Il y a, tenez-vous bien, des millionnaires au gouvernement !
Oh, rassurez-vous, je ne vais pas leur tresser des couronnes de laurier. Comme vous avez sans doute pu le remarquer, je ne les aime pas vraiment, et j’ai plutôt une forme de mépris pour cette crasse, pardon, cette classe politique (mes doigts ont ripé sur le clavier) qui a abandonné les gens et son peuple depuis trop longtemps au profit des intérêts particuliers de la caste des mondialistes et c’est justement cela le problème, pas leur patrimoine !!!
D’ailleurs, le prix de leur compromission est bien faible.
Évidemment, voir des ministres avec un patrimoine de 7 millions d’euros, cela peut sembler top pour les journalistes afin de pouvoir faire du sensationnalisme à bon compte, pourtant je vais vous dire, le patrimoine de nos dirigeants est insignifiant.
Ce qui est important, ce n’est pas de le rendre public, mais qu’un parquet spécial soit en charge de contrôler l’ensemble des revenus de ceux qui nous dirigent. Les politiques ont aussi droit à leur vie privée, et les jeter à la vindicte populaire pour de mauvaises raisons est une mauvaise idée ! Je n’irai donc pas aboyer avec la meute.
Je trouve même cela plutôt rassurant de ne pas être dirigés par des abrutis de l’épargne et de la gestion de patrimoine personnelle, le précédent gouvernement socialiste s’étant fait une spécialité de nous mettre des ministres tricards et manifestement incompétents en épargne, puisque malgré des années de carrière à palper des milliers d’euros net chaque mois, ils n’avaient même pas de quoi payer leurs futurs impôts sur le revenu sur leurs comptes en banque.
Bref, oui à la vie privée, oui à la déclaration de conflits d’intérêts publics, et oui aussi à un parquet financier instruisant toutes les déclarations et contrôlant de façon indépendante tous nos mamamouchis.
Hélas, pour le reste, si nous pouvons contrôler en partie leur enrichissement, nous ne pourrons rien contre leurs trahisons. Et je peux vous dire que c’est cela qui nous coûte cher. Beaucoup plus cher que tout le reste.