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Je sais, le titre est un poil provoquant mais il est à la hauteur de mon
agacement à l’égard des imbécillités que l’on doit supporter à longueur de
journée.
Vous comprenez, 70 % des lignes TGV perdent de l’argent. Le problème c’est
que 90 % des lignes intercités aussi.
N’oublions pas les TER et autres réseaux de transports publics en commun
dans les grandes villes tous aussi déficitaires les uns que les autres.
Donc cessons les âneries une bonne fois pour toutes.
NON un réseau de trains ne peut pas être rentable !! Ou alors les prix des
billets sont tels qu’il est inutile d’attendre un client…
Le train n’est viable qu’avec des fonds publics car cela nécessite des infrastructures
qui ne peuvent pas être amorties par une exploitation commerciale privée.
Ce n’est tout de même pas compliqué à comprendre…
À propos du dernier comité Théodule sur la question du train…
La question de la desserte du TGV
« Deuxième axe : comment remettre sur pied le modèle économique et
financier du ferroviaire alors que 70 % des lignes TGV sont déficitaires et
que SNCF Réseau ploie sous 45 milliards d’euros de dette qui atteindront 65
milliards d’euros en 2025. La performance des acteurs devra être étudiée mais
aussi le fait que l’État n’assume pas toujours ses responsabilités, a reconnu
la ministre. Et comment résoudre le problème de la desserte locale en TGV qui
alourdit les coûts de la SNCF ? ”Les dessertes fines du TGV ont un impact non
négligeable sur la situation financière de l’entreprise […]. Pour prendre une
métaphore aérienne, on ne dessert pas Brive avec un A380”, a précisé
Elisabeth Borne. Par ailleurs les péages régulièrement augmentés par SNCF
Réseau ne découragent-ils pas les opérateurs ferroviaires ?
Enfin troisième thématique : l’ouverture à la concurrence. La ministre
souhaite qu’elle soit une réussite pour chacun : les clients, les opérateurs,
les régions, les cheminots. Le calendrier européen prévoit que le TGV soit
ouvert à la concurrence en 2020 et les TER et les Trains d’équilibre du
territoire au plus tard en 2023.
”Cette mission permettra de bâtir une stratégie s’ensemble et un système
économique durable qui va s’ouvrir progressivement à la concurrence avec un
service public performant”, a expliqué la ministre.
Jean Cyril Spinetta va s’appuyer sur les nombreux rapports publiés récemment
et sur ses rencontres avec les présidents de région, la DGITM, Bercy, l’APE,
l’Arafer, les opérateurs, le associations d’usagers, les représentants
syndicaux… ”Le délai n’est pas excessif” a-t-il résumé pince sans rire. »
Photo via VisualHunt
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