dépenses en santé par type de financement, la sécu occupe une large place :75% en France. Le reste est couvert à 4% par l’administration publique, 7% par paiements directs des ménages et 14% par assurances privées.

Autrement dit, si vous n’avez pas d’assurance privée et que vous ne payez pas de votre poche lorsque vous avez recourt à des soins de santé en France, c’est la sécu qui couvre les frais. À voir le pourcentage qu’occupe la sécu, une bonne majorité de français y a recourt et si des gens n’étaient pas obligé de payer, les déficits seraient encore plus important.

Aux USA, il n’y a pas de sécu, c’est l’administration publique qui couvre 48%, les assurances privées couvrent 35%, 12% viennent de paiements directs des ménages (payé soit avec de l’argent épargnée ou des emprunts). Sources :
http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s22177fr/s22177fr.pdf

Si on prend les dépenses en santé en pourcentage des dépenses publiques totales ( la part du budget de l’état) des pays du G7 selon les données de l’OCDE année 2013 :
États-Unis 20% (4ème rang de l’OCDE)
Japon 20% (5ème rang)
Allemagne 19%(6ème)
Canada 18%(7ème)
RU 16%(11ème)
France 15%(15ème)
Italie 13% (22ème)

Si on regarde les dépenses annuelles par habitants pour l’année 2013

USA (1er rang) à 8713$
Allemagne (6ème) 4719$
Canada (10ème) 4351$
France (12ème) 4124$
Japon (14ème) 3713$
RU (20ème) 3235$
Italie (21ème) 3077$

Les américains dépensent presque le double des allemands chaque année!
La raison en est que les coûts sont plus élevés aux USA (pays qui n’a pas de sécu)
Pourquoi sont-ils plus élevés?


« The analysis in this brief suggests that this spending cannot be attributed to higher income, an aging population, or greater supply or utilization of hospitals and doctors. Instead, it is more likely that higher spending is largely due to higher prices and perhaps because of more readily accessible technology and greater rates of obesity. Despite being more expensive, the quality of health care in the U.S. does not appear to be notably superior to other industrialized countries. »
http://www.commonwealthfund.org/~/media/Files/Publications/Issue%20Brief/2012/May/1595_Squires_explaining_high_hlt_care_spending_intl_brief.pdf
« Japan offers an interesting contrast to the U.S. In some ways, the two countries’ health systems share similar features. Japan operates a fee-for-service system, characterized by unrestricted access to specialists and hospitals.17 Advanced medical technology also appears to be widely available, with Japan having the most CT scanners and MRI machines among the countries in this study. Yet health spending in Japan as a share of GDP has increased by only 2 percentage points in the past three decades, compared with an increase of more than 8 percentage points in the U.S. over the same period. Notably, the Japanese do not restrain spending by restricting access; rather, they do so by aggressively regulating health care prices. »
Si on ne veut pas laisser les gens mourir, quelqu’un doit bien payer si un malade n’en a pas les moyens. Non?
Comprenez qu’ici je ne défends pas la sécu, je ne suis pas socialiste mais je pose simplement la question.
Avec le vieillissement de la population et la baisse de la population active, c’est-à-dire une hausse des coûts du système de santé et une baisse des revenus de l’état, il n’y aura plus d’argent pour financer les besoins en santé. C’est là que je rejoins Glanduron : le tout finira par craquer.
Personne n’en parle dans cette présidentielle et personne n’a de solutions.
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@silvera
"Si vous avez eu recourt à la sécu c’est bien parce que d’autres ont été obligé de payer. Non? Pourquoi n’avez-vous pas eu recourt à une assurance privée ou simplement payé de votre poche pour vos interventions?"
Tout simplement parce que la sécu est obligatoire! Même si son monopole a été abrogé par Bruxelles... Et c'est très compliqué pour en sortir, l'hydre a la peau dure!
Salarié, votre employeur cotise à la sécu et si vous êtes indépendant aussi. Si vous ne payez pas, à terme c'est la mise en règlement judiciaire et la mort de l'entreprise. C'est le principe même de tout système maffieux où celui qui ne paye pas, pour des tas de raisons est éliminé. Un jour j'avais demandé à mon assureur s'il pouvait me proposer une couverture maladie privée, il m'a répondu qu'il n'en avait pas le droit et que la sécu pouvait l'assigner en justice.
Il faut bien comprendre que le système actuel de sécu a été mis en place à la libération par les communistes. Certes j'y allais un peu fort avec mon comparatif des N° tatoués! Mais il faut bien comprendre que le système politique est le même pour avoir sous sa coupe (pour les dirigeants) toute une population. La France s'étant retrouvée dans le camp des "impérialistes", face au bloc de l'est, nos "rouges", majoritaires sous la IV ième république, ont appliqué au monde du travail cette assurance obligatoire et l'ont étendue à la population nationale. C'est la base même du socialisme où tout passe par l'état et chez nous par certains syndicats dont on se demande où ils trouvent tout le fric dont ils disposent pour encore exister...???!!
Si vous avez la liberté de changer d'assureur pour votre voiture, pour votre santé et votre retraite non!
Regardez le programme d'un type comme Poutou, et vous comprendrez pourquoi la sécu géré entre autre par ses petits copains de la cgt est toujours déficitaire, les fortunes que nous doivent certains états qui envoient leurs ressortissants faire du tourisme médical chez nous. Ce qui est un comble car ce sont bien les travailleurs produisant la richesse qui payent pour tous les "accueillis". La France "Terre d'accueil" reste à redéfinir, nous nous sommes plus au temps de Voltaire!



