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L’austérité en Grèce

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New World Economics
Publié le 30 août 2012
804 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Rubrique : Editoriaux

 

 

 

 

Jetons un œil à l’austérité en Grèce, dont le gouvernement, plus que n’importe quel autre, subit des pressions très importantes dans le but de résoudre ses problèmes financiers.


En janvier-mai 2012, le gouvernement central disposait de revenus de 18.173 milliards d’euros (budget d’investissement public net). Sur la même période, il dépensait 29.243 milliards d’euros.


Sur la même période en 2011, le gouvernement disposait de revenus de 18.358 milliards d’euros. Il en dépensait 27.747.


En 2010, à nouveau sur la même période, le gouvernement disposait de 19.757 milliards d’euros de revenus, et dépensait 25.815 milliards. C’était avant que la TVA n’augmente de 2% en juillet.


A la même période en 2009, le gouvernement dépensier, n’ayant alors pas encore été réformé, disposait de 18.240 milliards d’euros de recettes fiscales, et dépensait 28.850 milliards d’euros.


Pour l’année 2011, le gouvernement disposait de revenus de 49.993 milliards d’euros, et dépensait 70.135 milliards.


Pour l’année 2010, le gouvernement disposait de 50.857 milliards d’euros de revenus, et dépensait 66.932 milliards.


Pour l’année 2009, le gouvernement disposait de 48.491 milliards d’euros de revenus, et dépensait 71.815 milliards.




Cela fait certes beaucoup de nombres à digérer en une seule fois, mais ils n’en valent pas moins le coup d’œil. Quelles conclusions pouvons-nous en tirer ?


Une premier point, flagrant, est que les dépenses gouvernementales ne baissent pas. Les dépenses du gouvernement Grec ont été plus importantes entre janvier et mai 2012 que sur la même période en 2011, 2010, et même 2009.


Qu’en est-il des recettes fiscales ? Les taux d’imposition n’ont cessé d’augmenter, mais cela a-t-il permis au gouvernement d’augmenter ses revenus disponibles ? Ses revenus de janvier-mai 2012 sont moins élevés que ce qu’ils n’étaient en 2009 et 2010, avant que d’importantes politiques d’augmentation de taxes soient mises en place.


Aussi loin que peuvent le prouver les nombres présentés ci-dessus, il n’y a pour l’instant aucune ‘austérité’ à proprement parler en Grèce. Certains services ont certainement vu leurs subventions diminuer, bien que cela soit certainement plus lié aux relations publiques qu’à autre chose. Les gouvernements aiment éliminer des services importants mais aux coûts financiers moindres afin de donner l’impression qu’ils entreprennent des changements importants.


Nous sommes supposés croire que les contractions économiques en Grèce sont dues à un important déclin des dépenses gouvernementales. Le pays entra dans sa cinquième année de récession, après avoir enregistré une chute de 6,9% de son PIB en 2011. Une nouvelle contraction de 6,7% est prévue pour 2012. Le PIB nominal du pays est passé de 232,9 milliards d’euros en 2008 à 215,1 milliards d’euros en 2011.


Mais les dépenses gouvernementales n’ont, en réalité, pas diminué. Par quoi a donc bien pu être entraînée cette contraction économique ? En partie par l’incertitude économique, mais également du fait de l’augmentation des taxes sur un secteur privé déjà largement surendetté.


Apparemment, 6000 entreprises Grecques se seraient déjà délocalisées en Bulgarie. Peut-être est-ce parce que le gouvernement a déclaré qu’il réduirait ses dépenses, mais n’a jusqu’alors rien fait en ce sens ? Peut-être est-ce dû aux augmentations régulières de taxes et au climat de chaos et de confiscation incessante de richesses en Grèce ?


