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Éducation : des solutions existent

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Publié le 13 septembre 2012
665 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Or et Argent

 

 

 

 

A chaque rentrée le même refrain : l'école manque de moyens. Pas assez de profs, pas assez de classes, pas assez de « personnel encadrant », pas assez de surveillants, tout simplement pas assez d'argent.


S’il est un domaine qui mérite la plus grande attention, c’est bien sûr l’éducation. Tout doit être fait pour développer une école d’enfants bien élevés, créatifs, instruits, indépendants, appliqués, obéissants, curieux et travailleurs.


Si l’on en reste là, tout le monde sera d’accord, de l’extrême gauche à l’extrême droite. Du plus jacobin au plus libéral.


Jusqu’à présent, les gouvernements transis devant le mammouth de l’éducation nationale française n’ont su approcher la question que sous un angle comptable, pédagogique, et en réalité le plus souvent incantatoire.


Pourtant, même s'il serait effectivement salutaire de dégraisser le ministère, seul un changement complet d’organisation - qui libérerait enfin les établissements du poids de la centralisation logistique et pédagogique de l’éducation nationale – pourrait réellement modifier en profondeur les conditions de l'éducation dans notre pays.


Ce changement passe entre autres par la mise en concurrence des établissements, aujourd'hui bloqués par la « carte scolaire ». Ce dispositif cumule en effet de nombreux effets négatifs, tant sur le plan économique que sur celui de la qualité des conditions de scolarité pour les écoliers, et de travail pour les enseignants.


Prime à l’échec.


En garantissant automatiquement des crédits et des élèves à tous les établissements publics sur le seul critère géographique, on peut légitiment craindre que rien ne pousse ces derniers à obtenir de bons résultats et à améliorer la qualité du service qu'ils fournissent. Pire, comment comprendre que les moyens soient aujourd'hui favorablement attribués en fonction non de la réussite mais de l'échec des établissements ? Ainsi, plus un lycée voit ses résultats se dégrader, plus il verra son budget renforcé par l'éducation nationale.


En instituant cette concurrence inversée, qui récompense l'échec, nous organisons la détérioration de notre système éducatif.


La solution, pour renverser ce système d'incitation à l'échec, consiste à laisser aux parents la liberté et la responsabilité du choix de l'établissement scolaire. La mise en place de ce système est parfois présentée sous le nom de « chèque scolarité ». Ce dispositif consiste à donner aux familles un « bon », leur permettant de payer la scolarité de leur enfant dans l'établissement qu'ils auront choisi. Cela reviendrait de facto à mettre ces derniers en situation de saine concurrence, qui développerait mécaniquement une dynamique de réussite. En effet, plus les parents sont impliqués dans le choix de l’établissement de leurs enfants, plus ils cherchent à améliorer leurs conditions de scolarité. Pour survivre, les établissements devraient ainsi proposer une offre éducative performante, innovante, qui fournirait le meilleur cadre de travail et d'épanouissement aux enfants.


Ce débat est malheureusement parasité par un certain nombre d'arguments fallacieux qu'il convient de désamorcer.


« Et les enfants dont personne ne voudrait ? »


C'est justement une des forces du marché : répondre à une demande. Il y aura toujours des établissements qui, pour capter cette demande, feront leur particularité de faire réussir les enfants qui n’ont réussi nulle part, en organisant la pédagogie et la vie scolaire autour de cet objectif, là ou d’autres établissements pourraient décider de mettre l'accent sur le sport, l'informatique, ou les langues vivantes.


« Cela créerait des écoles pour riches et des écoles pour pauvre. »


C’est déjà le cas, simplement aujourd’hui, les gens qui ont peu et qui, soucieux de l'éducation de leur enfant font le choix de la réussite, sont pénalisés car ils payent la scolarité de leurs enfants deux fois.


« Cela reviendrait à casser le collège unique. »


Notre système éducatif souffre justement de cette obsession du collège unique. Comme tout secteur, l'éducation mérite de bénéficier de l'inventivité de ses acteurs, et de voir se développer des offres éducatives alternatives, innovantes, qui répondent à la variété des territoires et des horizons professionnels. Et là encore, la loi du marché permettra de conserver les initiatives concluantes, et d'abandonner les systèmes moins probants.

 

 