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Merisier, je dis simplement qu’il faudra vous faire à l’idée que des gens mourront parce qu’il n’y aura plus suffisamment d’argent pour couvrir la demande en soins qui explosera avec le vieillissement de la population, il y aura de moins en moins de gens pour cotiser à la caisse. Si tous ont une couverture c’est que d’autres paient pour ceux qui n’en ont pas les moyens.
La seule consolation, c’est qu’il en coûte moins cher en France pour vos interventions au cœur qu’aux États-Unis. La raison en est qu’il y a un meilleur contrôle des coûts de production de service (prestations en langage socialiste) en France qu’aux USA.
Personnellement je n’ai pas de problème puisque j’ai des moyens pour moi-même et ma famille. J’ai dirigé mon entreprise pendant 25 ans alors je sais très bien ce que c’est la bureaucratie en socialie, ça vous rend fou!
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@ silvera
Eh oui, lorsqu'il n'y a plus assez d'entrants la pyramide de Ponzi s'effondre.
Et contrairement à Bernard Madoff, tous ceux qui ont su, auraient pu, et n'ont rien fait, ne finiront pas en prison.
La sécu c'est un des piliers de l'état providence qui fabrique la pauvreté et son électorat.
Là aussi il n'y a actuellement aucun politicien assez couillu pour remettre les choses à zéro.
Bref, le pays s'enfonce un peu plus, hélas, hélas, hélas!
Le pire ne serait il pas de réélire une des deux formations politiques de gouvernement ? Celles-là mêmes qui ont précipité la France dans une situation désespérée en seulement une quarantaine d'années.

Alors, pourquoi voudriez vous qu'une alternance soit plus risquée qu'une reconduite des mêmes incompétents ?

Si nous nous plaçons dans l'hypothèse d'un duel final Le Pen/Mélenchon, osons dire qu'elle sera l'opposition d'un socialiste (encore un, car ils sont trois à se présenter : Macron, Hamon et Mélenchon) et d'une candidate patriote.

La victoire du socialiste serait, comme à son habitude, une catastrophe pour le pays. Mais en quoi la victoire d'une femme intelligente et patriote devrait être dramatique pour le pays ?

Précisons que la situation la plus favorable pour Madame Le Pen est précisément d'être opposée à Monsieur Mélenchon (de canard). Elle aura une chance de l'emporter, au moins.

Pour finir, n'oublions pas qu'un président, ou mieux, une présidente, ne pourra pas imposer sa politique si le résultat des législatives lui est défavorable. Sans majorité parlementaire, que fera Monsieur Mélenchon ou Madame Le Pen ? Pas grand chose...
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Une fois de plus on va l'avoir bien profond et ça pètera pour de bon avant la fin du quinquennat à venir.
Malgré la sécu et le principe de précaution, les Français sont des révolutionnaires dans l'âme.
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çà tombe bien, je vomis la Sécurité Sociale ( cette monstruosité communiste qui nous a collectivement ruinés en 3 générations ) et tout ce qui est "principe de précaution"
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@Dorothée
Nous avons un N° de sécu comme les prisonniers de camps de la mort avaient un N° tatoué sur l'avant-bras.
Quant au principe de précaution, pour moi c'est "la castration qui a été légalisée par des gens qui n'ont pas de c*****!"
En clair, quelque soit l'issue du numéro de showbiz de ce printemps, on est pas encore sortis de la mouise!
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Ils sont révolutionnaires devant leur PC ou leur télé, c'est tout.
Dernier commentaire publié pour cet article
Oui, le pays est en faillite. Deux ministres n'ont d'ailleurs pas manqué de nous le rappeler ces dernières années. Il faut bien comprendre que les deux formations politiques de gouvernement qu'ils représentent sont totalement responsables de la situation  Lire la suite
glanduron - 22/04/2017 à 17:40 GMT
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