La population Grecque (10,8 millions d’habitants) est un peu moins importante que celle de l’Ohio (11,4 millions). 6000 entreprises de moins, pour une économie d’une si petite taille, ce n’est pas rien. Pourquoi délocaliser en Bulgarie ? Elle est un membre de l’Union Européenne, et dispose donc d’avantages de libre-échange. Le lev Bulgare est lié à l’euro grâce à un système de caisse d’émission. En plus de cela, à Athènes, les rumeurs veulent que la Grèce finisse bientôt par quitter l’euro et introduire une nouvelle monnaie fiduciaire vouée à la dévaluation et à l’effondrement.


Cela dit, la Bulgarie a un système de taxes fixes, avec 10% d’impôts sur les revenus, et 10% d’impôts sur les revenus des entreprises. La TVA y est de 20%, ce qui représente une taxe assez élevée, mais toujours inférieure à la TVA Grecque de 23%.


J’ai déjà suggéré plusieurs fois  que la Grèce suive l’exemple de la Bulgarie en introduisant un système de taxes fixes. Lorsque la Bulgarie prit cette décision, ses recettes fiscales augmentèrent de 5,24% en un an. C’est une hausse de revenus plus importante que celle obtenue par la Grèce après ses six premières tentatives d’augmentation des taxes dans le cadre de l’établissement de ‘mesures d’austérité’. Certaines de ces 6000 entreprises désormais délocalisées en Bulgarie pourraient même décider de rentrer au bercail.


Le gouvernement Grec devrait ensuite réduire ses dépenses pour de bon, afin de les aligner à ses recettes fiscales. C’est ce que l’on pourrait appeler ‘un équilibre entre austérité et croissance’, et représente la même stratégie que celle utilisée par Ronald Reagan et Margaret Thatcher dans les années 1980. Ces mêmes politiques fonctionneraient encore aujourd’hui, si la Grèce décidait de les appliquer.



Nathan Lewis

 

 

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Nathan Lewis est l'auteur de Gold: the Once and Future Money, publié par Agora Publishing et J Wiley. Il est le directeur de Kiku Capital Management.
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cet exemple reflete certainement ce QU IL NE FAUDRA PLUS FAIRE AVEC LES AUTRES PAYS EN DIFICULTER.
EN EFFET , CE QU'IL MANQUE A LA GRECE C'EST DE LA STABILITEr.et du temps.
LES ENTREPRISES GRECQUES SONT ETRANGLEES ET ELLES FRONDENT POUR CERTAINES.
IL EST STUPIDE DE CROIRE QUE L'AUSTERITER A OUTRANCES REGLERA LES PROBLEMES ECONOMIQUES EN GRECE , on ne dopit pas changer les fondamenteaux economiques, mais effectuer des ajustements.
les depenses publiques par an aux alentours de 5500 € pour 4500€ de recettes par an et par habitant me laisse un peu perplexe sur le realisme economique de ses gouvernants.
cependant 4500€/an de recette par habitant , ca laissait de l'espoir pour pouvoir redresser la situation.
LA OU EST LE PROBLEME C'EST les depenses publiques non consenties et non elucidees.
un exemple incroyable , la france endettee exactement de 1937 milliards d'€ a ce jour , pour des recettes fiscales estimees a 2100 milliards d'€ , ca fait 3230 €/an par habitant donc a peu de chose pret, un ratio dette /recette presqu'equilibree, mais ca ne fait que 3230 € par habitant, et notre bonne amie la grece depense 5500 €/AN par habitant comment ca se fait il....?, et il paraitrait qu'elle recette plus par habitant que la france....? ha.
PERSONNE SES 3 DERNIERES ANNEES PAR EXEMPLE NE S'EN EST RENDU COMPTE................
(? chercher l'erreur.).
alors en conclusion , il faudrait tout d'abords nous expliquer vraiment les choses.
comment elles arrivent a ses niveaux la et qui en est responsable, regler les responsabilites et sourtout prevoir dans la constitution des referundum sur les engagements de fonds publiques prohibitifs......au moins on pourraient donner notre avis et ont partageraient les responsabilites.
au lieu de ca , ont va devoir regler les notes qui nous sont impossees et c'est rien de le dire, pour des depenses dont ont ne connaient meme pas l'origine et pour lesquelles nous n'avons pas donnes notre accord.
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Cette analyse est très incomplète.

