Vous pourriez
très bien ne pas rencontrer mon point de vue quant à la
confiscation de l’or à venir, mais j’aimerais toutefois
que vous preniez en compte cette possibilité. Si je me trompe, alors
vous ne perdrez pas votre or. Mais si j’ai raison et que vous n’avez
pas fait le nécessaire lorsqu’une confiscation sera
imposée, vous vous retrouverez sans métal et souffrirez des
pénalités que l’ordre de confiscation portera dans son
sillon.
Que se passerait-il si les
autorités vous demandaient de rapatrier votre or ?
Parce que le
désir premier des autorités serait d’amasser le plus
d’or possible, il y aurait de grandes chances qu’un ordre de
confiscation impose aux citoyens de déclarer les quantités
d’or qu’ils possèdent et aux revendeurs de métaux
de divulguer l’identité de leurs clients sous peine de
pénalités. Une fois ces informations entre les mains des autorités,
ces dernières tenteront de savoir qui, parmi leurs citoyens, possède
de l’or en dehors de leur juridiction. Et il ne leur serait pas si
difficile que cela de déterminer qui d’entre vous possède
de l’or à l’étranger.
Les
autorités finiront inévitablement par rapatrier l’or de
leurs citoyens et en transférer la propriété à
l’Etat.
Quelles
solutions s’offrent donc à vous pour vous protéger contre
de telles éventualités ? Si votre or est stocké
à l’étranger en votre nom, vous n’aurez pas
d’autre choix que de le rapatrier. Si vous ne le faites pas, vous ferez
l’objet de pénalités, comme ce fut déjà le
cas en 1933 (10 ans de prison ou 10.000 dollars d’amende).
Certains
pourraient penser pouvoir être contraints de vendre leur or, bien que
cela n’ait aucun sens dans la mesure où les autorités
peuvent imprimer autant de monnaie qu’elles veulent au travers de leurs
politiques de quantitative easing. Tout ce
qu’elles voudront, ce sera votre or.
C’est
pourquoi vous devez disposer de votre or de manière à ce
qu’il ne puisse être ni rapatrié ni
transféré et ce, même si votre gouvernement faisait
pression sur vous. Mais plus encore, vous devez pouvoir dire à votre
gouvernement qu’il ne peut vous contraindre à faire
transférer votre métal [pour en savoir plus, contactez admin@StockbridgeMgMt.com]. Assurez-vous
de toujours être capable de vendre votre or quand vous le voulez, et dans
la quantité qui vous convient.
Que se passerait-il si les banques qui
détiennent l’or de votre ETF se voyaient forcées de le
livrer aux autorités ?
La
première question qu'un investisseur devrait se poser lorsqu'il
investit sur un ETF est de savoir qui est le propriétaire de cet
or : lui, ou son ETF ? Un ETF émet des actions sur
l’or qu’il détient. Cet or est non-alloué et ne
peut donc être lié à aucun investisseur en particulier. A
dire vrai, si un ETF devait être liquidé pour quelque raison que
ce soit, les investisseurs qui possèdent des actions auprès de
lui ne seraient rien de plus que des créditeurs et ne disposeraient
d’aucune garantie.
Les banques
chargées de stocker l'or des ETF (la plus importante d’entre
elles étant la HSBC) livreront sans aucune hésitation cet or au
gouvernement ou en bloqueront l’accès jusqu’à ce
que les ETF eux-mêmes ne prennent la décision de le faire. Les
actionnaires se trouveraient certainement compensés par des
obligations ou toute autre forme de paiement, au prix du marché. Et
avec le temps, le prix de ces obligations aurait de grandes chances de
chuter.
Le point à retenir ici est que vous
n’êtes pas le propriétaire de l’or détenu par
votre ETF. En conséquence, vous n’aurez pas la
possibilité de réclamer l’or que représente votre
action.
Je ne connais
aucun système de stockage qui soit capable d’empêcher la
confiscation de l’or d’un individu par son gouvernement tout en
permettant à ses clients de posséder leur or directement, si ce
n’est StockBridge Management Alliance Ltd.,
une structure garantie par Ultimate Gold Trust SA
– une société Suisse.
Le danger de confiscation est-il bel et
bien réel ?
Voici ce
qu’en dit Sharp Pixley, un revendeur
d’or Londonien :
‘Le traité de Bâle
III a récemment fait passer le statut de l’or depuis un actif Tier 3 à un actif Tier
1, ou si vous préférez, un ‘nantissement à risque
zéro’. Cela signifie que les banques peuvent désormais
acheter de l’or plutôt que des obligations afin de
s’aligner aux nouvelles exigences en matière d’actifs Tier 1. Le Shanghai
Gold Exchange vient de lancer une poursuite judiciaire contre les
échanges interbancaires en or afin d’augmenter le flux entrant
d’or vers la Chine’.
La confiscation de l’or
s’approche de nous à pas de loup et
finira un jour par nous prendre par surprise ! C’est
du moins ce que je pense ! Pour répéter ce que j’ai
déjà dit dans la seconde partie de cet article :
‘Il
est essentiel de bien comprendre que les banques centrales et les
autorités n’attendront pas forcément que tout
s’effondre avant de s’assurer d’avoir assez d’or pour
pouvoir maintenir le système monétaire sur pieds. Elles prendront
des mesures longtemps à l’avance pour éviter un effondrement
et agiront de manière à prendre les investisseurs par surprise
et leur retirer toute chance de pouvoir mettre en place un plan
d’urgence. Leur objectif premier étant de raviver la confiance
envers les systèmes monétaire et bancaire, elles ne pourraient
pas se permettre d’en prévenir les marchés à
l’avance. Et je ne parle pas seulement des Etats-Unis. De nombreux pays
pourraient prendre une telle décision bien avant eux ou décider
de prendre exemple sur eux par la suite. Le problème, c’est que
l’or que les gouvernements ‘acquerront’ pourrait être le vôtre. Si une
crise bancaire telle que nous l’avons essuyée en 2007 faisait
son apparition, elle pourrait tout emporter avec elle. Les règles de
prudence voudraient que tout investisseur se protège avant qu’il
ne soit trop tard. Les risques représentés par un manque de
préparation contre cette éventualité sont
énormes, tout comme le sont les récompenses qui attendent ceux
qui se seront protégés à l’avance. Si rien ne se
passe, vous n’aurez rien perdu. Si une confiscation se produit, alors
vous perdrez beaucoup. Tout n’est qu’une question de risques et
de récompenses’.
La confiscation de notre or est un
danger reel contre lequel nous nous devons de nous protéger.
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