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Renaud DOZOUL est architecte de formation. Il crée une agence à Paris en 2004 après avoir exercé pendant deux ans à Mexico. Il se consacre désormais à la recherche et à l’écriture. Il publie notamment en 2011 « 10 bonnes raisons de restaurer la Monarchie » aux éditions Muller et travaille actuellement sur un ouvrage consacré aux fondements de la liberté en occident.
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Les cours de l’or et de l’argent se trouvent à leur plus bas niveau depuis respectivement septembre et août 2010. Ces baisses résultent d’un renchérissement du dollar et de la perspective d’un retrait par la banque centrale américaine (Fed) de son soutien massif à l’économie américaine.
Je suis entiérement d´accord avec vous. Mais, cela signifie aussi que certaines personnes dans l´exagone doivent se remettre au travail et se consacrer á leur activité premiére, á savoir la transmission des connaissances. Mais, lorsqu´on prétend former des individus autonomes et sociables, faut-il l´etre soi-meme ! Ce qui, selon moi, n´est pas toujours le cas. De plus, ne sont-ils pas prisonniers d´un systeme ? Je ne prétends pas répondre á cette derniére problématique, mais tout simplement lancer le débat. Jamais les fondements de la liberté en occident n´auront été aussi d´actualité.
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Les solutions les plus simples sont souvent celles qui engendrent les plus fortes résistances car elles remettent en cause les paradigmes les plus profonds. Je me suis spécialisé dans la capacité à rendre les enfants bilingues même dans un environnement monolingue. Malgré d'excellent résultats, ma fille ainée est partie en voyage seule à l'étranger à l'âge de 12 ans par exemple, je rencontre souvent des gens qui nient l'existence de la langue paternelle de mes enfants ! Utilisé à l'école, cette langue préparatoire à l'apprentissage des autres langues aurait un ratio résultats/coût défiant toute concurrence. Impossible me dit-on à longueur de journée. "Nous voulons plus de moyens pour continuer à faire plus de ce qui ne fonctionne pas". Mais pour rien au monde on ne met en doute les méthodes vouées à l'échec.
Plus de détails sur mon blog spécialisé dans le bilinguisme http://blog-bilinguisme.fr
Cyrille, le praticien du bilinguisme
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Votre premier paragraphe répertorie à merveille ce que nous entendons ce jour, suite aux événements de Bordeaux et Poitiers.

Votre deuxième paragraphe devrait plutôt affirmer que dans notre école, il y a aussi des enfants mal-élevés, amorphes, incultes, dépendants, désobeissants, apathiques et fainéants.

Certes, c'est en faisant le constat de l'éxistant comme je le fais, que vous aurez les foudres, du jacobin, ou, du libéral... Mais peut-être, que cela mettra notre système éducatif sur la voie de la reussite.

Vous parlez ensuite des mesures qui ont été mises en place, et, qui n'ont qu'amplifié la décadence de l'école. Prime à l'échec, choix de l'établissement scolaire, école du riche, école du pauvre.
Notre école produit ainsi, des entrants en classe de 6° qui ne savent pas tous, lire et compter, des bacheliers d'un niveau trés aléatoire, et, une 37eme place au classement des meilleures universités du monde.
Votre conclusion, sera encore pour longtemps, un voeu pieux.





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@Russ65, Je suis totalement d'accord avec vous !

J'ajoute que cet article est un bel exemple de la volonté d'uniformisation de la société, la réussite scolaire pour tous, c'est beau, c'est encore une utopie de socialo. Ils leurs faut plus de profs, de locaux, de logistique, de surveillants, plus d'argent, laissez moi rire, c'est deja un des plus gros budget de l'Etat.

La réussite scolaire passe en priorité par l'éducation que l'enfant reçoit à la maison, ce ne sont pas les programmes scolaires qui diffèrent mais bien l'éducation que les enfants reçoivent à la maison. Avec ça vous ferez de belles économies d'énergie et d'argent.

Voila, c'était ma version "soft".








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L'éducation est bien l'affaire des parents.
Même s'ils en délèguent une partie à l'école.

Mais je préfère ne pas trop accabler les parents d'aujourd'hui. En effet, quand un gamin passe 10h par jour à l'école et sur le chemin de celle-ci. Qu'il enchaîne par 4h de télé.
Il ne reste plus beaucoup de temps aux parents pour assurer leur mission.

Les responsabilités au pro-rata du temps de garde ?
1/15 pour les parents, 4/15 pour la télé, et 10/15 pour les fonctionnaires d'état.
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L'éducation que l'enfant reçoit de ses parents n'est pas fractionnée, elle vous suit toute votre vie.
Je reprends votre exemple, sur les 10 heures d'école et de trajet, l'enfant sait qu'il doit bien se conduire car son papa lui avait fait la leçon le cas échéant.
De retour à la maison papa et maman lui disent de bien faire ses devoirs et ensuite il pourra regarder un programme intéressant pour lui.

On peut être d'accord sur le fond, mais quant à la manière, celle là diffère.



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Je croyais que les enfants n'avaient plus de devoirs à la maison.
Mais c'est vrai qu'il y a un moment que je n'y suis plus...
De toute façons, si on leur en donnait ils ne les feraient pas, et personne n'aurait les moyens de le leur reprocher.

Ne pas oublier la pauvre mère qui n'a rien trouvé d'autre que le mi-temps à Carrefour et qu'on fait travailler justement de 18 à 22h.

Quand un gamin est livré à la télé il n'y bien souvent aucun adulte à proximité.
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En Afrique, il y a peu d'argent.
On voit des classes de 60 élèves d'âges disparates, assis par terre sous une tôle ondulée, ne disposant que d'un seul cahier et d'un crayon de bois pour toutes les matières. Un pauvre tableau sur lequel on économise les craies jusqu'à la dernière poussière etc.
Il y règne le silence et une ambiance de travail propice. Pas d'argent ! Pas de moyens! Pas de personnel! Pas de locaux! Pas de gymnase ni de sorties au ski.

Et à la fin des classes primaires ? Tous savent compter. Tous maîtrisent cent fois mieux l'orthographe française que les petits métropolitains de la riche Europe.

Cherchez l'erreur? Il y en a une, ou plutôt plusieurs.
Mais les échecs de l'école française ne sont définitivement pas une question d'argent.
(à moins qu'il ne viennent de TROP d'argent ?????)
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PLOECKS HORS DE MA VUE - 26/06/2013 à 09:36 GMT
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