Pour pouvoir affirmer qu'il n'y a pas d'austérité en grèce, il faut regarder les dépenses publiques hors charges de remboursement de la dette.

La grèce ést un pays sur-endetté, qui voit sa dette exploser et ses taux d'emprunt grimper depuis 2 ans. Il me parait logique que ses dépenses globales ne baissent pas. C'est la base du sur-endettement.

Et puis, les pépites du genre : la Bulgarie "est un membre de l’Union Européenne, et dispose donc d’avantages de libre-échange" alors que les 2 pays sont dans l'UE...(peut être un probleme de traduction, mais je ne crois pas)
Que les comptes sont alourdis par la charge de la dette, soit, mais cela démontre que la Grèce n'en fait pas assez, même avec cela.
Personne n'a dit que ce serait une partie de plaisir.

De toutes façons, il serait étonnant que cela ne finisse pas par un défaut. Défaut qui provoquera la faillite de la BCE, l'effondrement de l'euro, la perte de 50% du niveau de vie moyen en Europe, des tensions politiques…
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Il faut se poser cette question : Pourquoi est-ce que la Grèce, alors qu'on lui demande de faire des coupes dans ces dépenses, ne couperait elle pas la partie de ses dépenses appellée : Service de la dette? Parce que dès que le service de la dette va dépasser le revenu total des taxes (ce qui me paraît une quasi évidence vu la tendance actuelle) la grèce va officiellement devenir une république bananière, et tant que la BCE s'obstinera à la garder dans l'Euro, il devront imprimer jusqu'à faire exploser les machines. L'autre solution serait de faire défaut, mais ça la Troïka ne le permettra jamais. Enfin, elle ne permettra jamais à la Grèce de faire défaut sur ses dettes extérieures, parce que tant que ça touche que des grecs c'est négligeable pour eux.

Maintenant, la question n'est plus de savoir à quel moment la gravité agissant sur le boulet de la dette deviendra plus fort que les efforts désepérés des banques centrales pour souffler dans l'autre sens. En ce qui concerne l'euro, ce sera de savoir qui de l'Allemagne ou de la Grèce va sortir en premier...
Effectivement une simplification du système fiscal le rendrait moins coûteux à gérer et plus lisible (ou peut-être simplement moins opaque) pour les gens hésitant à quitter le navire grec et améliorerait donc sa capacité à réduire son déficit.
Cependant, je crois que la première question à se poser serai plutôt : Est-ce que l'on peut raisonnablement penser que la Grèce puisse un jour rembourser ses dettes sans inflation massive et avec un PIB en chute libre? D'autant plus que si les rentrées supplémentaires de la Bulgarie proviennent des 6000 entreprises Grecques qui y sont allé, si les grecs décident de faire la même chose et que les entreprises reviennent, ben l'année prochaine les Bulgares enregistreront une rentrée fiscale en baisse de ce même pourcentage. Devenir un paradis fiscal ne marche que si on est le seul à le faire, c'est comme les dévaluations monétaires compétitives...
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simplification fiscales D'URGENCE ET pour tout les etats membres .
et memes taux salaires au sain de l'union europeenne.
ca empecherait les fuites de partout et ca mettrait tous le monde en equilibre.
exemple l'allemagne de l'est.
ON L'A aider un temps a revenir aux niveaux et ensuite remettre le tout en equilibre.
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Il faut se poser cette question : Pourquoi est-ce que la Grèce, alors qu'on lui demande de faire des coupes dans ces dépenses, ne couperait elle pas la partie de ses dépenses appellée : Service de la dette? Parce que dès que le service de la dette va dép  Lire la suite
Jerichooo27 - 02/09/2012 à 03:02 GMT
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